Récit
détaillé Argentine
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Arrivée
à Buenos Aires
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à
Lomas de Zamora (Buenos Aires) |
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à
Lomas de Zamora (Buenos Aires) |
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à
Lomas de Zamora (Buenos Aires) |
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à
Lomas de Zamora (Buenos Aires) |
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à
Lomas de Zamora (Buenos Aires) |
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Départ
de Buenos Aires |
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Départ
de Azul |
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Départ
de Fortin Mercedes |
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Départ
de Puerto Madryn |
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Toujours
à Puerto Piramides |
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Toujours
à Puerto Piramides |
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Toujours
à Puerto Piramides |
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Départ
de Puerto Piramides |
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Départ
de Puerto Madryn |
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Départ
de Playa Union |
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Toujours
à Camarones |
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Départ
de Camarones |
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Départ
de Villa Rada Tilly |
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Départ
de Sarmiento |
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On
reste là |
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Départ
de Villa Rada Tilly |
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Départ
de Caleta Olivia |
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Départ
de l'Estancia la Paloma |
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Départ
de Puerto San Julian |
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Départ
de Rio Gallegos |
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Départ
de San Sebastian (Chili) |
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Départ
de Tolhuin |
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On
reste à Ushuaia |
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Séjour
dans le Parc National Tierra del
Fuego |
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Toujours
dans le parc |
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Retour
à Ushuaia |
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Ushuaia |
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Ushuaia |
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Ushuaia |
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Ushuaia |
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Ushuaia |
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Ushuaia |
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Ushuaia |
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C'est
Noël - Départ d'Ushuai |
La suite sur le è Récit Chili |
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Départ de
Torres del
Paine
Temps
maussade au réveil puis le soleil arrive. Nous
quittons ce parc où nous avons passé un
excellent séjour, même si le temps ne nous a
pas permis de faire les ballades prévues. Mais quand
le soleil est là, c'est sublime et nous avions un
bivouac de rêve
avec des compagnons de
réveillon adorables. Après
100 Km de pistes et une pause déjeuner, passage de la
frontière chilienne puis quelques kilomètres
après, argentine. Formalités assez rapides
malgré la présence de bus devant nous. Encore
quelques petits km de piste et nous retrouvons une belle
route goudronnée toute neuve pour aller vers
Esperanza puis El Calafate. En
cours de route nous avons vu encore de gros troupeaux de
guanacos, de belles familles de nandus et même un petit renard gris qui
nous a tenu compagnie pour déjeuner. En même
temps que la route goudronnée, nous avons
retrouvé les vastes plaines arides de la Patagonie
Argentine. L'arrivée sur El Calafate
permet de découvrir et d'admirer le Lago Argentino
couleur bleu/vert laiteux. Arrivés en ville, nous
retrouvons Eric et Michèle. On fait quelques courses
+ Internet et on va dîner ensemble dans un tenedor libre. Le temps est chaud et
ensoleillé et nous décidons de partir
dès demain au glacier Perito
Moreno pour profiter de ce temps assez exceptionnel dans la
région. Nous passons la nuit dans une rue près
du centre ville. Etape
à El Calafate (Argentine) |
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Départ
d'El Calafate Temps superbe toute la journée on en espérait pas tant. Nous partons pour le Parc National des Glaciers. Bonne route sur 50 km puis 30 km de piste assez mauvaise. A un détour de la route, nous découvrons enfin la merveille des merveilles : le glacier Perito Moreno. Nous pouvons ensuite le voir de très près grâce à des passerelles qui mènent à des terrasses sur 3 niveaux différents. Quelle émotion devant cet immense glacier dont le dessus fait penser à une omelette norvégienne géante et dont les parois abruptes de plus de 60 mètres de haut tombent à pic dans le Lago Argentino. On découvre sur les parois, différents degrés de bleu en fonction de l'ancienneté de la glace. Difficile de décrire toute la beauté de ce panorama sous un soleil radieux, on passe plusieurs heures à l'admirer. Le glacier travaille : il craque, il grince, et lorsque des morceaux de glace se détachent pour tomber dans le lac ça fait un bruit incroyable grâce à l'écho. On déjeune sur le parking puis on retourne l'admirer l'après midi. Le soir, après en avoir demandé l'autorisation à la police, avec Eric et Michèle nous nous installons sur le parking face au glacier pour la nuit le bonheur total ! dans la journée il y a beaucoup de monde, de bus mais le soir c'est le grand calme. A 20 h nous redescendons à la première terrasse avec Eric et Michèle et le ti'punch et le whisky. Et là, le bonheur, tout en buvant l'apéro nous admirons les pans de glaciers qui tombent en quantité suite à cette journée ensoleillée . Le paradis ! Depuis le camping car, nous pouvons continuer à nous gaver de la vue du glacier. Très bonne nuit nos 2 campings car étaient seuls sur le parking. Le glacier craque dans la nuit et nous entendons les bruits provoqués par les chutes de glaces ; c'est féerique. Réveil à 6h30, il fait 11° dehors et le temps est un peu couvert. Mais à 7h30, le soleil apparaît et nous éclaire le glacier sous un autre angle. Une nouvelle incursion à la première terrasse pour l'admirer dans cette lueur matinale et de plus nous avons le Perito Moreno rien que pour nous, seuls au monde que rêver de plus ? Etape
au Perito Moreno |
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Retour
à El Calafate Après
la piste au début, nous retrouvons la bonne route qui
nous ramène à El Calafate. Nous passons au Bureau Touristique
puis nous visitons 2 campings qui ne nous tentent pas. Nous
passons demander à la police où nous pouvons
passer la nuit, ils nous indiquent le parking à
côté du terminal des bus, c'est
sécurisé. Nous profitons d'une lavanderia
pour faire laver notre linge (très pratique, on le
dépose dans la matinée, il est restitué
le soir, propre, sec et plié
pour 2 €). Nous
passons au cybercafé et visitons cette petite ville
avec de belles échoppes artisanales et beaucoup de
jolis maisons ou boutiques en bois. Nous buvons l'apéro
avec Eric et Michèle qui nous ont rejoints.
Après une nuit calme, nos 2 camping-cars repartent
chacun de leur côté. Eux vont remonter par la
route 40 (800 Km de pistes !) et nous, nous retournons sur
la côte atlantique (où la route est
asphaltée) pour remonter et revenir ensuite vers la
région de Bariloche, plus
au Nord. |
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Départ
d'El Calafate Après
les "au revoir" à Eric et Michèle, direction
Rio Gallegos puis arrivée, après 475 km de
route, au camping Isla Pavon à Cte Piedra
Buena. Bonne route avec un vent assez fort.
Nous avons retrouvé la Route 3, ses camions qui nous
saluent, la pampa aride et le vent
Au camping, il y a
peu de monde ce qui est étonnant car en janvier et
février, ce sont les grandes vacances
d'été
austral ! Un peu de pluie et un
peu de grêle saluent notre installation. Nous avons
quand même retrouvé un peu plus de chaleur ici
et ce n'est pas désagréable. Soirée
cinéma : un DVD projeté sur le micro. Etape
à Comandante Luis Piedra
Buena |
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Départ
de Cdte Piedra
Buena Bonne nuit, 10° au réveil, très beau soleil et vent. Nous reprenons la route à travers les grandes étendues de steppes arides avec beaucoup de vent, ce qui oblige à "lever le pied" pour ne pas zigzaguer sur toute la largeur de la route. Arrivés à Puerto San Julian, nous nous installons au camping municipal (comme la dernière fois que nous étions passés par là) après avoir vainement essayé de faire le plein de gaz. Très bon accueil de la charmante gérante qui nous reconnaît. Nous préparons des mails sur un CD puis partons à pied au cybercafé. Echec des envois, Wanadoo a des soucis nous y retournerons demain. Nous en profitons pour nous promener dans cette petite ville de bord de mer. Après dîner, Patricia passe un long moment sur le micro à taper les récits détaillés. De nombreux campeurs arrivent en fin de journée mais la nuit sera calme. Etape à Puerto San Julian |
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Départ
de Puerto San Julian Très beau soleil et pas de vent au réveil à 7h. Une fois prêts, nous quittons le camping et passons par le cybercafé pour effectuer nos envois de mails pas de chance ils sont tous fermés à cette heure matinale. Nous prenons la route et, en croisant un camion, recevons un beau caillou sur le pare-brise qui nous fait un joli petit trou. Nous nous arrêtons et réparons grâce à notre "kit miracle" ! Longue route, bonne mais avec un vent terrible qui oblige à ralentir fortement pour ne pas se déporter. Grande chaleur aussi : vive la climatisation. Nous avons déjeuné dans un petit resto type routier, bon "bife de chorizo", sympa et pas cher. Arrêt à Caleta Olivia où nous essayons, sans succès, d'accéder à Internet. On file vers Rada Tilly où l'on retrouve "notre place habituelle" au camping municipal. Toute la journée nous avons eu beaucoup de trafic sur la route 3, vacances obligent ! Le vent terrible continue à souffler toute la soirée. Etape
à Villa Rada Tilly |
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Villa
Rada Tilly Nuit
moyenne car les argentins sont en vacances et en
profitent
même la nuit ! Journée
tranquille : nous allons à Comodoro Rivadavia en
scooter pour repérer le garage FIAT où nous
avons rendez-vous lundi matin. Nous nous sommes
renseignés à l'Office du Tourisme pour le
remplissage de nos réservoirs de gaz. Nous avons une
adresse
Après une promenade dans la rue
principale de Comodoro, nous déjeunons dans un tenedor
libre, puis retour au camping pour un grand nettoyage de
l'intérieur de Prosper (vive les pistes et la
poussière !!!) A notre arrivée, un "centre
aéré" au complet, animateurs en tête,
nous attendent pour poser un tas de questions sur Prosper,
notre voyage
des jeunes filles veulent
aussi en savoir plus. Des Belges viennent aussi faire la
causette. Sympa tout ça ! En soirée nous
partons balader à pied dans Rada Tilly et voyons
arriver Guy et Carmen. C'est samedi soir et de nombreux
groupes de jeunes s'installent au camping avec leur sono
à fond
ça promet ! |
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Villa
Rada Tilly Nos
craintes étaient justifiées
la musique
à fond a duré toute la nuit, sans une minute
de répit ; à 8h du matin ça continue
toujours
étonnant que les responsables du
camping ne réagissent pas. Puis tout ce beau monde
plie les tentes et à midi il n'y a plus personne. Ce
sont bien des jeunes qui ne viennent là que pour la
nuit du samedi au dimande
(ça leur coûte moins cher qu'une entrée
en boîte de nuit + l'after !). C'est donc un camping à
éviter le week-end. Cette parenthèse
étant fermée, le matin nous sommes
allés à pied au village pour Internet et
quelques courses. L'après midi il fait 35° dans
Prosper, une petite sieste, travail sur la mise à
jour du site, puis nous buvons l'apéro chez Guy et
Carmen. Soirée tranquille et calme
les
bringueurs sont partis ! |
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Villa
Rada Tilly Bonne
nuit, calme et assez fraiche. Nous partons à Comodoro
pour notre rendez-vous chez FIAT. Nous avons pris ce
rendez-vous pour faire vérifier la direction de
Prosper qui, nous semble-t-il, n'a pas aimé les
centaines de km effectués sur pistes. Le garagiste
est très sympa mais
ne trouve rien d'anormal
à notre direction
il faudra surveiller le
niveau du liquide ! Il change le filtre à air qui en
avait bien besoin, refait les
différents niveau et effectue un bon nettoyage
du moteur de Prosper avec l'aide de ses 2 fils qui l'aident
pendant les vacances scolaires. L'épouse du garagiste
qui s'occupe de toute la partie administrative, est
très intéressée par Prosper et nous lui
proposons de visiter l'intérieur
elle est râvie
et toute la famille suit la visite. Après avoir bu le
maté et discuté de notre voyage avec toute la
famille, nous quittons ces gens très chaleureux.
L'après-midi, nous dépoussiérons
Prosper au jet d'eau, puis un peu de lessive et une
soirée calme. Le vent est toujours aussi violent. |
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Départ
de Villa Rada Tilly Très beau soleil au réveil, mais quel vent !! presque du jamais vu et pourtant depuis 2 mois que nous arpentons la Patagonie nous commencons à bien connaître ses vents terribles. Route très pénible donc, on roule doucement et malgré ce c'est vraiment du sport. Nous nous arrêtons après Sarmiento pour déjeuner, plus ou moins à l'abri Prosper se balance tellement qu'on pourrait presque avoir le mal de mer ! Plus loin, nous nous arrêtons pour scotcher les lanterneaux qui menacent d'être arrachés par le vent. Plus loin encore c'est la panne sèche. Il faut dire qu'on frôle les 16 litres au 100 avec ce foutu vent ! Heureusement nous avons notre jerrican et pouvons arriver jusqu'à la station de Gobernador Costa qui se trouve à peine à 7 km ! En Argentine, vu les grandes distances qui peuvent séparer 2 villes et la rareté des stations services entre 2 villes, nous avons un jerrican de gaz oil dans le coffre au cas où notre prudence a été récompensée ! On se pose à 18h30 en face du poste de police de cette petite ville, après avoir fait le plein. C'était la première fois "qu'on faisait le coup de la panne" à Patricia ! Etape
à Gobernador Costa |
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Départ
de Gobernador Costa Lever 9h ! après une nuit bonne et calme. Le vent était parti hier soir va-t-il revenir ? Nous prenons la route 40 en direction d'Esquel. Mais ici, sur ce tronçon, la route 40 est goudronnée Ouf ! même si elle n'est pas avare de trous, de dégradations importantes à certains endroits, ça vaut mieux que de la piste. Et, cerise sur le gâteau, le vent reste très "raisonnable". Arrivés à Esquel, nous nous posons au camping La Rural : très agréable, bien abrité, herbe partout, chacun son barbecue On s'installe bien et pour plusieurs jours. Ce matin on s'est rendu compte qu'on avait un peu abîmé Prosper sur un angle haut arrière, en frottant d'un peu trop près un arbre lors d'une manuvre. A suivre, en attendant on a mis un bon scotch sur la cassure. Nous partons en scooter au centre ville qui se trouve à 2 Km de là pour faire un peu de repérage, quelques courses et un passage au cybercafé. Etape
à Esquel |
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Esquel Nous profitons de ces quelques jours à Esquel, bien installés dans ce joli et très agréable camping, pour effectuer quelques petites réparations sur Prosper et le bichonner un peu, prendre le temps de faire des parillas sur notre BBQ, un peu de farniente, de la lessive. Nous passons également du temps sur Internet et préparons activement la prochaine mise à jour du site. Nous consacrons aussi du temps aux balades à pieds et en scooter pour visiter les environs. Le temps reste ensoleillé, même si quelques matinées débutent dans les nuages ; le vent est toujours présent, plus ou moins fort mais jamais aussi violent qu'en Patagonie du sud. Nous pouvons vérifier une fois de plus que les argentins aiment venir camper en famille le week-end et ne sont pas effrayés à l'idée de monter une tente à 2 ou 3 heures du matin ! Nous avons visité Trevelin, qui nous a déçu car nous nous étions imaginé une cité plus animée, la station de ski de Esquel, La Hoya, qui elle aussi apparaît bien désuète (peut être qu'en hiver, avec de la neige, .). A contrario, Esquel nous est apparu "agréable à vivre". Nous en avons aussi profité pour effectuer quelques réparations sur Prosper, suite aux maltraitements que nous lui avions fait subir : le boiler menaçait de prendre la tangente, un rideau était vraiment malade, le marchepied électrique était en grève (on suppose !), la charnière de la portière côté chauffeur qu'une rafale de vent plus forte que les autres avait cassée, plus d'autres bricoles mais qui ont leur importance pour notre vie au quotidien. Ayant du temps à consacrer au site, nous avons "relooké" tous les récits détaillés et mis à jour quelques nouvelles pages. C'est parfaitement "à jour" que nous quittons Esquel pour faire étape à El Bolson. Pendant notre séjour, nous avons encore pu observer que les Argentins adorent le mate ! Nous les voyons avec leur mate (le récipient) et leur bombilla (pipette qui joue aussi le rôle de filtre) à tous moments de la journée. Nous avons même découvert, dans une station service, qu'il existait de très grandes bouilloires (qui ressemblent à un grand chauffe eau électrique), afin que les clients puissent remplir leur thermos d'eau chaude pour faire infuser l'herbe à mate ! Une institution ! Dans les campings de cette région, très très peu de touristes étrangers. 99,9% des campeurs sont Argentins. Quelques (rares) Chiliens, et encore plus rares des Européens, font les 0,1% qui restent. |
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Départ d'Esquel Avant de prendre la route nous
passons par le locutorio pour
téléphoner, envoyer un fax et voir nos mails
sur internet. Nous espérions pouvoir mettre en ligne
la mise à jour de notre site avant de quitter Esquel
mais Wanadoo n'a toujours pas terminé ses travaux sur
les serveurs
on verra donc plus tard. Des touristes
français de l'Ile de Ré viennent nous saluer
et nous discutons un moment ; ça fait plaisir de
parler avec des français. La route d'Esquel
à El Bolson est très
agréable avec des forêts, des montagnes aux
sommets enneigés, de vastes plaines verdoyantes. Arrivés à El Bolson,
nous déjeunons en ville puis allons nous installer au
camping El Chacra. Nous partons visiter la ville à
pied sous un beau et chaud soleil, c'est petit et mignon
mais pas grand chose à voir. De retour au camping
nous prenons une bonne douche et au retour, nous avons la
surprise de trouver un jeune couple en train de monter sa
tente tout contre Prosper
on n'a jamais vu ça ;
ils plantent leurs piquets carrément sous Prosper.
Patricia va expliquer au gardien du camping que ça
n'est pas possible
rien à faire, ils n'ont pas
la même notion que nous de la promiscuité !
l'important pour eux dans un camping, c'est de pouvoir
disposer d'un "fogon" pour faire leur parilla
et d'une table
quitte à se coller à
d'autres campeurs. Nous récupérons la nuit
payée d'avance et partons en direction de Bariloche.
La route nous offre des paysages et des panoramas
magnifiques avec des lacs sur fond de sommets
enneigés. Nous
bénéficions en plus de la lumière du
soleil couchant
un pur ravissement pour les yeux ! Enfin à 20h30 nous
arrivons à Bariloche : la banlieue pas terrible, mais le
centre semble animé et sympa.
Nous prenons la route qui va au Llao
Llao en longeant le lac Nahuel
Huapi. Route très agréable,
bordée de très jolies maisons, hôtels,
auberges fabriqués en rondins de bois, jardins
très fleuris
on se croirait effectivement en
Suisse. Le premier camping que nous visitons est très
chargé, il y a une longue file d'attente à
l'entrée
nous continuons la route jusqu'au
camping Pétunia qui est complet mais la patronne
très sympa nous propose de passer la nuit sur le
parking juste à l'entrée. Ouf
on va y
arriver ! (il faut dire que Bariloche
est très touristique, c'est la haute saison et de
plus, le camping sauvage est interdit ici). Nous discutons avec un jeune
couple d'argentins, très sympas, qui voulaient nous
souhaiter la bienvenue dans leur pays et avoir des infos sur
notre "Tour du Monde". Etape
à San Carlos de Bariloche
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San
Carlos de Bariloche Nous
laissons Prosper sous bonne surveillance
de la patronne du camping et prenons le bus jusqu'au centre
ville de Bariloche. Nous pensons à Luc et
Corinne qui se sont fait cambrioler leur camping car, ici,
deux mois auparavant. Nous
visitons cette ville très jolie dans son centre.
C'est très commerçant et animé,
très touristique aussi. Le chocolat étant la
spécialité de Bariloche,
de nombreux grands magasins spécialisés en
proposent : ce sont carrément des supermarchés
du chocolat et nous y entrons uniquement pour le plaisir des
yeux ! Nous voyons beaucoup de très belles
constructions en rondins de bois (hôtels, restaurants,
boutiques
) même les supermarchés sont
faits dans ce style. Nous
nous promenons au bord du lac et faisons quelques photos
tant l'environnement est beau. De plus, nous avons un temps
magnifique. Nous déjeunons dans un resto genre pub
irlandais et au moment du café, qui voyons-nous
passer devant le resto : Peter, Helena, Maria et
Andréas. Quel plaisir de les retrouver ici. Nous
prenons le café tous ensemble en nous racontant
mutuellement nos parcours depuis notre dernière
rencontre à Ushuaia. Ils repartent cet après
midi même pour le Chili. Nous nous séparons et
rentrons au camping où nous réorganisons le
chargement de Prosper pour alléger l'arrière
(ces derniers jours nous avions constaté un
"guidonnage" important). Une famille de Coréens vient faire un brin de causette. |
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Départ
de San Carlos de Bariloche Une
toute petite pluie nous réveille à 6h45. En
quittant le camping, nous faisons d'abord le "circuito
chico" qui passe par la pointe Llao
Llao. Des points de vue superbes sur les
lacs, des résidences magnifiques, de la verdure, de
beaux arbres, des fleurs
vraiment un très joli
coin
dommage que le temps soit si couvert. Ensuite,
route vers Villa la Angostura. La
pluie revient assez fort et atteint
son point culminant à notre arrivée dans cette
petite ville très jolie et très animée
malgré le mauvais temps. Nous nous renseignons
à un camping : les prix sont 3 fois plus chers que
d'habitude. Nous repartons et déjeunons garés
dans un coin calme au Puerto de la
ville. Vu le temps, nous
décidons de continuer notre route vers le Chili.
Cette route a la réputation d'être
agréable et d'offrir de très beaux panoramas
mais aujourd'hui, l'horizon est complètement
bouché et nous empêche de les savourer. Le
passage des frontières Argentine et Chili est un peu
laborieux car il y a beaucoup de monde. Nous arrivons enfin
au camping Chanleufu à Aguas
Calientes dans le parc national Puyehue.
Emplacement sympa, au bord de la rivière. Le gardien
du camping, adorable, est aux petits soins pour nous. Un
rayon de soleil pointe son nez vers 18h30, mais presque
aussitôt, grêle, flocons, grosse pluie
La soirée se passe
au sec et au chaud dans Prosper. Etape
à Aguas Calientes
(Chili)
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La suite sur le è Récit
Chili |
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Le
soleil étant toujours là, nous décidons
de quitter la côte Chilienne pour retourner en
Argentine en traversant la Cordillère des Andes. Nous
quittons Renaca et Cesar
Manuel, l'adorable gardien du camping, avec un petit regret.
Au départ, très jolie route
côtière jusqu'à Concon.
L'océan est aussi bleu que le ciel. Nous traversons
ensuite de grandes zones maraîchères,
fruitières et horticoles. Pause dans une station Copec
pour le déjeuner avec, en toile de fond, les Andes
magnifiques. Nous nous rapprochons de ces dernières
et de la frontière en début d'après
midi. Passage du col/poste frontière à 3200
mètres. Les formalités approfondies + visite
du CC prennent une grosse demi-heure. Nous revoilà en
Argentine. Arrêt au Puente del
Inca pour admirer le panorama et voir de près les anciennes
thermes où l'eau sort toujours à 36°.
Arrivée en soirée à Uspallata
où nous commençons par une visite à
l'office du tourisme et une bonne parilla au petit resto typique qui se trouve
juste à côté. Nous nous installons
ensuite au camping municipal
gratuit ! Nous sommes
encore à 1924 mètres d'altitude. La route au
travers de la Cordillère pour arriver ici est super
belle : nous avons aperçu l'Aconcagua dont la partie
supérieure est toujours enneigée et son sommet
(6959 mètres) dans les nuages.
Des montagnes incroyablement colorées et belles se
succèdent. Nous fêtons la St Valentin avec du
champagne rosé Mercier argentin. Etape
à Uspallata (Argentine) |
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Départ
de Uspallata C'est
la St Valentin
et il fait très beau au
réveil. Le
début de la route d'Uspallata
à Mendoza est magnifique. Elle est située dans
une vallée encadrée de montagnes aux multiples
couleurs : ocres majoritaires, gris, blanc, verdâtre,
orange. On imagine le bouleversement qu'a dû
représenter l'apparition de ces montagnes. De plus,
aujourd'hui, l'éclairage par le soleil est optimal.
Sur la fin on rejoint la vallée verdoyante de
Mendoza. Nous allons directement au centre ville, nous nous
garons en face de l'Office du Tourisme et devinez qui frappe
à la vitre ? Christine et Jürgens
incroyable ! nous nous étions donné
rendez-vous à 2 ou 3 jours près et
voilà. Nous allons nous installer
au même camping qu'eux (Las Crurrasqueras
del Parque) dans le Parc San Martin, le
plus proche du centre ville. L'après-midi, nous
partons en ville en scooter à la recherche de pneus
Michelin pour Prosper ; nous les trouvons et convenons de
les faire monter lorsque nous quitterons Mendoza. On navigue
un peu avec le scooter au centre ville pour repérer
les lieux. En soirée on fête nos retrouvailles
avec Christine et Jürgens
autour de l'apéritif accompagné d'empanadas.
Arrivent au camping, Willie et Klaas,
un couple de Hollandais avec qui nous avions passé le
réveillon de Noël à Ushuaia ; ça
fait plaisir de se retrouver comme ça au hasard des
étapes. Nous
passons une très bonne nuit dans une ambiance
africaine : les lions du zoo voisin se mettent à
rugir dès l'aube et réveillent tous les autres
animaux qui ne veulent pas être en reste. Etape
à Mendoza |
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A
Mendoza Il
fait très beau. Nous partons en ville en scooter pour
trouver une laverie, un cybercafé où l'on peut
connecter notre PC, l'Alliance Française.
L'après-midi, nous "repensons" la suite de notre
voyage au Mexique, aux USA et au Canada et nous envisageons
de faire une incursion au Guatemala. Soirée Parilla organisée par Christine et Jürgens,
avec Klaas et Willie et
Fonda leur adorable chienne. Très bonne
soirée, beaucoup d'ambiance autour des récits
de voyage des uns et des autres, accompagnés à
la guitare par Willie qui nous régale de belles
mélodies très bien exécutées. |
|
A
Mendoza Lever
à 8h après une très bonne nuit
africaine. Aujourd'hui on va visiter des bodegas avec
Christine et Jürgens : Bodega
Lopez, grande et industrielle
très
organisée pour les "visite de touristes" et la Bodega
Vina del Cerro
qui, au contraire est une petite bodega familiale et
entièrement artisanale
d'ailleurs leur vin est
bien meilleur et nous repartons chacun avec une bouteille.
Retour au camping en fin d'après-midi et nous partons
en ville en scooter pour déposer le linge à la
laverie et passer à Internet. Soirée calme
avec nos amis, on échange nos bons tuyaux et nos
meilleurs DVD. |
|
A
Mendoza Klaas
et Willie partent ce matin vers le Chili. Avec Christine et Jürgens nous allons déjeuner dans
un tenedor libre que Klaas
et Willie nous avait recommandé. Ce tenedor
libre est assez extraordinaire : pour 12 pesos (environ 3
€), des dizaines et des dizaines de plats à
volonté : des grillades, des salades, des
légumes, de la paella, des pâtes, des plats
asiatiques, du poisson, des fruits, des desserts, des
crêpes. Un régal
gargantuesque !
Après ce bon déjeuner, balade à pied
dans Mendoza pour digérer. Toutes les rues et avenues
sont agréablement ombragées. Les magasins,
à 99% sont fermés jusqu'à 17h (la
sieste est sacrée ici). Très grosse chaleur
actuellement. Retour au camping
il fait 38° !
Soirée apéro avec Christine et Jürgens
on attend un peu la fraîche pour se coucher ! Adresse du Tenedor libre recommandable : Las Tinajas Lavalle 38 à Mendoza. |
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A
Mendoza De
bonne heure, dans la relative fraîcheur matinale, nous
partons visiter le zoo. Très intéressante
visite. Ce zoo est très bien tenu et présente
un éventail pratiquement complet des animaux avec
leurs petits. Beaucoup d'espace pour chaque espèce et
beaucoup de végétation. Retour au camping pour
déjeuner puis après-midi en ville. En fin
d'après-midi, nous recevons la visite de Maksi avec un de ses amis. Maksi
habite Mendoza, il nous avait vu passer en ville à
notre arrivée, avait relevé notre adresse Web
sur Prosper et nous avait envoyé un mail. Nous lui
avions répondu de passer nous voir au camping.
Jeune très dynamique qui fait des études de
tourisme. Nous buvons l'apéro ensemble et passons un
moment très sympathique à discuter avec lui.
Salut à toi Maksi ! Soirée tranquille. C'est vendredi soir et les familles affluent au camping. Il fait très chaud. |
|
A
Mendoza Visite
de Mendoza à pied : les jolies places de l'Independancia,
d'Italia, de Espagna,
les belles avenues très ombragées, les
magasins très actifs en ce samedi matin juste
quelques jours avant la rentrée scolaire. On fait nos achats pour une
bonne parilla et nous invitons Christine et Jürgens
à la partager le soir avec nous. Nous savourons ces
soirées très conviviales en leur compagnie et
les discussions vont bon train. |
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A
Mendoza Encore
une très chaude journée. On bricole sur et
dans Prosper : on répare, revisse
Puis petit
tour en ville en scooter. Pas grande animation sauf dans le
parc San Martin plein de monde : jogging, balades
Au
camping, rencontre avec un cycliste français qui
visite l'Amérique du Sud
respect ! et un couple
d'Allemands déjà vu à Ushuaia pour
Noël. La chaleur est accablante et on manque un peu de
courage pour bouger, alors nous continuons à
préparer la suite de notre périple. |
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Départ
de Mendoza Temps
maussade à 7h15 au réveil. Nous finissons de
ranger toutes les affaires pour partir. Nous faisons nos "au
revoir" à Christine et Jürgens,
sachant que nous ne les reverrons pas avant longtemps car
nos itinéraires divergent à partir d'ici : ils
partent vers le nord et la Bolivie et le Pérou, nous
partons vers l'Est et l'Uruguay et le Brésil. A
la prochaine chers amis ! Nous
nous arrêtons chez Michelin pour faire changer nos
pneus avant. Tout est OK. Ensuite nous allons faire le plein
de gaz. Opération un peu laborieuse mais gens
très très sympas et
persévérants ; on finit par y arriver. On en
tire une bonne leçon : il faut qu'on se fabrique un
raccord avec une purge d'air. Enfin nous prenons la route.
Tout d'abord, nous traversons des zones de vignes et de
vergers, ensuite nous retrouvons les plaines assez
verdoyantes par ici. A Mercedes, après avoir vu que
le seul camping était occupé par la fête
de la musique, nous allons nous poser pour la nuit dans une
station YPF à 1Km de la sortie de la ville. Accueil
super sympa, discussion avec le marchand de glace. Nuit
très très chaude :
30° à 1h du matin, 27° à 7h du
matin
inutile de dire que le sommeil a
été très moyen ! Etape
à Villa Mercedes |
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Départ
de Villa Mercedes Au
départ, nous avons encore l'autoroute puis
très rapidement la belle nationale 7. Nous retrouvons
les grands troupeaux de bovins dans de beaux pâturages
verts où poussent naturellement des herbes de la
Pampa avec leurs plumeaux argentés ou
rosés
c'est normal car la RN7 longe la province
de la Pampa. Ensuite le paysage se transforme pour
ressembler étrangement à notre camargue.
Pour déjeuner nous nous arrêtons dans un petit
resto au bord de la route où pour 10 pesos par
personne (2,5 €), nous avons un repas complet. Bonne route
jusqu'à Colon par la route 8. Paysage de vastes
plaines plantées de soja, donc verdoyantes. Nous nous
installons au camping Club Alianza
; très bien : beaux emplacements ombragés, un
lac artificiel, grande piscine. On apprécie car il
fait 32°. Très
bonne nuit avec une fraîcheur toute relative mais au
moins ici, contrairement au parking de la station, on peut
tout ouvrir pour laisser passer l'air. Etape
à Colon |
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Départ
de Colon Très
beau temps au réveil à 7h, ça va encore
cogner aujourd'hui ! Nous quittons Colon par la route 8 et
continuons à longer d'immenses plaines de culture de
soja. Certaines zones sont des cultures
expérimentales appartenant à des grands
laboratoires de recherche agronomique et
génétiques
ça sent très
fort les OGM ! Nous nous arrêtons à Pergamino
chez Michelin pour changer nos 2 pneus arrière cette
fois et faire réparer le pare-brise qui avait un bel
impact. Nous en profitons aussi pour acheter le
nécessaire pour fabriquer une purge au tuyau de
remplissage du gaz. Nous reprenons la route en direction de
Buenos Aires et constatons que malgré ses 4 pneus
neufs, Prosper vibre toujours très fort à
60-70 Km/h
ça va être plus
compliqué que prévu ! Arrivés
à Buenos Aires, nous nous dirigeons directement vers
le parking indiqué par des camping-caristes. Super
bien placé, à deux pas du centre ville. Deux
autres camping-car sont déjà là.
Le parking est assez petit et se trouve juste à la
sortie du débarcadère des cargos, à
droite (angle de Comodore Py et Ing. Quartino) 7
€/jour entrée par les panneaux jaunes. Pas
vraiment calme car fréquenté par les gros
camions qui passent la nuit là avant de charger ou
décharger et proche des grandes avenues. Mais
très pratique et ombragé par des peupliers
immenses. Etape
à Buenos Aires |
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A
Buenos Aires Nuit
très moyenne car grosse chaleur, le
thermomètre ne descend guère en dessous de
30° ; beaucoup de moustiques aussi
car il y a beaucoup d'humidité dans l'air. Aujourd'hui
ballade dans le microcentro avec un long passage par Internet
pour charger le site chez notre nouvel hébergeur : Oxito. Les
rues piétonnes du centre sont remplies de monde. Les
galeries commerciales sont superbes et les boutiques
nombreuses. Ca respire un air différent de ce que
l'on a vu en Argentine jusqu'à maintenant : plus
d'argent et de moyens. De retour au camping-car, un gros orage éclate et rafraîchit l'atmosphère ça fait du bien. |
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A
Buenos Aires Seulement
25° au réveil à 7h ! Ce matin nous allons
au garage FIAT auquel nous avons
téléphoné hier, toujours pour le
problème de vibration
on croise les doigts !
Bilan de la visite au garage et des essais effectués
: problème de transmission, cardans et/ou axes tordus
? on ne sait pas encore. Nous reviendrons lundi matin
dès 8h et ils s'attaqueront au problème. Après-midi
et début de soirée en ville. Très
animé vers 19h avec les danseurs de tango dans la
rue. Certains sont superbes ! Soirée calme et bonne nuit assez fraîche. |
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A
Buenos Aires Le
matin, ballade dans le microcentro
puis à 13h visite guidée du
Théâtre Colon. Nous commençons par le
sous-sol, immense, où sont fabriqués et
stockés les décors, les ateliers de confection
des costumes (qui travaillent même en ce samedi), les
vestiaires où sont rangés les costumes des
différentes pièces ainsi que des centaines de
paires de chaussures et de bottes de toutes époques,
des chapeaux en tous genres, coiffes, diadèmes
.
Ça fait rêver. Nous voyons aussi de nombreuses
salles de danse où se déroulent des
répétitions de ballets. Ensuite, le clou de la
visite, la grande salle du théâtre, magnifique,
très richement décoré avec ses
étages de loges élégantes et la loge
présidentielle. Au plafond, une magnifique coupole
peinte. Un très bon moment et une visite très
intéressante. Ensuite nous remontons l'immense avenue
9 de Julio (la plus large avenue du monde avec ses 125
mètres), jusqu'au quartier Recoleta
où se trouvent, entre autre, l'Ambassade de France
dans son superbe pavillon. Ce quartier, avec ses immeubles
magnifiques, ses galeries de peinture, ses grands arbres le
long des avenues, respire le luxe.
Y-a-t-il (au moins) 2 Argentines ? nous sommes tentés
de répondre oui, après ces visites de Buenos
Aires centre où les belles boutiques sont
légions, les beaux immeubles nombreux, les gens ont
des allures "aisées". Tout ceci contraste avec ce que
nous avions vu jusqu'alors. Nous revenons au CC les pieds bien fatigués. Le camping car allemand est parti ce matin et les suisses avec leur super Mercedes 6 roues, sont partis ce soir sans même nous dire au revoir Au fait, pour l'anecdote : pour le prix de leur super Mercedes, on peut s'acheter 20 Prosper oui 20 Prosper ! son poids : 17 tonnes ! |
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A
Buenos Aires Aujourd'hui,
promenade dans le quartier San Telmo
avec ses antiquaires, ses artisans, des airs de tango qui
sortent par toutes les fenêtres, son marché sur
la plaza Dorrego avec des danseurs de tango, ses
peintres. Ambiance super sympa. Déjeuner dans un
petit resto qui borde la place. Ensuite, toujours à
pieds, nous remontons vers Puerto
Madero. En passant, nous pouvons admirer la casa de Gobierno
où siège le gouvernement. Nous longeons les
quais de Puerto Madero où
une belle promenade a été
aménagée, beaucoup de restos et cafés
chics, le yacht club, le Hilton, de nombreux sièges
de sociétés
Promenade agréable,
il fait beau et chaud. Nous revenons au CC, ravis de toutes
les choses super jolies et intéressantes que nous
avons vues aujourd'hui. |
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A
Buenos Aires Température
assez fraîche au lever à 5 h ! Nous partons au
garage Fiat à 6h car il se trouve à l'autre
bout de la ville et nous voulons passer avant les
embouteillages. Nous y sommes à 7h et attendons
l'ouverture. Démontage de la transmission Prosper se retrouve sur cales les pièces seront prêtes en fin de journée. Nous prenons un taxi pour aller visiter le quartier de la Boca et plus particulièrement le Caminito, l'une des rues les plus célèbres de Buenos Aires où sous l'impulsion du peintre Quinquela Martin, les habitants de la rue ont peint leur maison de toutes les couleurs. De plus, la municipalité a autorisé les habitants du quartiers (ayant une forte fibre artistique) à exposer leurs uvres devant leur porte. Aujourd'hui, ça donne une rue très colorée où les artisans et les peintres sont au coude à coude. Nous déjeunons dans un petit resto du quartier et retournons au CC vers 15h. Il faudra attendre jusqu'à 17h pour qu'il se passe quelque chose : les pièces sont revenus de "réparation", certaines parties ont été remplacées et d'autres redressées. On "remonte" Prosper, on part l'essayer avec le "Jefe" c'est mieux mais pas parfait, il reste toujours un petit balancement. Rendez-vous pris pour demain matin 8h. Nous passons la nuit sur le parking de la station service qui se trouve juste à côté de Fiat. |
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Départ
de Buenos Aires
Bonne
nuit grâce aux boules Quies
car beaucoup de trafic. Au lever il fait seulement
17°
un vrai bonheur ! Nouvelle
journée qui démarre chez Fiat ; au programme :
vérification des accroches du moteur. On change un
support, on fait un essai sur autoroute : toujours pareil !
On pense qu'une des pièces changée ou
réparée hier n'est pas bonne. On redémonte, on renvoie la pièce
en atelier
on attend jusqu'à 18h. La
pièce revient on la remonte, on part essayer avec le Jefe et, Oh miracle ! tout est parfait
on en pleurerait presque de joie ! On
demande la facture et à tout hasard on demande si la
garantie peut jouer. Et Oh ! Deuxième miracle ! un
représentant de FIAT Argentine est là, Felix Mateo Ferraiolo,
Responsable des services techniques de Fiat Argentine et en
3 coups de téléphone, il règle tout
ça et nous annonce que tout est pris en charge par
FIAT. On n'en croit pas nos pesos ! Muchas gracias au "Jefe" Jorge Garcia, le chef de service de Fiat
Directorio, à Felix
Mateo et à toute l'équipe technique qui,
pendant 2 jours, a été super compétente
et de plus super sympa avec nous. VIVA FIAT ARGENTINA ! Nous
prenons la route aussitôt, en direction de Zarate
et nous passons la nuit à l'entrée de cette
ville dans une grande station YPF. Nuit super calme, au
milieu des camions et en plus il fait frais ! Etape
à Zarate |
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Départ
de Zarate Au
départ de Zarate, nous passons les 2 ponts (à
péage : environ 12 pesos argentins), qui enjambent
les 2 bras du Rio Parana puis
traversons la zone marécageuse du Delta
ça ressemble à l'Amazonie, c'est très
vert et très agréable. Nous passons plusieurs
contrôles de police et nous faisons "gronder" car nos
phares ne sont pas allumés alors que c'est
obligatoire de jour comme de nuit. La route est très
bonne jusqu'à Gualeguaychu et la frontière que nous
passons rapidement. C'est une frontière commune
Argentine-Uruguay et toutes les formalités pour les 2
pays (polices, douanes, contrôle sanitaire) se font
dans la même pièce. Avant cela, nous avions
dégusté notre ultime parilla
Argentine dans un charmant petit restaurant avec une non
moins charmante serveuse, toute heureuse de la pièce
d'1 € que nous lui avions donné pour sa collection. Dès
la frontière passée, l'Uruguay nous
plaît : jolis paysages verdoyants,..
Nous allons jusqu'à Mercedes, visite du petit centre
ville, passage dans un distributeur de billets et nous nous
rendons dans le seul camping de la ville où les
transistors hurlant nous incitent à aller voir
ailleurs. Avant de quitter le camping, nous avions eu
l'occasion de discuter avec un couple d'Uruguayens parlant
un excellent français et nous recommandant quelques
jolis coins dont "las Canas" qui se trouve juste à
côté de la frontière. Nous
décidons donc de revenir sur nos pas et d'aller voir
ce grand complexe qui se trouve au bord du Rio Uruguay.
Très sympa, à l'intérieur de ce
complexe qui ressemble à une véritable petite
ville, nous pouvons nous poser "en sauvage" au bord du rio
qui ressemble à un immense lac dans cette partie avec
une belle plage de sable fin. Nous aurons même en
prime un coucher de soleil splendide. En soirée nous
recevons la visite d'un couple d'argentins en vacances qui
admirent Prosper et viennent le visiter et faire la causette
avec nous. Ces contacts spontanés sont vraiment
adorables et nous réjouissent chaque fois. Etape
à Las Canas (Uruguay) |
La suite sur le è Récit
Uruguay |
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Départ
de Foz de
Iguaçu
Passage
de la frontière un peu laborieux pour l'entrée
en Argentine. Comme à chaque fois il faut faire le
certificat d'importation temporaire de Prosper et du scooter
et lister tous les appareils électroniques que nous
possédons avec numéros de série
.
Nous arrivons très rapidement à Puerto
Iguaçu qui se trouve seulement à quelques
kilomètres de Foz de
Iguaçu mais de l'autre côté de la
frontière. Nous déjeunons au resto et
dégustons notre première parrilla ! Nous allons ensuite nous installer
au camping Viejo Americano
à 3 Km de la ville sur la route 12. Très beau
cadre de verdure et nous sommes seulement avec 2 autres CC
argentins. Soirée cool. Etape à Puerto
Iguaçu (Argentine) |
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Puerto Iguaçu
Après une bonne nuit très calme,
nous partons visiter les chutes du côté
argentin. Le soleil n'est pas trop au rendez-vous mais les
ballades sur les passerelles et en petit train sont sympas.
Une belle promenade pour aller d'un point de vue à un
autre, au milieu d'une forêt tropicale luxuriante. Les
chutes sont aussi très belles de ce côté
et nous pouvons dire que nous les avons
photographiées sous toutes leurs coutures ! Soirée tranquille avec projection d'un
film. |
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Départ
de Puerto Iguaçu
Nous quittons Puerto
Iguaçu dans la matinée et commençons
à traverser la province de MISIONES. La route
est très belle toute la journée ; la
forêt tropicale et la terre rouge continuent à
nous accompagner. Nous nous arrêtons à Puerto
Rico pour déjeuner dans une super churrascaria : MATIAS
à
recommander car l'accueil, le service et la nourriture sont
extra (pour un prix très attrayant). Nous faisons
aussi un long arrêt à Internet avant de nous
arrêter dans une station service YPF pour la nuit. Le
poste de gendarmerie est au bout du parking
nous
sommes sous bonne garde ! Etape
près de Jardin America
|
|
Départ
de Jardin America
Assez bonne nuit, beaucoup de mouvements de
camions mais avec les boules Quies
ça va ! Route vers San Ignacio et les ruines de son
ancienne mission Jésuite. Depuis le Pantanal et même avant, la terre rouge
nous poursuit ! La terre est réellement très
rouge et de ce fait l'intérieur de Prosper prend des
couleurs. Très
belle et bonne route jusqu'à Posadas. A San Ignacio,
nous visitons les ruines de la mission qui était
aussi grande qu'un village: intéressant et
très bien sous ce beau ciel bleu. A Posadas,
arrêt Internet. La situation en Bolivie se
dégrade et Christine et Jürgens
(qui y sont en ce moment) nous informent qu'ils vont filer
aussi vite que possible vers le Pérou. Après
Posadas, le paysage change radicalement, fini les
forêts de ce matin, place aux vastes plaines comme
l'Argentine sait les offrir, avec des lignes droites
à perte de vue. On roule
on roule
jusqu'à ce qu'on trouve une station YPF, vers 20h30
à l'entrée de la ville
OUF ! Etape
a Presidencia R. Saenz-Pena
|
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Départ
de Presidencia R. Saenz-Pena
La route se dégrade très vite
après notre départ matinal. Le soleil ne se
lève qu'à 7h30. La terre a changé de
couleur : elle est marron ! De grandes étendues, de
grands troupeaux, c'est encore le pays Gaucho et toujours
ces petits saluts sympas des camionneurs que nous croisons. Route dans un état abominable de Pampa
de los Guanacos jusqu'à Monte Quemado,
soit 60 Km où il faut choisir dans quel
trous passer, sans compter les déformations
importantes, les bords très irréguliers et les
endroits où le bitumes a carrément disparu !
Ensuite la route est soit très moyenne soit à
nouveau bien dégradée. Pénible de
rouler ! Elle redevient bonne sur les 100 derniers
kilomètres. Arrivés à Salta, nous
allons nous installer au camping municipal Xamena
et avons le plaisir d'y retrouver Olaf et Stephanie,
les jeunes allemands que nous avions déjà
rencontrés à la péninsule
Valdès. Un bon plat de spaghettis pour se remettre de
cette longue étape de 665 Km et soirée cool. Aujourd'hui, pour la première fois,
à l'occasion de deux contrôles de police, le
premier policier nous a demandé de l'argent pour
participer à l'achat de peinture pour repeindre le
poste de police, le deuxième nous a demandé un
"présent". Dans les 2 cas, avec un sourire mais
fermement, nous avons répondu non ! et nous sommes
partis. Etape
à Salta
|
|
Salta
Bonne nuit. Comme nous sommes à plus de
1100 mètres d'altitude, nous retrouvons une
fraîcheur bienfaisante la nuit. Juste à
côté du camping il y a un cybercafé et
un supermarché. Nous allons relever nos mails. La
situation en Bolivie n'évolue pas dans le bon sens.
Nous allons être obligés de "zapper" la Bolivie
pour le moment et d'aller au Chili. Pas de nouvelles de
Christine et Jürgens
nous sommes un peu inquiets. Soirée tranquille
à discuter avec Olaf et Stéphanie. |
|
Salta
Toujours très beau temps. Nous partons
en taxi pour visiter le centre ville. Très
animé et très commerçant. De beaux
bâtiments de l'époque coloniale, surtout
utilisés aujourd'hui par des administrations,
entourent la place 9 de Julio, magnifique avec son jardin au
centre, bordé d'orangers. Deux longues rues
piétonnes fourmillent de monde. C'est une ville
agréable à taille humaine. Au hasard des rues,
on découvre aussi de belles maisons coloniales.
Retour au camping en milieu d'après midi. En
soirée Martina et Manfred, un des jeunes couples
suisse, nous invitent tous pour fêter leur
400ième jour de route. Bon vin argentin
pour fêter ça ! Coucher à 1h du matin
car il commence à faire très frais dehors. Au
fait, aujourd'hui, nous avons reçu un mail de Jürgens
et Christine. Ils sont bloqués à Cochabamba en
Bolivie
mais dans un super hôtel et tout va
bien, ils attendent simplement la fin des bloqueos
pour reprendre la route. |
|
Salta
Lever à 10h !! temps couvert. Les deux
couples suisses partent. Nous retournons au centre ville,
cette fois en scooter, pour visiter un peu plus large et
prendre des photos. Après midi et soirée
tranquilles. |
|
Salta
Nous partons en ville pour gérer la
lessive, la banque et la poste. L'après-midi nous
prenons Prosper pour refaire remplir nos réservoirs
de gaz dans un centre de remplissage. Ils ne pouvaient pas
le faire à partir des bouteilles pour des raisons de
sécurité alors ils l'ont fait à partir
du camion ! super et très rapide. Ensuite vidange et
changement de tous les filtres, Internet, laverie
. De
retour au camping, nous passons un moment avec un couple de
camping-caristes allemands : Wolf et Ilona OGOREK, très sympas et sur les
routes depuis de nombreuses années et en
Amérique du Sud depuis près de 5 ans. Soirée tranquille au cours de laquelle
arrivent des français de Haute Savoie en Land Rover.
Nous passons un long moment à discuter avec Philippe
(sa femme et sa fille dorment car la journée a
été épuisante pour eux). Nous
parlons
de voyage évidemment et
échangeons des "tuyaux" divers et variés.
Très sympa et quel plaisir de pouvoir discuter en
français. |
|
Départ
de Salta
Nous retrouvons Philippe et Géraldine et
leur fille Tifanie. Tout en buvant le café, nous
continuons à discuter un long moment avec eux. Leur
expérience de l'Afrique est passionnante et nous
espérons vraiment les retrouver sur notre route pour
continuer à discuter. Tifanie
qui a 11 ans apprécie beaucoup le voyage et mesure la
chance qu'elle a de pouvoir mener cette vie là. Mais
il est l'heure de partir et nous prenons la route de San
Salvador de Jujuy. Nous choisissons celle qui passe par la
Caldera puis El Carmen (la route 9)
certes elle est
étroite et tortueuse mais pittoresque et offre de
beaux panoramas. Arrivés à San Salvador de
Jujuy, nous faisons une promenade en ville pour visiter le
centre et sa très jolie place avec de beaux
bâtiments
coloniaux ! Nous continuons ensuite la
route jusqu'à Yala qui se trouve à 19 km au
nord pour faire étape au camping El Refugio
très agréable et nous sommes seuls au milieu
des chevaux. Etape à Yala (près de San
Salvador de Jujuy) |
|
Départ
de Yala
Très beau temps au lever mais 12°
seulement. En quittant Yala nous prenons de l'altitude
calmement, en parcourant la Quebrada de Humahuaca.
Magnifiques paysages, des montagnes ocres, vertes, grises ;
route très bonne, on passe la vallée des
couleurs. Arrêt à Tilcara
et visite du centre de cette petite ville où les
maisons en pisé dominent, marché artisanal et
visite du musée archéologique, très
complet et intéressant. Passage par la panaderia
typique et le petit marché municipal pour acheter
quelques légumes. Nous continuons ensuite notre route
vers Humahuaca avec halte
déjeuner juste après avoir passé la
ligne du tropique du Capricorne à 2685 mètres
et au pied des merveilleuses montagnes colorées. Nous
sommes dans l'Argentine Andine et c'est superbe ! Les tubes,
boîtes hermétiques, bouteilles commencent
à faire "pschitt" quand on les ouvre à cette
altitude. Visite de Humahuaca
à pied, petite ville tout en pisé, très
typique avec un petit marché artisanal. Nous
décidons de revenir à Tilcara
pour nous poser à son camping "El Jardin" avant de
retourner au marché artisanal où Patricia
s'offre un poncho en laine d'alpaga et une écharpe.
Soirée cool. Etape
à Tilcara
|
|
Départ
de Tilcara
En route vers Susques
et le Chili. Hier nous avons vu sur Internet que la
situation en Bolivie se dégradait plutôt. Donc
pas de regret. 15Km environ après avoir quitté
Tilcara, nous trouvons l'embranchement de la
route 52 qui mène au Paso de Jama,
frontière avec le Chili. Et là, commence une
de nos plus belles étapes sinon la plus belle, depuis
que nous sommes partis de France. Toute la journée
nous sommes allés d'émerveillement en
émerveillement. Ce NOA (Nord Ouest Argentin) est
vraiment exceptionnel. La route, au début, grimpe
rapidement après le village de Purmamarca où nous pouvons
déjà apercevoir une roche multicolore. La
route est très bonne et Prosper grimpe
allègrement vers les 3000 et au-delà. Juste un
peu de fumée noire car, avec l'altitude, le gasoil ne
se consume pas totalement et un léger"cliquetis",
juste pour rappeler que le moteur lui aussi manque
d'oxygène. Pendant toute cette montée, les
roches offrent une grande variété de couleurs
allant du blanc au noir en passant par le vert, rose, ocre,
rouge,
Un enchantement. De plus, toutes nos cartes
indiquaient que cette partie devait être du ripio. En fait, c'est une route quasi neuve
qui nous est offerte. On continue la montée dans ce
paysage très minéral pour passer un col
à 4170 mètres. Re-descente
avec la vision superbe de la SALINE GRANDE où nous
nous posons dessus pour la pause déjeuner à 3415 mètres.
Ensuite, toujours très belle route qui nous permet de
découvrir les sommets enneigés au loin, une
nature plus aride où nous voyons nos premiers lamas,
des troupeaux de guanacos, des zorros. La terre elle aussi suit les couleurs
de toute la palette. Puis la route remonte vers Susques
qui se trouve à 3600 mètres. Toujours en nous
repaissant de merveilleuses surprises de beautés
minérales à chaque virage. A Susques,
nous tournons 3 fois dans ce petit village pour chercher la
douane, la trouver, mais ne pas nous y arrêter sur le
conseil d'un policier local. Triste décision !!!
(voir plus loin). Nous reprenons la route vers le Paso de Jama
à 4387 mètres qui marque l'entrée au
Chili, nous qui ne sommes pas sortis "administrativement"
d'Argentine. Mais là, point de douane, car elle se
trouve à 165 Km de là, à
l'entrée de San Pedro de Atacama. Difficile de décrire ces paysages
grandioses que nous trouvons en "naviguant" entre 4500 et
4900 mètres pendant près de 100 Km. Seuls 25
Km de ripio et une vitre
latérale éclatée par un caillou
gentiment envoyé par un camion qui nous croisaient,
viennent troubler
l'état de grâce dans lequel cette nature
exceptionnellement belle (on se répète, mais
c'est tellement vrai) nous plonge. Des salines, lagunes, roches de toutes les
formes, couleurs, des vues à l'infini, des canyons,
des dunes de sable (mais oui !), des sommets arrondis, le
tout sous un ciel bleu très pur et une
température aux environ de 7° à cette
altitude. Bien sûr, l'appareil photo ne chôme
pas. 40 Km avant San Pedro de Atacama, la route se
décide enfin à descendre au travers d'un
paysage quasi lunaire puis une steppe colorée en
jaune au pied du volcan Licancabur
qui trône à 5916 mètres (on passe
à 51 Km de la Bolivie). Le soleil nous fait ses
adieux pendant cette rapide descente (2300 mètres de
dénivelé en 25 Km) et nous voilà
arrivés au poste de douane
. Chilien (et
uniquement chilien) !! On nous explique que nous ne pouvons
pas rentrer au Chili avec un véhicule sorti
illégalement d'Argentine
Nous leur expliquons
notre histoire de Susques et ils
sont prêts à nous aider ; ils envoient un mail
à leurs collègues argentins à Susques
et
tout s'arrange dans la soirée. Les Argentins
autorisent les Chiliens à faire les papiers
nécessaires pour notre sortie d'Argentine..
Ouf ! sympas les douaniers ! Mais pendant l'attente de la
réponse, nous sommes "condamnés" à
stationner et dormir, dans Prosper quand même, au
poste de douane sur un petit parking. De plus, le service
sanitaire, sympa, nous laisse la soirée pour faire
disparaître du congélateur les steacks et filets de poulet que nous avions
oubliés de "planquer". Leur gentillesse va
jusqu'à nous autoriser à garder nos petites
plantes voyageuses qui décorent Prosper (une vient de
Norvège, l'autre du Brésil). Tout au long de la journée, le long de
la route, nous avons vu des habitations en terre. Ici ou
là, quelques habitants vivant très
pauvrement avec quelques animaux (vaches, moutons, lamas).
Nous avons donné un peu d'argent pour prendre en
photo des lamas. Etape à San Pedro de Atacama
(Chili) |
La suite sur le è Récit Chili |
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