Récit
détaillé Uruguay
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Départ de
Zarate Au départ de
Zarate, nous passons les 2 ponts (à péage :
environ 12 pesos argentins), qui enjambent les 2 bras du Rio
Parana puis traversons la zone marécageuse du
Delta
ça ressemble à l'Amazonie, c'est
très vert et très agréable. Nous
passons plusieurs contrôles de police et nous faisons
"gronder" car nos phares ne sont pas allumés alors
que c'est obligatoire de jour comme de nuit. La route est
très bonne jusqu'à Gualeguaychu et la
frontière que nous passons rapidement. C'est une
frontière commune Argentine-Uruguay et toutes les
formalités pour les 2 pays (polices, douanes,
contrôle sanitaire) se font dans la même
pièce. Avant cela, nous avions dégusté
notre ultime parilla Argentine dans un charmant petit
restaurant avec une non moins charmante serveuse, toute
heureuse de la pièce d'1 € que nous lui avions
donné pour sa collection. Dès la
frontière passée, l'Uruguay nous plaît :
jolis paysages verdoyants,.. Nous allons jusqu'à
Mercedes, visite du petit centre ville, passage dans un
distributeur de billets et nous nous rendons dans le seul
camping de la ville où les transistors hurlant nous
incitent à aller voir ailleurs. Avant de quitter le
camping, nous avions eu l'occasion de discuter avec un
couple d'Uruguayens parlant un excellent français et
nous recommandant quelques jolis coins dont "las Canas" qui
se trouve juste à côté de la
frontière. Nous décidons donc de revenir sur
nos pas et d'aller voir ce grand complexe qui se trouve au
bord du Rio Uruguay. Très sympa, à
l'intérieur de ce complexe qui ressemble à une
véritable petite ville, nous pouvons nous poser "en
sauvage" au bord du rio qui ressemble à un immense
lac dans cette partie avec une belle plage de sable fin.
Nous aurons même en prime un coucher de soleil
splendide. En soirée nous recevons la visite d'un
couple d'argentins en vacances qui admirent Prosper et
viennent le visiter et faire la causette avec nous. Ces
contacts spontanés sont vraiment adorables et nous
réjouissent chaque fois. Etape à Las
Canas à côté de Fray Bentos (Uruguay) |
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A Las Canas Nuit très
calme et fraîche, 16° au réveil
on
revit ! Ici il a fallut avancer notre montre d'1 heure, plus
que 3h de décalage avec la France. En matinée
nous allons au cybercafé voisin afin de finaliser
l'installation de notre site chez Oxito. Repas léger
au resto puis nous passons l'après midi sur la plage
à lire. Le soleil chauffe et nous nous baignons avec
un grand plaisir dans cette eau qui doit être à
25° environ. Depuis la Grèce, nous n'avions pas
eu l'occasion de nous baigner et de nager, alors nous en
profitons. En fin
d'après-midi, un couple d'Uruguayens nous rend
visite. Après avoir longuement admiré Prosper
et tous les autocollants des pays traversés, ils
frappent à notre porte pour en savoir un peu plus sur
notre voyage. Ils s'appellent Jorge et Martha, ils habitent
à Fray Bentos et possèdent une petite maison
à Las Canas dans laquelle ils passent beaucoup de
temps. Nous discutons un bon moment puis ils nous annoncent
qu'ils reviendront demain matin avec de la doc sur la
région. Avant de partir ils nous offrent des
autocollants de Las Canas pour compléter notre
collection et nous demandent si nous serions d'accord pour
que la télévision viennent nous
filmer
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A Las Canas Jorge passe à
10h30 pour nous annoncer que la télévision
sera là à 11h15. Effectivement, une
équipe arrive et nous discutons quelques minutes avec
eux avant que le caméraman et le journaliste ne se
mettent à l'uvre et que l'interview
débute... en espagnol. Pendant quelques minutes,
devant la caméra, nous répondons aux questions
et parlons de notre voyage. Prosper est filmé sous
toutes ses coutures... intérieures et
extérieures. Jorge est resté avec nous durant
tout ce temps, il nous prenait en photo pendant que nous
jouions les vedettes. Nous apprenons par la suite qu'il a
été le patron pendant 30 ans de cette
chaîne de télévision... ceci explique
cela ! Nous déjeunons à la terrasse du petit
resto voisin et partons au cybercafé pour tester
toutes les modifications effectuées sur notre site.
Oh surprise ! un mail du fiston nous annonce que nous allons
être papy et mamie. Quelle joie
nous
fêtons cette grande nouvelle en faisant sauter le
bouchon de champagne. En soirée, Jorge et Martha
passent nous voir ; nous leur proposons de boire
l'apéro avec nous mais ils partent dîner chez
des amis
. Et à peine une ½ h plus tard,
Jorge revient avec son ami Mario qui tient absolument
à nous inviter aussi pour fêter la grande
nouvelle. Nous faisons donc la connaissance de Rubia,
l'épouse de Mario et de sa sur Cookie, tous
aussi adorables les uns que les autres et passons une
soirée délicieuse en leur compagnie. Nous
sommes accueillis comme des membres de la famille et Mario
sort la bouteille de champagne qu'il gardait pour une grande
occasion ! Un
vrai grand moment de bonheur. |
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A Las Canas Comme convenu hier
soir, Jorge et Martha viennent nous chercher à 10h30
pour aller visiter Fray Bentos "leur" ville qui se trouve
à 8 Km de Las Canas. Jolie petite ville de 20 000 ha,
capitale de la province du Rio Negro. Aucun immeuble ne
gâche cette ville, seuls les bâtiments
officiels, le Théâtre et l'Eglise
dépassent les petites maisons alignées le long
des rues bordées d'arbres. Ballade très
agréable avec nos guides particuliers qui nous
racontent l'histoire de la ville et nous font l'honneur
d'une visite très complète, du petit port
d'où sont expédiées de grandes
quantités de bois jusqu'au Golf construit par la
colonie anglaise présente à l'époque.
Nous revenons ensuite à Las Canas où Jorge et
Martha nous invitent à déjeuner dans leur
charmante maison qui surplombe le Rio Uruguay. A 16h Mario
vient nous chercher en 4x4 et avec Jorge, nous allons
visiter une Estancia : magnifique ! Nous sommes reçus
par Juan, le régisseur, qui nous fait visiter toutes
les installations et recoins avec force explications : 1500
bovins, 500 moutons, 9000 oliviers qui produisent environ
400 tonnes d'olives chaque année et quelques
centaines d'orangers. Il nous offre deux bidons d'huile
d'olive 100% naturelle de leur fabrication. Muchas gracias
Juan, maintenant le fonctionnement d'une estancia n'a plus
de secret pour nous. Sur le chemin du retour nous nous
arrêtons dans une petite fabrique artisanale et
familiale de "Lacteos", entendez par là de yaourts,
mozzarella et dulce de leche. Nous sommes reçus par
Sergio le patron. On visite tout, on apprend comment tout
ceci est fabriqué, emballé
et au moment
du départ, Sergio nous met d'office dans les bras
plusieurs poches de yaourt et 1 kg de Dulce de Leche !
Ensuite nous allons à la maison saluer son
épouse et faire la connaissance du petit bambi qu'il
a recueilli alors qu'il était blessé, il l'a
soigné et petit Bambi sait très bien qui lui
donne du lait chaque jour
il ne quitte pas Sergio
d'une semelle, il est très docile et a même
fait des bisous à Patricia. Nous revenons au
camping-car en toute fin de journée et buvons
l'apéro avec Jorge et Mario, puis nous nous
séparons, un peu tristes. Ils nous ont tous
reçus comme des princes et nous ont adoptés
immédiatement. Nous sommes très touchés
de leur extrême gentillesse et espérons pouvoir
les recevoir un jour chez nous, en France, lorsqu'ils
repasseront par là. Ils connaissent
déjà Paris et la Côte d'Azur, nous leur
ferons visiter l'arrière pays
Hasta luego
estimados amigos ! |
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Départ de Las
Canas En quittant Fray
Bentos, nous décidons de monter vers le Nord pour
aller passer quelques jours dans la région des
thermes que nos nouveaux amis nous ont ventée. Nous
traversons une région de grande campagne et de champs
très verts. De gros troupeaux de vaches y paissent
tranquillement, à l'ombre des eucalyptus. De nombreux
champs de tournesols ensoleillent encore d'avantage ce
décor. Ensuite la route est bordée de
plantations d'arbres : eucalyptus, feuillus, pins
sur
des milliers d'hectares, à perte de vue, ce ne sont
que des forêts de différentes hauteurs,
où de jeunes plants poussent sur des anciennes
coupes. Ici l'exploitation du bois tient une part importante
dans l'économie locale, et permet à la nature
de se régénérer. L'Uruguay se
préoccupe beaucoup de son environnement et de la
qualité de vie et à ce titre il arrive en
3ème position dans le classement des pays
qui oeuvrent pour la protection de la nature et de
l'environnement. Avant
d'arriver ici, nous ne savions pas à quoi ressemblait
l'Uruguay
une chose est sûre : nous ne nous
attendions pas à une aussi belle surprise : tout est
propre, bien entretenu, la nature est très verte, les
gens sont d'une gentillesse difficile à imaginer tant
qu'on ne l'a pas vécue
je pense que nous allons
passer ici plus de temps que prévu. Nous faisons une
étape à Paysandu pour déjeuner dans un
resto : pour 7,5 € nous avons 1 steack avec garniture, 1
pizza, 1 grande bière ! La route jusqu'aux thermes
est très bonne. Nous nous installons au camping des
"Termas de Guaviyu" sous une chaleur toride. Ce camping est
immense et magnifiquement entretenu et pour 4€/jour, nous
avons des hectares pour nous (presque) seuls,
l'électricité, l'eau et l'accès aux
thermes à volonté et jusqu'à
1h
du matin. C'est dimanche soir, beaucoup de campeurs
lèvent le camp. On trouve un poste internet
très lent mais ça dépanne. Etape aux "Termas de
Guaviyu" |
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Aux Termas de Guaviyu Au
programme, grande lessive, bricolage, bains dans les
piscines d'eau thermale qui sort à 38°. Il fait
une chaleur torride et nous sommes quasiment seuls dans ce
très beau cadre. La nuit suivante est
mouvementée à cause d'un vent très
violent qui se lève au cours de la nuit. Au
réveil le temps est très maussade
ça sent l'orage qui ne tarde pas à arriver et
qui dure une grande partie de la journée. La
température est passé de 39° hier
à 20° aujourd'hui, mais
cela ne nous empêche pas d'aller prendre un bain. Nous
connaissons notre première infiltration d'eau dans
Prosper, autour du lanterneau de la cuisine. Entre deux
averses, nous refaisons le joint au silicone et tout rentre
dans l'ordre
enfin, on l'espère ! En fin
d'après-midi, un groupe de jeune musiciens qui
s'appelle "BUSCA2", passe par là et tient à
nous offrir un exemplaire de son premier CD ainsi que son
calendrier. Merci les jeunes c'est très sympa
et bonne chance. |
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Départ des
Termas de Guaviyu 14° au
réveil mais un temps superbe
on met un peu le
radiateur électrique pour chauffer l'intérieur
de Prosper ! Route très
agréable toute la journée : d'abord elle est
en excellent état, paraît récente
parfois, traverse de jolis paysages de campagne très
verte avec beaucoup d'arbres, tournesols, eucalyptus et
même quelques palmiers en bordure. Et tout le long, ce
ne sont que des saluts des gens, appels de phares des
camionneurs, pouces levés
. Pour déjeuner,
nous nous arrêtons à Paysandu. Un peu
d'internet pour corriger quelques erreurs sur notre site
puis déjeuner au restaurant. Ensuite, en quittant
Paysandu, une moto conduite par un jeune avec son
père à l'arrière nous rattrape et nous
demande de nous arrêter pour discuter avec nous car
ils sont très intrigués par Prosper et tous
ses auto-collants. Julian
et son papa Juan nous guident ensuite dans la ville jusqu'au
centre téléphonique que nous cherchions et au
passage, nous saluons Angelica la maman, qui nous attendait
sur le pas de sa porte car son mari l'avait prévenue
avec le portable. Embrassades, visite de Prosper
que
de gentillesse et de bonheur pour nous. Nous reprenons la
route vers Trinidad et nous arrêtons pour bivouaquer
au bord d'un lac artificiel du barrage de Pas de Palmar.
Site enchanteur, coucher de soleil merveilleux. Seuls au
monde, nous passons une agréable soirée. Etape à
l'Embalse de Pas de Palmar |
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Départ de Pas
de Palmar Au lever, vue superbe
sur le lac et temps magnifique
on apprécie
encore plus les petits déjeuners dans ces conditions
! La route continue
à être agréable, même paysage
qu'hier et toujours autant de troupeaux de vaches et de
chevaux. Arrêt pour déjeuner à Florencio
Sanchez, dans un petit resto, ensuite route vers Rosario
puis Colonia. A l'arrivée, nous passons au bureau
d'information touristique puis nous visitons à pied
le quartier historique : une succession de petites rues
pittoresques et encore pavées, de belles maisons
coloniales, des jolies patios et jardins
Ensuite nous reprenons Prosper pour parcourir
les 10km de route qui longent la côte de Colonia. De
jolies pinèdes abritent des tables pour le pique
nique. Beaucoup de monde le long de cette promenade :
marcheurs bucoliques, marcheurs sportifs, joggers
.
Après avoir fait quelques courses, nous dînons
là, sous les pins avec une belle vue sur la mer.
L'eau est encore marron car nous sommes toujours dans le
delta du Rio Plata. Pour la nuit, nous revenons dans le
quartier historique et stationnons sur le petit parking
à côté du phare, au bout du Paseo San
Gabriel et passons une nuit très calme, au bord du
Rio Plata. Nous apercevons les lumières de Buenos
Aires qui se trouve juste en face de l'autre
côté du rio à 50km exactement. Etape à
Colonia del Sacramento |
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Départ de
Colonia Au lever, grand
soleil et grand calme sur notre petit parking. Route
tranquille au départ de Colonia puis, après
quelques Km, une voiture nous double et nous invite à
nous arrêter. René, un français qui vit
ici 6 mois par an, nous invite chez lui et nous offre
l'apéritif et le déjeuner auquel participe un
ami uruguyen qui parle très bien le français :
Ruben. Très
bon accueil, très bon moment passé en leur
compagnie. Grâce à eux, nous goûtons pour
la première fois aux Chivitos (délicieux
sandwich à la viande). Nous repartons avec du vin et
des raisins savoureux de la jolie treille qui recouvre la
terrasse. Nous reprenons la
route jusqu'à Montevideo. Nous cherchons un endroit
pour passer la nuit, passons au bureau du tourisme, tournons
en ville. Comme il n'y a pas de camping, nous nous garons
devant l'hôtel IBIS le long des ramblas et face
à la mer. Nous nous entendons avec le gardien de
nuit
pas de soucis on peut dormir tranquille, il
veille sur nous. Etape à
Montevideo
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Départ de
Montevideo De
bon matin, nous partons en taxi visiter la vieille ville de
Montevideo. Prosper reste garé devant l'hôtel
IBIS où il ne risque rien. Nous suivons à pied
le circuit touristique qui permet de voir les nombreux et
beaux bâtiments de la vieille ville : le mercado del
puerto, l'église San Francisco, les palacios Taranco
et Salvo, la plaza Zabala, la casa de Rivera, la catedral
Metropolitana, la plaza constitucion et ses brocanteurs, le
Club Uruguay, le teatro Solis, l'immense plaza
Independencia, la casa de Gobierno et bien d'autres
édifices du vieux Montevideo. Après cette
matinée bien remplie, nous revenons à l'Ibis
pour récupérer Prosper et quittons Montevideo
en longeant les quelques 20 Km de ramblas (on dirait la
corniche à Marseille). C'est très joli avec de
beaux immeubles d'un côté, de belles plages de
l'autre. De plus, une large promenade est
aménagée tout le long et semble faire la joie
des nombreux joggers, cyclistes, promeneurs
Pause
déjeuner dans un petit restaurant puis route vers
Piriapolis. Dès l'arrivée, nous faisons un
tour de cette petite ville qui s'étale le long de la
mer. Nous trouvons une lavanderia pour le linge et une
entreprise de recharge de gaz pour refaire le plein. Ensuite
un tour au petit port, puis nous revenons nous poser sur un
parking, juste en surplomb de la plage et de la mer, avec
l'autorisation spéciale du gardien car, en principe,
c'est interdit. Muchas gracias ! c'est agréable,
calme et nous sommes berçés par le ressac. Etape à
Piriapolis
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Départ de
Piriapolis Route
rapide et sans soucis jusqu'à Punta del Este. Au
départ de Piriapolis, nous faisons les vedettes en
suivant une course de VTT ! L'arrivée à Punta
del Este est sympa. Nous passons devant de beaux immeubles,
de belles villas, de magnifiques pelouses et jardins.
Après un passage au bureau du tourisme, nous longeons
toute la côte jusqu'au camping San Rafael.
Après négociation, nous paierons 11 $US la
nuit
c'est cher ! Une fois installés, nous
sortons le scooter et partons nous promener au centre ville
et déjeuner
ici, comme à Colonia, nous
voyons plein de vieilles voitures de collection à
vendre. Soirée calme au camping. Etape à Punta
del Este |
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A Punta del Este Pas d'eau chaude pour
les douches le matin
à ce prix là
nous décidons de quitter ce camping qui ne nous
apporte pas grand chose ! Nous passons au port et au
marché des pêcheurs
et en revenons avec
un joli sachet de camarones frais. Nous observons un long
moment des lions de mer qui, visiblement, ont élu
domicile dans le port et en grands habitués,
attendent que les pêcheurs leurs donnent les restes du
tri des poissons. Certains montent même sur le quai et
se tiennent à côté des pêcheurs,
on sent une grande connivence !
Nous nous installons en bord de mer pour déguster notre
déjeuner royal
que c'est bon ! Nous partons
faire une balade en scooter pour admirer les
résidences, aussi belles les unes que les autres, les
jardins (ou parc selon les cas) magnifiquement
arborés, fleuris et entretenus
on se croirait
presque à Beverly Hills. Vers 19h, nous nous
installons sur un immense parking, face à la mer et y
passons une soirée et une nuit très calme,
nous sommes seuls. Très peu de circulation,
maintenant que la rentrée des classes a eu lieu,
c'est la basse saison et cette ville balnéaire est au
¾ "morte". |
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Départ de
Punta del Este Route
tranquille jusqu'à la Paloma en passant par Rocha. La
Paloma est une petite station balnéaire beaucoup plus
familiale mais
quasi déserte. Nous y trouvons
quand même un cybercafé pour effectuer nos
mises à jour du site et discutons avec le responsable
qui est un fana de voyages et nous pose plein de questions.
Nous partons ensuite repérer les environs pour
trouver un bivouac et nous arrêtons sur le parking
d'un resto de plage, le Puerto Chico, où le patron,
super sympa, vient discuter avec nous et nous dit que nous
pouvons stationner là pour la nuit, il a un gardien
qui garde son resto et nous ne risquons rien. Nous acceptons
car, de plus, le coin est très joli, juste au bord de
l'océan avec la plage immense à perte de vue.
Dans l'après midi nous buvons une bière en
terrasse et discutons avec le patron et un couple d'ami
argentins en vacance ici. La soirée est effectivement
très calme, seul le bruit de vagues et un peu de
pluie troublent la quiétude. Etape à la
Paloma |
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Départ de la
Paloma Route
sympa qui repasse par Rocha puis jusqu'à Chuy qui se
trouve juste à la frontière
Brésilienne. Nous déjeunons d'une parilla puis
revenons un peu sur nos pas pour aller au camping de Barra
de Chuy qui se trouve à 12km de là (dont 7km
de piste). Le camping est sympa, sous les pins, pas en bord
de mer mais il a une superbe piscine que nous essayons sans
tarder. Après dîner, nous allons à pied
au "centre ville" (juste quelques maisons dont un
cybercafé) pour relever nos mails. A croire que toute
la population est rassemblée là, le
cybercafé est presque plein ! Nuit très
calme
le camping est presque vide. Etape à Barra
de Chuy |
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Départ de
Barra de Chuy C'est la St Patricia
! Nous quittons Chuy et
nous dirigeons vers la frontière Brésilienne.
La sortie d'Uruguay se passe en 3mn et 13 Km plus loin,
l'entrée au Brésil est un peu plus laborieuse
: ¾ d'heure quand même ! Petit retour à
Chuy pour faire du change et avoir des réals car nous
avions oublié de le faire et à partir de
là, les péage routiers ne peuvent se payer
qu'en Réals. Nous en profitons pour déjeuner
dans un Churrasco avec buffet libre. Enfin nous prenons la
route vers Pelotas, sans problème, sinon que Prosper
se remet à "guidonner" sévère. Zut et
Zut ! Arrivés à Pelotas nous faisons un
passage rapide au cybercafé et en sortant, nous
sommes abordés par Enrique et son fils José
qui attendaient patiemment a côté de Prosper
car ils voulaient discuter avec les français.
Adorables. Nous discutons un moment avec eux puis ils nous
emmènent à leur station service, nous offrent
à boire, nous font des petits cadeaux et nous
prêtent leur téléphone pour appeler les
parents de Patricia. Ensuite José nous conduit, dans
sa voiture, jusqu'au marché pour que nous puissions
acheter des camarones, car ici ils sont
réputés et de plus c'est la bonne saison et il
y en a des tonnes ! Effectivement,
au marché, des montagnes de camarones de toutes
tailles, décortiqués ou non
un bonheur
pour les amateurs de fruits de mer que nous sommes. Nous
repartons avec nos 2 kg pour moins de 7€. Nous nous
séparons de cette famille attachante après
avoir salué un gentil Monsieur, ancien professeur
d'histoire d'Enrique, qui parle très bien le
français. Route vers Sao Lourenço do Sul. Nous
roulons prudemment car les camions brésiliens sont
les maîtres de la route. Nous nous installons au
camping de Lagoa avec une vue imprenable sur la lagune.
Aujourd'hui on a vu des frangipaniers, ça fait
plaisir ! Ce premier contact
avec le Brésil et les brésiliens est super. Etape à Sao
Lourenço do Sul (Brésil) |
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La
suite sur le è Récit
Brésil |
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