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Histoire d'un coeur qui a fait des siennes pendant notre Tour du Monde.
Cette page a été actualisée pour la dernière fois le 01/02/2006
Bien
sûr nous y avions pensé avant de
partir : et s'ils nous arrivait quelques choses de
sérieux sur le plan de la santé
durant notre voyage ! La preuve,
nous avions cherché une (bonne) solution
pour l'assurance rapatriement. Mais comme
toujours, on pense que ... ça n'arrive
qu'aux autres ! Et bien
non. Nous
étions aux États-Unis depuis une
quinzaine de jours. Nous
avions passé la moitié de ce temps
à faire réparer notre Prosper
à El Paso, juste après avoir
quitté le Mexique d'où nous
arrivions. Soirée
tranquille après une journée
"ordinaire" à rouler tranquillement,
à apprécier ces paysages du Nouveau
Mexique et de l'Arizona. Étape
dans un de ces RV Parks comme il y en a des tonnes
là bas. Nous avions trouvé une place
entre les monstres de motor-homes et Trailers que
nous avions comme voisins. Dîner
léger, puis film DVD regardé sur
notre PC. Soudain vers 22 heures, gêne
bizarre dans la poitrine d'André. Pas
insoutenable, mais soutenue. Rapidement de
très très violents vomissements
surgissent et durent bien 1/4 d'heure. Pas d'autres
douleurs à ce moment
là. Après
ces gros efforts pour vomir, la douleur plus
prononcée est mise sur le dos de ces
efforts. Une douleur apparaît dans le bas de
la mâchoire. Ce sont sûrement les
efforts pour vomir pensons nous
encore. Aucun
soupçon d'infarctus car on a
(bêtement) appris qu'on a mal dans un bras
dans ce cas .... FAUX FAUX FAUX !!! Cela
dépend des cas. André
se couche avec ses douleurs ... qui disparaissent
totalement au petit matin (vers 4
heures). La
journée suivante est (presque) normale. Mais
André se sent très fatigué et
(choses très rare) laisse le volant à
Patricia toute la journée. Plus de
douleurs. Arrivés
à Phoenix en fin d'après-midi, nous
nous posons sur le parking d'un Wal Mart
Supercenter comme cela se pratique beaucoup aux
USA. Soirée
et nuit sans soucis. Lever le
lendemain, petit déjeuner normal et ...
rebelote : douleur, vomissements ... Alors
là André demande à Patricia
d'aller voir une voiture de Police qui "rôde"
sur le parking du Wal Mart, quasi désert
à cette heure, et de leur demander d'appeler
des secours. En effet, le doute est quand
même arrivé à s'instaurer dans
son esprit : et si c'était ...
? Policiers
très efficaces qui appellent de suite par
radio les pompiers qui sont là
3 minutes après, montre en main, avec
un énorme camion (vous savez, ceux que l'on
voit dans les films), mais avec des pompiers bien
équipés en matériel de secours
et apparemment habitués à ce genre de
situation. Intervention
efficace, questionnement pour identifier le mal,
branchement d'un appareil à
électrocardiogrammes, ... et pose d'une
perfusion. Ils
décèlent une attaque préalable
(celle de l'avant veille au soir) qui a
laissé (et pour cause !) des
traces. Une vraie
ambulance des pompiers nous rejoint 5 minutes
après et c'est elle qui emmènera
André dans un grand et tout neuf
hôpital spécialisé qui, par
chance (encore une), se trouve à seulement 5
minutes. Admission
aux urgences et premiers vrais soins
adaptés. Mise en
chambre dans un service de réanimation
cardiaque où André restera 5
jours. Pourquoi 5
jours à l'hôpital seulement
? Parce
qu'ils nous ont pratiquement mis dehors à ce
moment là ! Pourquoi ? Nous
avions une EXCELLENTE assurance rapatriement :
l'IMA. On ne les remerciera jamais assez.
A notre arrivée à
l'hôpital, nous avions indiqué que
nous avions cette assurance, et bien sûr nous
avions pris contact avec elle de
suite. Nous ne
savions pas à l'époque que la limite
de couverture aux USA de l'IMA pour les frais
était de 80.000 Euros. Aussi, les
visites répétées du comptable
de l'hôpital nous réclamant de payer
les frais engagés au bout de 2 jours, puis
3 jours ... ne nous avaient guère
étonnés (mais un peu agacés).
Sur le conseil de l'IMA nous avions
refusé. La limite
des 80.000 Euros (dont l'hôpital avait eu
connaissance de la part de l'IMA) étant
atteinte au 5 ème jour (confirmation que les
soins sont très chers aux USA), et
l'état d'André étant
stabilisé, le médecin nous a
demandé un peu sèchement de quitter
l'hôpital. L'IMA a
alors organisé notre rapatriement en nous
envoyant un médecin et une infirmière
sur place (un grand Merci à eux aussi car
ils ont été adorables !), qui nous
ont ramenés jusqu'à l'hôpital
de Montpellier que nous avions
choisi. En
attendant notre "escorte", l'IMA avait
organisé notre séjour (2 nuits) dans
un Holiday Inn de Phoenix à proximité
de l'hôpital, ... au cas
où. Le retour
(en Business Class, avec le médecin et
l'infirmière dotés de tous les
équipements de surveillance ... au cas
où) s'est effectué dans les
meilleures conditions possibles. Transferts
assistés dans les aéroports (Phoenix,
Los Angeles, Paris, Montpellier), ambulances pour
le départ et à l'arrivée
à Montpellier. Un modèle
d'organisation et de professionnalisme de la part
de l'IMA. Sans oublier les conseils, soutiens,
explications par téléphone des
médecins de l'IMA à Paris que nous
avions plusieurs fois par jour au
téléphone et qui eux étaient
en contact avec les médecins de
l'hôpital. Et
maintenant ? Pour la
petite histoire, André se remet à ce
jour doucement après avoir fait un autre
"syndrome coronarien aigu", 3 mois après
notre retour en France. Au total il aura subit
trois coronarographies, et les médecins ont
constaté que dans son cas (il est vraiment
exceptionnel !), on ne peut pas poser de "stents"
car ses artères sont sur
dimensionnées. Autre phénomène
exceptionnel, l'artère bouchée aux
USA (bouchage vérifié en arrivant
à Montpellier) s'est débouchée
seule avec les divers traitements ! Maintenant,
avec un traitement médical (assez lourd), et
un suivi scrupuleux associés à une
nouvelle hygiène de vie (vous devez bien
imaginer de quoi il s'agit : nourriture, boissons,
sport, ...), tout doit permettre de repartir sur
les routes après un délais de
récupération/réadaptation
raisonnable. Quelques
données pratiques : A propos
de l'assurance rapatriement, nous avions
déjà écrit dans notre page
http://www.chazel.com/pagevisiteameriquesud.htm
ceci : Tel
est notre cas, notre Mutuelle d'Assurances nous
donne l'accès, à certaines
conditions, aux services de l'IMA.
http://www.ima.tm.fr Nous
l'avons dit, l'IMA a été exemplaire
sur notre affaire. Et si vous êtes client,
pour l'assurance de l'un de vos véhicules,
d'une des mutuelles suivantes : vous avez
AUTOMATIQUEMENT droit à l'IMA sans
supplément de cotisation. Qu'on se le dise !
Questionnez votre assurance. Bien
sûr d'autres assurances doivent proposer des
choses équivalentes avec un autre
"opérateur" de rapatriement (Europ
Assistance, Mondial Assistance, ....). A vous de
questionner votre assureur. C'est bien
sûr dans des cas de soucis de santé
comme celui là que l'on apprécie de
comprendre et de parler la langue du pays avec les
secours, l'hôpital, .... Ouf, pour nous tout
allait bien de ce côté. En
guise de .... Tout
aurait été mieux sans ce
problème. Mais les
choses auraient pu être plus
dramatique. A priori,
cela ne va pas nous empêcher de continuer la
route dans quelques mois. Et puis,
nous avons eu à cette occasion la
confirmation que le monde des "campingcaristes" et
des "tourdumondistes" est un monde merveilleux et
solidaire, avec les centaines de témoignages
de soutien et d'amitié que nous avons
reçus de toutes les parties du monde.
Vraiment émouvant et oh combien
réconfortant ! Merci, merci à
tous. Alors
soyons heureux !!!
Pour
l'assurance rapatriement, les 3 premiers mois du
voyage peuvent être couverts par votre
carte de crédit favorite (Visa,
Mastercard, …), et ensuite il se peut que
votre assurance en France, à condition
que vous ayez toujours au moins un
véhicule assuré chez elle, vous
couvre avec un service tel que celui de l'IMA,
….. (4).
