Récit détaillé Australie


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10/07/2007

Départ de l’Ile de la Réunion

Départ matinal de St Leu : Stéphane nous emmène à l’aéroport de St Pierre d’où nous décollons à 6h30. Arrivée à l’Ile Maurice  40 minutes plus tard et attente jusqu’à 10h30, heure prévue du décollage vers Perth sur Air Mauritius. Mais c’était sans compter sur une attente supplémentaire d’1 heure dans l’avion pour des passagers en transit !
Enfin, vol sans problème jusqu’à notre destination où nous arrivons à 20h locale (décalage de +6h avec la France et +4h avec la Réunion). Et là, chose rare, l’accueil au poste de police de l’aéroport est souriant, courtois, échange de quelques propos et souhaits de bon séjour ! Aucun contrôle particulier ni fouille. Juste une question : « avez-vous apporté de la nourriture de France ? »
Petite galère pour trouver, sur le parking de l’aéroport, la voiture de location réservée sur Internet et nous voilà partis pour les 15 km qui nous séparent du centre ville où se trouve notre hôtel (Criterion Hotel dans Hay street), lui aussi réservé sur internet et en plein centre ville juste à côté de la zone piétonne. Juste quelques moments d’adaptation au volant à droite et à la conduite à gauche ! pas évident surtout de nuit, mais tout se passe bien, nous nous repérons bien et trouvons l’hôtel sans problème.

Arrivée à Perth - Australie

Du 11 au 14/07/2007

A Perth

Nous partageons ces 4 jours entre une visite à notre transitaire à Fremantle, la visite de Perth et de ses environs, du shopping… La mauvaise nouvelle du moment c’est que notre Prosper n’a pas embarqué du Havre à la date prévue (contrairement à ce qu’a dit notre transitaire du Havre : un de plus qui nous déçoit !) mais 8 jours plus tard. Conséquence, nous aurons à attendre 8 jours de plus ici ! Bravo !
Nous décidons de mettre à profit ces 8 jours pour visiter plus avant le sud de Perth que nous quittons le samedi 14 au matin.

De ces premiers jours et prise de contact avec ce beau pays, nous retiendrons que :

Les gens sont sympas et prêts à rendre service dès qu’ils le peuvent : en témoignent ces jeunes femmes à l’aéroport à notre arrivée qui ré-ouvrent leur boutique, réinstallent leur téléphone pour nous permettre de téléphoner à notre loueur ! en témoigne ce responsable du centre de contrôle des véhicules où nous sommes passés pour anticiper ce que nous aurions à faire et qui nous donne sa carte en nous précisant « si vous avez quelques problème que ce soit, n’hésitez pas à m’appeler » ; en témoignent également les sourires, phrases gentilles dans les commerces, les restos, … tout cela fait du bien !

Les prix paraissent au global légèrement inférieurs à ceux pratiqués en France, dans tous les domaines.

Perth est une ville agréable et animée ; la population asiatique y est très importante au point qu’il serait presque difficile de manger autrement que chinois, coréen, indonésien ou japonais dans le quartier du centre ville autour de notre hôtel.

L’hiver est raisonnablement frais (10° la nuit et 20° dans la journée) et cet hiver, ici, dure de juin à août, mais le soleil brille le plus souvent.

C’est le pays du surf, des véhicules 4x4 (majoritairement des Toyota !) avec pare-buffle (ou plutôt pare-kangourous ?) et du coca-cola à gogo comme partout !

14/07/2007 au soir

A Perth de nouveau

Nous sommes revenus au point de départ ou presque. Après avoir roulé vers le sud en longeant le plus possible la côte, nous avons essayé en fin d’après midi de trouver un hôtel. Peine perdue : tous affichent complet et archi-complet pour cause de vacances scolaires. Ce que nous ignorions (ou avions zappé !). Et donc nous sommes revenus vers Perth et après de nombreux arrêts à des hôtels ou motels, nous avons trouvé un motel un peu sordide mais bienvenu pour nous permettre de passer la nuit ailleurs que dans la voiture.

Du 15 au 21/07/2007

A Perth et environs

Première préoccupation ce matin : trouver un bon hôtel, si possible au bord de l’océan, pour la suite de notre attente à Perth.
Après un essai avorté d’une chambre vue mer etc… de toute beauté, nous atterrissons dans un hôtel d’assez bonne tenue avec vue sur l’océan. Nous sommes soulagés.
A partir de là commence notre séjour d’attente fait de longues ballades au bord de l’océan sublime, de visites dans les environs, de shopping, de farniente, de petits restos, de fruits de mer, de mise à jour du site, de ….. tout et rien qui font passer le temps de manière assez agréable, le temps par ailleurs étant très beau et ensoleillé la plupart du temps.
Nous suivons régulièrement sur internet (on a du WIFI dans la chambre) l’avancée du Trinidad, le cargo qui amène Prosper jusqu’ici.

Nous assistons aussi à de magnifiques couchers de soleil sur l’océan.

22/07/2007

A Perth

Est-ce vraiment le grand jour ? on y croit !
Le Trinidad doit accoster à 16h foi d’Internet. Dès 14h, on va se poster en bord de plage près du port de Fremantle. Et Oh miracle : vers 15h, la grosse masse du Trinidad (qui ressemble à un fer à repasser géant) sort de la brume au loin. Nous suivons toute son approche, puis plus tard sa mise à quai. Mais vainement nous attendons la descente de Prosper. Un aimable agent du port se renseigne, va voir sur le navire où est Prosper et revient nous rassurer : il est bien là, mais vu sa position, il ne sera descendu que beaucoup plus tard : « you can go to sleep and come back tomorrow ».
Un peu frustrés quand même, nous retournons à l’hôtel.
Nous retiendrons quand même un excellent « fish and chips » dégusté à midi chez Kaily’s au Fisherman wharf.

23/07/2007

A Fremantle

Nous avons rendez-vous à 10h30 au port avec notre transitaire, la douane et la quarantaine (service du contrôle sanitaire). Tout le monde est à l’heure. Contrôle très rapide de la douane, qui ne rentre même pas dans Prosper et ne vérifie qu’une chose : que le numéro de châssis porté sur le CPD (Carnet de Passage en Douane, obligatoire pour rentrer temporairement un véhicule étranger) correspond bien à celui du châssis du véhicule. Tampon sur le CPD et bye !
La quarantaine est, quant à elle, extrêmement minutieuse et inspecte tous les coins et recoins extérieurs et moteur de Prosper, ne jetant qu’un coup d’œil rapide à l’intérieur. A la fin de cette inspection, le verdict tombe : le véhicule doit aller au nettoyage. Bien que nous l’ayons lavé et nettoyé minutieusement juste avant de le laisser au port du Havre, une trace (vraiment infime) de poussière, sous le châssis, à l’arrière d’une roue arrière, suffit à nous faire recaler à cet examen.
Prosper devra donc être transporté sur un camion (on ne rigole pas) chez un nettoyeur –fumigateur agréé et repasser au contrôle.
Imaginez nos tronches ! et en plus, tout ceci ne pourra se faire que le lendemain. Et soyez contents, nous dit notre transitaire, certains attendent des jours, des semaines, voire des mois (frissons !). Il nous montre même le lendemain, un article de presse relatant le courroux de l’importateur victime de ce délai.
Nous repartons, bien dépités, mais rassurés quand même (on se contente comme on peut dans ces cas là) d’avoir vu que Prosper n’avait subit aucune avarie ; juste le vol dans la cabine d’une multiprise allume cigare laissée branchée dans un excès de confiance.
Nous passons la fin de la journée à aller voir un fournisseur d’accessoires repéré sur E-bay Australie.
Comme nous avons laissé notre chambre d’hôtel ce matin, espérant dormir dans Prosper ce soir, nous devons trouver de quoi nous loger. A Fremantle nous avions repéré un chouette caravan Park pour y passer 2 ou 3 jours, le temps de nous organiser. Ils proposent aussi des petits chalets à louer et sans problème nous en obtenons un pour la nuit.

24/07/2007

A Fremantle

Dès 10h30, nous filons chez le nettoyeur de Prosper. Bien nous en a pris car il leur fallait les clés de la cellule ! Ni une, ni deux, nous repartons les chercher (30 km aller-retour). La quarantaine arrive à 14h au lieu de 14h30, c’est pas grave, tout est prêt. Visite de pure formalité, papier signé, on part avec notre Prosper : YOUPIIIII
Ca fait drôle : volant à gauche, rouler à gauche, doubler à droite…. De quoi en perdre les pédales et le Nord !
On va passer une dernière nuit dans le chalet du Fremantle Village, avec Prosper garé devant la porte… c’est plus facile pour le charger et nous organiser.
Il faut préciser que nous étions aussi passé chercher notre permis provisoire de circulation de 48h en fin de matinée, ce qui nous a permis de prendre la route de suite après le feu vert de la Quarantaine.
Nous passons la soirée à remettre Prosper en ordre de marche. On est contents… Ne reste plus que le contrôle technique demain + l’assurance à trouver …. Et à nous l’aventure.
Soirée de fête pour nos retrouvailles avec notre maison ambulante !

25/07/2007

A Fremantle (toujours)

A 10h nous prenons place dans l’une des files d’attente du contrôle technique. Le processus est lent et nous ne passerons qu’à 11h30. Pas de problème : ils connaissent bien notre véhicule, se rendent compte qu’il est neuf, vérifient les feux, le klaxon, les clignotants, le deux dans les roues…. On obtient le « bon pour rouler » avec 2 remarques :

Vous devez aller à l’Automobile Club pour acheter un autocollant obligatoire précisant « véhicule avec conduite à gauche » et le coller à l’arrière.

Si vous le souhaitez, vous pouvez prendre une assurance « third party » dans une annexe de nos bureaux à 200 mètres.

Nous filons de suite à l’annexe et, bonne surprise, on nous délivre une assurance pour 6 mois pour 129 AUD seulement (à comparer avec les 310 AUD que nous demandait un assureur que nous avions contacté).
Nous allons chercher nos premiers accessoires (bug protector pour le capot et protection des phares). Demain, notre fournisseur d’e-bay recevra les « weather shields ».
Retour et installation dans la partie camping du Fremantle Village où nous rencontrons des français de REVEL (près de Toulouse pour ceux qui ne connaissent pas, hein Monique !) Christelle et Frédéric, en voyage avec un CC loué. Excellente soirée passée en leur compagnie à parler de … voyages !

26/07/2007

A Fremantle (toujours)

Très bonne première nuit dans Prosper.
Journée tranquille car nous n’avons rendez-vous que demain matin pour faire installer un régulateur de vitesse chez un fournisseur dégoté par André sur Internet.
Nous passons récupérer nos weathershields chez notre e-bayeur, puis allons déjeuner en bout de plage dans notre Prosper.
Courses l’après-midi (il faut bien garnir Prosper). Soirée cool, averses en soirée.

27/07/2007

Départ de Fremantle

Pour être chez notre installateur à 8h, heure de notre rendez-vous, il faut partir à 7h et se lever à …. 5h ! dur dur !
A 7h30 on est sur place, à 8h il commence l’installation du régulateur de vitesse. A 10h, tout est fini et ça marche !

On passe à la RAC acheter notre panneau « CAUTION, LEFT HAND DRIVE », on se le colle aux fesses … de Prosper et on prend (enfin) la route.
La pluie vient assez vite nous rejoindre après le déjeuner pris sur un chemin privé.
On roule jusqu’à Lancelin où nous avions plus ou moins prévu de faire étape mais rien ne nous plaît et on décide de continuer jusqu’à Cervantes où on se pose à la nuit au Cervantes-Pinacle Caravan Park. Vu l’heure, nous partons de suite au resto du Best Western local pour déguster un grand plateau de fruits de mer.

Tout ceci nous aide à oublier les trombes d’eau que nous avons reçues sur la route et la vision de nos premiers kangourous écrasés.
Nous avons aussi beaucoup vu, dans les prairies, beaucoup de moutons, de vaches, et des autruches.
Le camping, ce soir, est quasiment vide. Vu le temps, la clientèle du week-end a dû décider de rester au chaud chez elle.
On se couche avec la pluie et le vent qui souffle très fort.

Etape à Cervantes

28/07/2007

Départ de Cervantes

Très bonne nuit, bercés ou plutôt « balancés » par le vent. Lever à 7h : 98% d’humidité et vent encore fort. Plus de pluie : ouf !

Nous partons visiter le désert des Pinnacles qui se trouve à 17km de là. Nous parcourons tranquillement la piste de 3,5 km qui traverse ces curiosités géologiques, en faisant x pauses photos. Après un déjeuner au bord de l’océan, nous prenons la route, très agréable et qui longe souvent le bord de l’océan, offrant bien sûr des vues superbes.  Depuis hier, nous voyons de temps en temps des élevages d’autruches. Après cette étape de plus de 200 km, nous nous posons pour la nuit dans le caravan park de la Roadhouse  « S  Bend ». Une Roadhouse est une station service offrant de l’hébergement sous forme de camping ou de motel et bien souvent une boutique pour les produits de première nécessité et quelquefois des pièces mécaniques. On les trouve le long des grands axes mais aussi dans le bush. C’est bien pratique lorsque les villes sont espacées de quelques centaines de kilomètres !!!
Très calme et très bonne nuit.

Etape à Greenough

29/07/2007

Départ de Greenough

Nous quittons tranquillement le camping à 10h et roulons jusqu’à Geraldton où nous faisons un petit tour de repérage. Petite ville très sympa, avec sa rue principale directement au bord de l’océan. Comme c’est dimanche, la plupart des magasins sont fermés. Nous nous arrêtons au Tourist Information où nous sommes excellemment renseignés en français par une belge installée ici depuis quelques années. Nous pouvons aussi y connecter notre PC pour envoyer les mails préparés hier soir.
Après une halte au supermarché IGA, qui lui est ouvert toute la journée, nous continuons notre route jusqu’à Coronation Beach (environ 25km au nord de Geraldton) où se trouve une aire de camping « rustique » au bord de l’océan (dixit notre guide de camping). En arrivant, nous découvrons qu’il est presque plein comme nous le confirme le gardien, mais nous pouvons choisir entre les 2 derniers emplacements. Nous prenons notre premier repas dehors au soleil en étrennant nos fauteuils super légers mais super confort… et notre table d’intérieur qui s’adapte sur un trépied pour l’extérieur. Après midi lecture et bricolage sous un soleil magnifique… on apprécie après tous ces jours de pluie !
Soirée cool à calculer la suite du voyage.

Etape à Coronation Beach

30/07/2007

A Coronation Beach

Après une nuit de près de 12h (on n’en revient pas), lever à 8h30. Temps dégueu ! on « petit-déjeune » tranquille.
On a eu confirmation hier, par nos voisins, Anglais d’origine mais Australiens de longue date, de l’engouement des Australiens pour le Tour de France. Il est vrai que depuis que nous sommes ici, on voyait en direct la retransmission de la fin de chaque étape le soir vers 21h et plus. On n’a pas vraiment suivi, mais ce matin en regardant les news sur notre télé (qui est en fait notre PC équipé d’une clé TV-USB), on voit qu’un Australien finit sur le podium pour la 1ère fois. Ceci explique sûrement cela !
Le gardien du camping nous confirme, en réponse à notre question, que ce lieu est envahi de serpents dangereux… mais seulement à partir du mois de septembre. Pas moins de 4 races aussi mortelles les unes que les autres se trouvent ici. Bon, on sera partis d’ici là, ouf !
Dans les campings nous ne croisons presque que des « retraités » ou des gens en vacances qui voyagent avec des CC de location.
Le lieu où nous sommes, est un des spots les meilleurs (mondialement connu, le second meilleur selon les locaux) pour le KITE, le Windsurf, …. On s’attendait à voir des hordes de jeunes bien bronzés… (surtout Patricia), mais nada !
Balade en fin de matinée et rencontre d’un très beau porc épic ! La pluie nous pousse à aller passer un moment à Geraldton. Passage au Tourist Information pour expédier nos mails, puis quelques magasins à la recherche d'un convertisseur 12V en 240V car le notre a été noyé dans le coffre qui prend encore et toujours l’eau (merci Clemenson !)
Soirée tranquille avec un très bon film sur le PC.

31/07/2007

Départ de Coronation Beach

Encore une bonne nuit (on s’habitue bien !). Le vent et la pluie ont continué doucement cette nuit mais au matin, le soleil fait une timide apparition. Lever vers 7h. Premiers essais du boomerang… pas concluants du tout… il ne revient pas !
Nous prenons la route vers Kalbarri qui se trouve 150 Km plus au nord. Route agréable car, assez vite, on prend la route de la côte au niveau de Northampton ; elle est bordée de fleurs sauvages (baktias, mimosa, …). Arrivée très  belle sur Kalbarri. Du haut de la route qui surplombe la ville, on peut admirer l’océan et ses magnifiques et impressionnants rouleaux plein d’écume. Nous passons au tourist information pour avoir les infos sur les campings et le National Park, puis allons faire notre barbecue sur une aire en bord de plage.
Nous décidons ensuite de nous installer au « Anchorage Caravan Park » car les 3 autres ne nous plaisent pas. Celui-ci est bien, juste à l’embouchure de la rivière Murchison. Lessive, lecture, bronzage sont les 3 occupations de notre fin d’après midi. Ah non, j’oubliais : ballade à pied vers le centre de cette minuscule ville, un petit passage par la borne internet… et la pluie nous fait rentrer à grands pas rapides.

Etape à Kalbarri

1/08/2007

Départ de Kalbarri

Lever à 7h car on veut aller voir les Pélicans. Même si ça ressemble un peu à du cirque, cette séance journalière de nourrissage des pélicans, en bord de mer, est assez amusante. Elle a lieu tous les jours à 8h45 et attire beaucoup de monde.
Ensuite route, ou plutôt piste (très bonne) vers les 2 sites du Kalbarri National Park : The Loop, où nous faisons une bonne ballade au dessus des gorges, mais où, là encore, la pluie nous fait revenir à grands pas au point de départ, puis plus tard, au Z-Bend Gorge, autre site spectaculaire au dessus de la rivière Murchison. Nous y déjeunons en attendant que la pluie cesse puis descendons au point de vue. Nous reprenons la route en faisant deux autres arrêts offrant d’autres points de vue : le Ross Graham lookout et le Hawks Head lookout.
Après avoir quitté le parc, nous rejoignons la North West Highway et roulons jusqu’à une Rest Area 24h gratuite (aire de repos où il est autorisé de passer la nuit) au niveau de Galena bridge. Déjà pas mal de monde. On est au bord de la Murchison River, avec de nombreux cygnes noirs pour spectateurs.
Nous avons croisé, juste avant d’arriver, d’imposants Road Train, camions avec 3 longues remorques. Mais on sait qu’on en verra des encore plus longs !


Les campings, de manière générale, sont agréables, bien aménagés, très propres. On y trouve cuisine, barbecue et lave-linge en plus des sanitaires habituels. Il y a des emplacements avec et sans électricité. Avec nos panneaux solaires et nos super batteries, nous nous passons sans problème d’un raccordement électrique (notre câble est encore tout neuf !)
Les australiens possèdent plutôt des caravanes ; la majorité des camping-cars que nous voyons sont des locations.
La conduite à gauche, avec notre volant à gauche maintenant, ne nous pose quasiment plus de problème. Le retour à la circulation « normale » sera dur !

Nous arrivons, près des villes, à capter les chaînes de TV hertziennes avec notre clé USB-TV. Utile pour les infos locales et la météo ! On voit aussi qu’ils ont les mêmes idioties qu’ailleurs telles Big Brother et autres télé-réalité !

Au supermarché des villes, on trouve de tout. Qu’est ce qui peut manquer ? des bons pâtés un peu raffinés, de la charcuterie comme chez nous, des fromages autres que le cheddar, la mozzarella, le parmesan australien (qui n’est pas mauvais du tout) et un plus large éventail de yaourts (surtout des non-sucrés).
Le vin et les alcools, bières comprises, sont vendus dans des magasins spécialisés uniquement. Il y en a un près de chaque hypermarché au moins. Les vins australiens sont très bons, les bières chères et les alcools aussi. Un whisky bas de gamme coûte 30 AUD, une bière étrangère 4 AUD, une bière locale 2,5 AUD. Le vin débute à 9 ou 10 AUD la bouteille.

Il n’y a pas, ou peu, de frime côté voiture. Les gens ont la voiture dont ils ont besoin, c’est tout. Beaucoup de 4x4 bien sûr car nombreuses sont les routes et pistes qui ne sont accessibles qu’avec eux.

Etape à Galena Bridge

2/08/2007

Départ de Galena Bridge

Lever 6h30… pour aller prendre une photo du lever de soleil avec les cygnes noirs sur la Murchison River. Il fait 11° dehors et 13° dans Prosper. Y’en a une qu’est... pas trop contente !
Assez longue route au milieu du bush ; au fait, ça ressemble à notre garrigue par la végétation, à la Patagonie aussi car c’est plat et les lignes droites sont longues et … droites !
Pour déjeuner nous faisons une halte à Shell Beach, une superbe plage de coquillages. On fait un stop à Denham pour prendre du gasoil et faire quelques courses. Nous continuons jusqu’à Monkey Mia, notre étape du soir. Un peu déçus d’avoir à payer 12 AUD pour rentrer sur le site qui, en fait, est un complexe hôtelier jouxté par un camping archi plein où l’on paie quand même 23 AUD une place de parking au bord de la zone des tentes ; juste une minuscule vue mer… au loin.
Le bord de mer est superbe, les eaux turquoises. Mais, foi de nous, on ne restera pas là demain. Nous n’aimons pas être pris pour des pigeons… qui plus est, entassés les uns sur les autres ! On partira dès qu’on aura vu les dauphins qui viennent, paraît-il, vers 8h du matin à quelques mètres à peine de la plage. Soirée lecture pour André et récits pour Patricia.
Toujours pas vu un seul kangourou… vivant !
Au fait, quand on se croise sur la route entre camping-cars et/ou caravanes, on se fait un petit signe de reconnaissance. Comment ? sans lâcher son volant, on lève l’index pour saluer l’autre. Si on est en grande forme, il n’est pas interdit de lever 2 ou 3 voire 4 doigts. Tradition bien respectée.
Au fait encore, on a payé le gasoil 1,54 AUD aujourd’hui : tout augmente ! comparé au 1,29 de Perth.

Etape à Monkey Mia

3/08/2007

Départ de Monkey Mia

Lever… en fanfare car notre alarme déclenche (on ne sait pas pourquoi) à 6h… les voisins ont dû faire la tronche !
On est donc largement à l’heure pour aller voir les dauphins en bord de plage. Même remarque que l’autre jour, ça ressemble un peu à du cirque, mais ces bébêtes sont si attachantes : on fait des dizaines et des dizaines de photos.
Ensuite, direction le François Peron National Park, en revenant sur nos pas vers Denham. On fait d’abord la petite piste de 9km vers le Big Lagoon : super beau et l’eau est d’un bleu turquoise à se pâmer ! Re-dizaines de photos. On déjeune avec une vue imprenable sur le lagon. Le ciel est d’un bleu uniforme et le soleil chauffe, quel plaisir.
Ensuite, on fait demi-tour et on remonte vers la pointe nord du parc. Avant d’attaquer la piste on avait dégonflé nos pneus de moitié. On dégonfle un peu plus car la piste est sablonneuse comme la première, mais plus difficile, avec de grandes ornières et beaucoup plus de sable. Nous faisons les presque 40 Km qui nous séparent de Bottle Bay, une aire de camping rustique en bord de plage. Quelques passages hyper délicats : Prosper tangue, vacille, swingue comme le dit si bien Patricia, mais passe tous les obstacles. Arrivés au lieu dit, on se pose carrément en haut des dunes, au bord de l’océan qui forme ici une grande anse bordée par une longue plage de sable blanc et on est seuls au monde. Mer calme, soleil radieux, ciel bleu sans la moindre trace de nuage. On savoure ce petit éden. Soirée bien sûr on ne peut plus calme, dans ce bout du monde qui s’avèrera certainement être le point le plus septentrional de notre périple ici.
Alors, ce nouveau Prosper, c’est comment ?
Ben c’est comme on le voulait et on l’imaginait. Il nous a menés vers ce lieu de rêve grâce à ces 4 roues motrices, sa garde au sol et son moteur de camion. On apprécie son autonomie. Avec le « tout gasoil », plus de soucis de gaz… pour la cuisine. Avec ses panneaux solaires surdimensionnés, plus de soucis d’énergie. Avec ses presque 150 litres d’eau, pas de crainte de mourir de soif et sale ! Avec son frigo à compression, plus de pastis tiède ! Avec le téléphone satellite, plus de crainte de l’isolement. Avec les quelques 7200 morceaux de musique enregistrés sur l’Ipod, lequel est branché sur l’autoradio, lequel a aussi des hauts parleurs installés en cellule, on peut danser quand on veut. Avec son look de baroudeur, Prosper attire les regards, fait poser des questions, étonne, plaît, permet d’engager des conversations avec tous ceux qui découvrent notre « Around the world 2004-2008 » sur son capot. Ses plaques d’immatriculation intriguent et son volant à gauche semble rendre perplexe tout ce petit monde élevé à la mode britannique en matière de conduite.
Nous on se pavane ! Et non, c’est une blague !
Soirée calme disions nous ? apéro et dîner bien installés sur nos fauteuils sur le sable, face à l’océan avec coucher de soleil merveilleux et ballet des dauphins en face au loin.
Vers 18h, il fait complètement nuit et ici pas de lampadaires ni de lumières de ville pour troubler la beauté du ciel étoilé ; c’est magique.
Projection d’un film en DVD puis coucher vers 21h. Par la fenêtre au dessus du lit, on surveille un moment pour voir si un petit wallaby ne passe pas par là….

Etape au François Peron National Park

4/08/2007

On reste là

C’est trop beau ici. Alors, même si on a payé qu’une seule nuit à l’entrée en mettant des sous dans une enveloppe (comme aux USA), on décide de rester ici. On mettra le complément de sous en partant ou si on voit un ranger.
Ce matin on ouvre les rideaux de la capucine où est notre lit et on observe le lever du jour pour voir si un petit wallaby… mais non. Juste une bébête non identifiée traverse notre champ de vision. On assiste à l’embrasement du ciel puis au lever du soleil à 7h. Merveilleux. Le vent se lève un peu, les petits oiseaux viennent chanter autour du CC. Le ciel est nickel pur. On se régale, tout simplement.
Après le petit déjeuner on est parti faire une ballade sur la plage et les pistes environnantes, à pieds bien sûr !
Déjeuner puis séance coiffeur pour Patricia qui reprend son look « voyage ». Qu’elle est belle… avec ses cheveux courts ! (foi d’André)
Lecture, bronzage, la vie de vacance dans ce lieu de rêve. On se répète mais…
Les rangers sont passés et on a payé pour 2 nuits de plus. Ils s’inquiétaient de savoir comment on avait trouvé l’état de la piste. On leur a dit qu’on avait été un peu limite par moment et ils nous ont conseillé de dégonfler un peu plus (20 PSI à l’avant et 30 à l’arrière) pour mieux passer le sable.

5/08/2007

On reste là

… Le beau temps, le lieu, le calme, l’océan… on a eu raison de rester un peu plus !
Lever 7h, longue ballade sur la plage pour Patricia, plus courte pour André (problème de pied, sa tendinite se réveille) et lecture. Aujourd’hui c’est au tour d’André de faire sa séance coiffeur. En promenant sur la plage, deux jeunes australiens nous signalent un serpent. On va le voir sans trop approcher, au cas où… et on a eu raison car nos « voisins » de camping passant par là nous disent qu’il est très « poisonnous » et l’un des plus dangereux. En fait il s’agit d’un sea snake (serpent de mer) se réchauffant volontairement ou étant échoué sur la plage. André, qui redécouvre le plaisir de la lecture, enchaîne des livres divers et variés depuis son arrivée en Australie. Patricia peint tout l’après-midi. Séance bricolage pour essayer de rendre étanches les deux coffres bas qui prennent toujours l’eau alors qu’ils contiennent les appareils électriques tels que chargeurs, convertisseurs… et les outils. On verra.
De nouveau, notre 4x4 ne veut pas revenir en 2x2… à suivre.
Début de soirée avec un merveilleux coucher de soleil sur notre eden puis projection d’un film.

6/08/2007

Départ du François Peron National Park

Soleil mais aussi quelques nuages au lever à 7h. Le vent a tourné et vient maintenant de la mer. On aperçoit de nouveau une bébête traverser le chemin, sans pouvoir l’identifier.
On va reprendre la piste qui a été « traitée » hier : un pick-up 4x4 des rangers est passé sur les pistes en traînant derrière, au bout d’une corde,  3 gros pneus pour lisser la piste… très bon résultat. On passe sans problème à part une petite frayeur de rester «plantés» à un moment. On regonfle nos 4 pneus en 12 minutes grâce au super compresseur acheté ici. Ensuite longue route bitumée vers Carnarvon. Le temps nuageux nous propose même quelques gouttes de pluie avant de s’éclaircir sur la fin du parcours. RAS : la route glisse au milieu de grandes étendues de bush et de temps en temps de marécages plus ou moins asséchés.
Arrivés à Carnarvon, nous nous posons au Coral Coast Caravan Park. Bien et à 5 minutes du centre ville de ce bourg qui, à 16h, à déjà cessé quasiment toute activité. Longue ballade à pieds jusqu’au port de pêche pour se dégourdir les jambes et voir de plus près ce restaurant qui sert de très bons fruits de mer… on ne fera que le voir car il est fermé le lundi ! Très dépités, nous nous arrêtons au supermarché pour acheter quelques « produits de la mer » avec lesquels on se régale un peu plus tard.
Soirée cool, on calcule le périple pour les jours à venir.

La bonne nouvelle du jour : la consommation de Prosper, calculée sur les 1000 derniers kilomètres avec 12% de pistes, est de 13 litres/100 Km.
Une autre bonne nouvelle : la boîte 4x4 n’était pas coincée. 

Etape à Carnarvon

7/08/2007

Départ de Carnarvon

Très bonne nuit. Ah au fait, on s’arrange pour avoir toujours la tête du lit orientée vers le Nord… recette de grand-mère ou pas, toujours est-il que ça marche !

Lever à 6h30 et oui ! essaie du chargeur : il semble marcher… même plein d’eau…
En partant, nous passons par le port de pêche pour acheter du poisson frais (un pink snapper) et des blue Crabs.
Ensuite, complément de courses puis Internet et on prend la route en direction du Nord. Celle-ci pourrait s’avérer ennuyeuse, mais à cette période elle est fleurie de part et d’autre par des tapis de fleurs sauvages jaunes, blanches ou mauves. Nous sommes sur la Wildflower coast, un pur régal pour les yeux.
Pause déjeuner puis continuation de la route vers Coral Bay. Les fleurs se font plus rares. On aperçoit des émus. Coral Bay se résume à quelques constructions, d’énormes campings pleins à craquer et quelques boutiques. On en fait vite le tour et après avoir fait le plein de gasoil, nous repartons vers le Nord.  Nous ne trouvons pas l’embranchement du « 9 miles campground » signalé par l’un de nos guides. On continue la route et on s’arrête sur un parking où d’autres camping-cars sont déjà posés. Rencontre avec des australiens et des suisses.
Dîner de gala avec les crabes achetés ce matin au port. Ils sont délicieux.


Etape sur le Termit Nests Parking

8/08/2007

Départ du Termit Nests Parking

Lever 5h et départ à 5h30 car hier soir, en discutant avec nos voisins, nous avons appris que le nombre journalier d’entrées au Cape Range National Park et à ses campings était très très limité. En fait, environ 70 places de camping au total, réparties sur 8 ou 9 sites… et les rangers ne laissent rentrer qu’en fonction du nombre de places libérées dans les différents campings. A 7h15, nous nous mettons dans la file avec 8 « candidats » devant nous. Le camping car qui nous précèdent est occupé par 4 jeunes français de Marseille et Paris… causette !
La route jusqu’ici, de nuit jusqu’au lever du soleil, s’est bien déroulée. Nous redoutions cette première expérience de rouler de nuit à cause des kangourous. Nous en avons vu un seul et bien vivant cette fois.
A 8h, le ranger a commencé à faire rentrer les premiers et à 8h15 c’était notre tour. Mais pas le choix du site, il ne restait qu’une seule place, au Tulki beach campsite. Ouf !
C’est un camping rustique avec seulement 8 emplacements et un « bush toilet ». Accueil adorable de la responsable du camp. On est au bord de l’océan, toujours aussi magnifique.
Hier, nouveau record de consommation avec seulement 11,6 litres : pas ou peu de vent, allure à 75-80 Km/h. En fait cette vitesse nous convient très bien : économie de gasoil et de fatigue, paysages mieux « dégustés », c’est tout bon.
A déjeuner, on s’explose les papilles avec notre Pink Snapper, cuit nature, sa chair est délicieuse.
Après une petite sieste et/ou lecture, nous partons balader vers le Centre d’Information (très bien fait, documentation très complète, maquettes, projection d’un très beau film sur la faune marine du parc, boutique) où nous passons un très bon moment, puis vers deux plages environnantes, plus belles les unes que les autres. Il y a beaucoup de vent aujourd’hui et c’est bien pour ça que nous avons un ciel nickel.
A 17h, nous participons pour la première fois, au traditionnel « happy hour » dans le camping. Les gens arrivent avec leur fauteuil et leur boisson à la main et se rassemblent pour discuter en admirant le coucher de soleil. Après avoir passé un moment avec eux, nous les quittons pour aller voir les kangourous au bord du chemin. Et effectivement, on en voit des tonnes entre 17h30 et 18h, tout autour du camping, et pas du tout effrayés par nous.


  Etape au Cape Range National Park (Tulki Beach Camp)

9/08/2007

Toujours dans le Cape Range National Park, on change de camping pour le Osprey Bay

Réveil à 6h30 après plein de rêves de… kangourous !
Comme convenu avec l’adorable responsable du camp, nous devons la voir à partir de 7h car elle va appeler par radio sa collègue d’un autre camp (le Yardie Creek) pour savoir si elle a de la place aujourd’hui….
En fait le Yarkie Creek reste complet aujourd’hui, mais elle nous trouve une place à l’Osprey Bay. Nous y allons après avoir observé un kangourou derrière la caravane des gardiens.
Encore un très bon accueil et un cadre superbe. On s’installe puis on part repérer pour demain le passage éventuel du Yardie Creek… bien sablonneux mais sans eau pour l’instant ! On revoit les suisses installés au camp d’à côté.
On rentre, on installe l’abri soleil et on lézarde (peinture, ordi, …) jusqu’à 16h où on part faire la marche du Yardie Creek. Belle gorge sous un beau soleil déclinant qui teinte tout le paysage de rouge.
Sur le sentier de retour, on voit des centaines de kangourous dont une mère avec son petit qui sort la tête de la poche : adorable.

Soirée calme, lecture de récits de voyage sur micro.

10/08/2007

Départ du Cape Range National Park

Au lever à 7h, un petit vent frisquet. La nuit la température tombe à moins de 15°. On dort mieux.
On prend notre première douche dans Prosper. A part le bac à douche cassé au moment de la livraison (on a eu le tort de ne pas tout tout vérifier !) tout est OK et c’est super agréable.
Route vers Exmouth pour refaire les pleins et les vides avant de partir vers Karijini National Park.
Mais juste avant notre départ du camp, un émeu magnifique au plumage mordoré passe près de Prosper, tranquille : inutile de préciser qu’on le mitraille… de photos !
Au fait, on n’a pas encore parlé du BYO pratiqué ici. BYO pour « Bring Your Own » comme son développement l’indique, signale un lieu, un endroit où l’on peut apporter son propre : vin dans le cas d’un resto, ordinateur dans le cas d’un cybercafé… ou son propre siège pour le happy hour. C’est une très bonne pratique.

Longue route aujourd’hui. On a fait, comme prévu, une pause à Exmouth, puis arrêt le soir dans une aire de service avec « 24h stopping » ce qui signifie qu’on a le droit d’y passer la nuit. Nous y arrivons juste lorsque le soleil disparaît. Un kangourou est là pour nous souhaiter la bienvenue. On déguste une bière bien fraiche et bien méritée après cette étape de près de 500 Km. La route  a été agréable, nous amenant progressivement vers une terre de plus en plus rouge et une verdure variée au fil des kilomètres. Que de belles couleurs !
Soirée relax, après l’effort… le réconfort !


Etape à l’aire de service Wooroconda

11/08/2007

Départ de Wooroconda

Très bonne nuit, très calme comme c’est toujours le cas dans ces aires de service. 14° au lever à 7h.
On prend la route vers Tom Price. Patricia conduit car le « torticolis » d’André ne s’est guère amélioré cette nuit.
Pause à midi en pleine nature. La route devient de plus en plus variée avec monts et collines. Terre rouge partout. Quelques troupeaux de vaches nous obligent à ralentir fortement pour les laisser traverser la route au gré de leurs envies.
Arrivés à Tom Price, nous demandons à la police si nous pouvons stationner pour la nuit sur le parking dédié aux caravanes et camping-car qui jouxte l’office du tourisme. Réponse claire et nette : NIET ! il faut aller au camping de Tom Price.

A regret, nous allons au Tom Price Caravan Park, assez agréable au demeurant.
Nous y rencontrons Isabelle et Grégory LEBOURG et leurs 3 magnifiques filles : Margot, Marie et Eve. Bons moments d’échanges avec eux. Ils sont en route depuis 1 an et demi et ont déjà fait de merveilleux morceaux de routes. Apéro ensemble.
Finalement c’est une chance que les policiers nous aient envoyé ici et que nous ayons pu les rencontrer !

Etape à Tom Price

12/08/2007

On reste là

Bonne nuit bien que l’apéro d’hier ait un peu perturbé le sommeil.
Au lever, éternel beau temps, mais… 10° dehors. Nous sommes à plus de 700m d’altitude et on le sent.
Dans la matinée nous allons à l’Office du Tourisme de Tom Price récupérer les infos sur le Karijini National Park afin d’organiser notre périple à l’intérieur de ce parc immense dont nous ne voulons rien rater.
Nous prévoyons d’y partir demain et y rester quelques jours. Nous avons des provisions pour tenir un siège et sommes à jour de la lessive grâce au lave-linge du camping.
En partant en ville, nous déposons Grégory au garage où est réparé leur petite caravane, mimi comme tout.
Le cybercafé est fermé le dimanche, mais nous arrivons à récupérer nos mails grâce à un spot Wifi bien placé !
Après-midi studieux pour finaliser la mise à jour du site que nous voulons essayer de mettre en ligne demain matin.
Nous passons aussi un bon moment avec maman kangourou et son petit qui sont venus faire un tour dans le camping et jusque devant Prosper.

13/08/2007

Départ de Tom Price

Dès le lever, fin de la mise à jour avant le départ sur la ville. Au revoir à la famille Lebourg… on sait qu’on se recroisera car nos itinéraires sont un peu semblables. En ville nous passons un long moment au cybercafé à mettre en ligne la mise à jour du site. Nous avons toujours du mal à expédier nos mails préparés sous Outlook… rien à faire ils ne veulent pas partir !
Route pépère jusqu’au Karijini National Park. Après avoir payé les droits d’entrée du park (10$) et le camping (13$/jour) auprès du couple de rangers qui gèrent les campements, nous prenons place sur un superbe emplacement. Après-midi peinard, lecture et peinture, puis balade pour aller à la rencontre des dingos… qu’on ne verra pas !
Soirée cinéma DVD puis observation des étoiles et de la voie lactée. Dans ces contrées où aucune lumière de ville ne vient polluer la nuit, c’est magique.

Etape à Karijini National Park

14/08/2007

On reste là

Grand soleil habituel… toujours pas vu de dingos. Grand calme ; il faut dire que nos premiers voisins sont à 50 mètres de chaque côté et que dans les parcs, en général, les gens sont calmes, se couchent tôt et viennent profiter de la nature. La nuit tombe à 18h30, ça aide !
Ce matin, nous partons en balade à la découverte des curiosités environnantes. Le pique nique et les boissons rangés dans les sacs à dos. Casquettes, lunettes de soleil et écran total (indispensables avec ce temps) . Nous suivons d’abord le sentier jusqu’à la Circular Pool, comme son nom l’indique, piscine naturelle cernée par les falaises, nous descendons dans les gorges pour l’approcher et toucher l’eau qui est bien fraîche. Nous restons dans les gorges et suivons le sentier qui longe le cours d’eau, passant au milieu des papyrus, des bambous, des eucalyptus, jusqu’aux Fortescue Falls. Une balade magnifique dont l’arrivée aux chutes en est l’apothéose. On admire et on prend beaucoup de photos. Tout ça en un peu plus de 3h… nous sommes émerveillés, un peu vannés. Ça vaut le coup !
Après-midi relax, lecture.
Nous passons la soirée à cogiter sur la suite du voyage vers l’Asie du sud-est ! pas simple quand on tient compte des autorisations ou interdictions liées à l’importation du véhicule, des durées des visas, de la mousson… on continuera à calculer !!!

15/08/2007

Départ du Karijini NP

Lever 6h30, juste avant le soleil. On lève le camp pour aller visiter l’autre partie du parc. Au passage, arrêt au visitor center. On attend l’ouverture à 9h. Son architecture est originale mais son contenu est moyen. Ensuite, piste tôle ondulée très marquée pendant 50 Km. Elle s’améliore ensuite. Nous allons à l’Oxer lookout pour voir la jonction des 4 gorges… magnifique ! C’est comme notre Point Sublime avec des roches rouges….Route vers Hamersley gorge, toujours par la piste. Pause déjeuner puis petite balade vers le point de vue.
Comme notre visite des différentes curiosités de Karijini est terminée, nous décidons de rouler vers le Millstream Chichester NP et prenons la piste vers le nord. Il semble que Prosper ait un petit problème de carburation car le moteur a des « creux » de puissance. Nous arrivons au Millstream juste à la tombée de la nuit et nous installons au Deep Reach camping area. On règlera les problèmes de Prosper à la prochaine ville s’il veut bien arriver jusque là (environ 130 Km). Aujourd’hui, la piste a été bonne sur 200 Km, moyenne sur 50 Km et mauvaise sur 70 Km.

Etape au Millstream Chichester National Park

16/08/2007

Départ du Millstream Chichester National Park

Lever 6h ! Nous admirons le lever de soleil sur le bush.
Nous prenons la route avec la petite inquiétude de la carburation qui bafouille… mais elle tiendra bien jusqu’à destination.
En traversant le parc du sud au nord, nous faisons une halte à chaque « curiosité », des piscines naturelles qui se creusent au gré de la rivière. La dernière (Python Pool) est la plus intéressante, nichée au pied de falaises de couleurs intenses.
La piste est assez bonne avec cependant des passages très « tôle ondulée ». Arrivés à Karratha, nous passons chez Toyota et obtenons un rendez-vous pour demain matin.
Longue séance internet au Tourist Information Centre. Enfin on arrive à envoyer nos mails.
Nous allons au camping pour s’entendre dire qu’il est complet ainsi que tous les campings du coin, mais ils nous signalent qu’on peut passer la nuit au Karratha Yacht club qui sert de zone de débordement. Moyennant un « permit » délivré par le tourist information, nous passons gratuitement la nuit sur ce grand parking au calme, avec beaucoup d’autres camping car et caravanes.
Soirée cool et assez courte car demain matin nous devons être à 7h chez Toyota.


Etape à Karratha

17/08/2007

Départ de Karratha

Lever 5h… on est devant le garage Toyota à 6h55 et… il est ouvert. On leur confie Prosper et on s’installe dans les confortables fauteuils du hall car, disent-ils, ils s’en occuperont lorsque les réparations avec rendez-vous seront effectuées.  Oh surprise, à 8h30 ils viennent nous dire que tout est OK, que nous n’avons rien à payer car le problème venait d’un collier de serrage posé par le monteur du régulateur de vitesse et qui étranglait un petit peu une conduite du gasoil ; d’où le manque de gasoil pour le moteur, d’où les « creux de puissance » de temps en temps. Ouf ! ils nous disent que ça nous vaudra simplement un pack de bières. Nous allons de ce pas l’acheter en ville et le leur amenons. Ils sont ravis des français, nous souhaitent un bon tour du monde. Tout le monde est content !
Nous passons Prosper au lavage car après toutes ces pistes il commençait à virer vraiment au rouge. Un passage rapide à Internet et nous prenons la route vers la rest area que nous visions pour passer la nuit. Fin de journée bricolage, peinture et lecture.  L’aire de service est sympa, bord de rivière à moitié asséchée avec de l’ombre. Déjà une dizaine d’équipages sont en place pour la nuit.
Depuis que nous avons commencé à pratiquer les pistes australiennes, de nouveaux désagréments surgissent dans la cellule. Les plus agaçants : 2 ou 3 tiroirs, dont les arrêts n’ont pas été posés en fer mais « creusés » dans le bois, n’arrêtent pas de s’ouvrir.  On palie à cela avec de larges bandes de scotch extra fort pour le moment.


Etape à la Rest Area Herbert Parker

18/08/2007

Départ de la Rest Area Herbert Parker

Très bonne nuit calme.
Au matin, nouvelle raison de penser à Clemenson : le robinet des eaux usées ne fonctionne plus, ça coule même lorsqu’il est fermé !
Hier, c’était la serrure de la porte de la salle d’eau qui refusait de s’ouvrir ; avant-hier le fond du lavabo s’est fendu ! A quand le prochain épisode ?
Route jusqu’à Port Hedland. Sur la route, les Lebourg nous doublent. On se retrouve à l’arrivée, faisant quelques courses ensembles, notamment dans des magasins de bricolage, à la recherche de tout ce qu’il nous faut pour réparer les défaillances. Nous reprenons la route vers le nord, vers Broome avec étape dans une aire de service pour la nuit.
On répare le robinet des eaux usées, le lavabo puis soirée cool avec cinéma DVD.

Etape à la Rest Area De Grey Station

19/08/2007

Départ de De Grey Station

Très bonne nuit calme malgré les quelques dizaines d’équipages présents. On prend la route et sur cette partie là, elle est vraiment monotone. De Port Hedland à Broome, plus de 600 km au milieu de nulle part. Rien à voir, mais rien de chez rien : végétation rase, lignes droites à l’infini, on était prévenu et on a vu. Heureusement, il y a 2 ou 3 campings sur cette étape et nous décidons de nous arrêter au « Eighty mile beach caravan park » qu’on atteint après 10Km de piste. Et là, une véritable oasis : nous sommes accueillis par une rangée de palmiers, un super beau camping bien ombragé, au bord de l’océan et une plage extraordinaire qui s’étire à l’infini autant à droite qu’à gauche. Le paradis des pêcheurs, des collectionneurs de coquillages amoureux, comme nous, d’extraordinaires couchers de soleil. On passe un agréable après-midi. Patricia en profite pour nettoyer l’intérieur de Prosper qui a ramassé pas mal de poussière rouge sur les pistes. Malgré une bonne étanchéité, cette poussière aussi fine que le talc arrive à passer par le moindre interstice.  Séance lessive, aussi, car les vêtements que nous portions sont eux aussi en train de virer au rouge.

Etape à Eighty Mile Beach

20/08/2007

On reste là

Journée détente. Balade sur la plage, nettoyage, broderie, lecture… repos quoi !
En fin d’après-midi, plein de splendides photos du coucher de soleil. On retrouve sur la plage Josette et Robert, Français ayant vécu en Afrique et Nouvelle Calédonie et maintenant installés en Australie depuis 10 ans, retraités. On va prendre un verre « chez eux » à leur caravane. On les avait déjà rencontrés rapidement à Tom Price. Soirée sympa.

21/08/2007

On reste là

Les news vus sur la télé montrent un temps très pluvieux sur la côte Est, frais dans le sud et dans le même temps, cyclone au Mexique. On semble être dans la bonne région car à 8h30 ce matin, il fait déjà 22° et le soleil brille dans un ciel vierge de nuage. Bonne balade + internet sur la borne du camping (ça rame grave !)
Un après-midi de parfaits vacanciers : sieste, lecture, bricolage, peinture, coucher de soleil sur la plage avec Josette et Robert. On dit que c’est en Australie que l’on voit les plus beaux couchers de soleil… on confirme : nets, purs, parfaits, pas l’ombre d’une brume ou d’un nuage. Ceux que nous voyons ici à Eighty mile beach sont parmi les plus beaux que nous avons vus ; et Dieu sait que nos fichiers de photos en sont pleins !
Soirée cool.

22/08/2007

On reste là

On est trop bien alors on reste un jour de plus… et les vacances au bord de l’océan continuent. Journée « habituelle » avec grande balade, peinture, lecture… en fin de journée nous invitons Robert et Josette pour l’apéro. Encore une soirée sympa. Nous prévoyons de partir le lendemain pour Broome, eux aussi. On se dit au revoir ici ou là, ou peut-être à Adelaïde avec grand plaisir, si nous y passons.

23/08/2007

Départ de Eighty Mile Beach

Lever à 6h pour un départ matinal vers Broome. La route est longue, longue… et toujours monotone. Même en faisant preuve d’imagination pour chercher les nouvelles petites fleurs, les troupeaux de vaches, … rien n’y fait : c’est droit (la route), c’est plat la nature, c’est quelquefois un peu boisé d’arbustes. Et ça brûle aussi : nous avons vu 5 ou 6 feux de bush ce matin, en plus des vaches et kangourous écrasés !
Seule la musique plus forte que d’habitude tient notre esprit en éveil !
Arrivés à Broome, on va se poser au Broome Vacation village Caravan Park car il affiche Internet Wifi dans le camping.
Malheureusement, ça ne marche pas (c’était trop beau). Nous allons faire un tour au centre ville à 4 km de là. Un tour au Visitor center, quelques achats dont le hamac pour les siestes dans le bush. Retour au camping. Toujours pas d’internet. Soirée lecture + Télé.

Etape à Broome

24/08/2007

On reste là

Lever avec le soleil. On doit aller chercher les permis ce matin pour passer sur la Gibb River road et ses alentours (certaines zones l’exigent dixit le visitor center).  Nous allons au DEC (Département Environnement et Conservation) pour s’entendre dire qu’il ne faut pas de permis et que de toute façon ce n’est pas eux qui le délivre… tout faux le visitor center !
On aperçoit la famille Lebourg prête à partir vers la Gibb avec un ami Irlandais.
On va visiter Gantheaume Point, superbes rochers et falaises rouges en surplomb de l’océan. Nous faisons notre pause déjeuner directement sur Cable
Beach, superbe !
En ville nous passons au cybercafé pour passer quelques coups de téléphone à la famille grâce à Skype. Quelques courses et retour au camping. Soirée tranquille à répondre aux nombreux mails que nous avons récupérés cet après midi.

25/08/2007

Départ de Broome

Lever 6h45. Au programme le marché du samedi matin, Internet et route vers Derby. En fait, le marché… y’avait pas ! En route, on décide de ne pas aller à Derby car nous n’avons pas d’intérêt particulier à y passer. Nous avons nos provisions et tout ce qu’il faut pour nous diriger directement vers la Gibb River Road. Nous décidons de la prendre par l’embranchement de Fitzroy Crossing pour pouvoir passer à Tunnel Creek. Route assez ennuyeuse au départ. On s’amuse des formes rigolotes des baobabs. On est attristés par tous les incendies que nous voyons en bord de route. On observe les vastes zones pleines de termitières. On s’arrête pour admirer un beau serpent (peut-être un python non dangereux) qui semble être en train de digérer quelque chose.
On croise et on est doublé essentiellement par quelques road train et surtout des camping-car, caravanes, campervan, 4x4 de baroudeurs…
On se pose sur une aire « 24h stopping » et passons une soirée détente lecture.

Etape à la Rest Area Ellendale

26/08/2007

Départ de la rest area Ellendale

Lever à 6h30. Beaucoup de fumée au loin. Les incendies ont continué cette nuit.
Ce sont les oiseaux qui nous jouent la sérénade le matin. Une variété en particulier, siffle des mélodies. On croirait un sifflement humain à s’y méprendre. On l’entend déjà depuis plusieurs jours dans cette partie de l’Australie.

Aujourd’hui, on attaque le Kimberley sauvage. Après avoir quitté la Great Northern Highway 44 Km avant Fitzroy Crossing, on tourne à gauche pour rejoindre par la piste le Devonian Reef Conservation Park et plus loin le Tunnel Creek National Park. Pause déjeuner à Tunnel Creek et visite du tunnel. En fait, c’est une grotte… en forme de tunnel avec une rivière souterraine. Quelques passages dans la rivière pour rafraîchir les petons et lampes frontales pour y voir quelque chose.
Pour arriver ici, piste assez mauvaise par endroit. Trois passages à gué et rencontres d’aborigènes. Paysages supers !
La piste devient plus « cassante » l’après-midi et une des fixations des batteries montée par Clémenson rend l’âme. On répare ….
Arrivés au camp, on aperçoit le camion de la famille Lebourg ! Nos routes se suivent, se croisent…. Il fait 45° au soleil.
Nous prévoyons de faire la marche dans les gorges demain matin à la fraîche !
En attendant, soirée cool, des petits kangourous nous rendent visite. Pas mal de monde dans le camp ce soir.


Etape à Windjana Gorge National Park

27/08/2007

Départ de Windjana Gorge

Lever 5h30… de mieux en mieux. On se prépare et on part faire la balade à pied dans les gorges. On devait voir nos premiers crocodiles… et on les a vus ! Belle ballade de 7 Km dans les gorges, en longeant le cours d’eau où se prélassent nombre de ces crocodiles qui peuvent être assez dangereux paraît-il. Tout dépend s’il s’agit de « freschies » qui eux sont pacifiques, ou bien de « salties » qui sont extrêmement dangereux et attaquent l’homme. Et comme par hasard, les plus dangereux sont aussi les plus gros (les mâles peuvent atteindre 5 à 6 mètres). Alors comme nous, a priori, on ne sait pas à qui on a à faire… on reste loin !
Beaucoup d’oiseaux aussi créent une cacophonie incroyable. Nous faisons la fin de la balade sous une chaleur accablante en se félicitant d’être parti tôt. De retour au camp, la douche froide est un vrai bonheur puis un peu de lessive et nous levons le camp.
La piste est vraiment mauvaise pendant les 22 Km qui nous séparent de la Gibb River Road. Ensuite elle devient potable. C’est beau et varié bien que souvent calciné par des incendies récents. Pause déjeuner au bord de la piste. Puis le paysage devient bien plus vert car il n’est pas calciné. Petite incursion vers la Lenhard River Gorge qui nous fait passer un gué très caillouteux. Nous allons nous poser plus loin sur la Gibb River Road dans une aire de pique nique. Nous partageons l’espace avec 2 jeunes allemands. C’est très agréable, beaucoup d’ombre et c’est l’occasion pour André d’essayer le hamac pendant que Patricia peint.

Etape à la rest area March Fly Glen

28/08/2007

Départ de March Fly Glen

Après une bonne nuit hyper calme et malgré la pleine lune, nous levons ce camp très chouette. Nous faisons route vers les Bell Creek. Dès le départ, un passage de gué pour rafraîchir les roues de Prosper ! Un peu plus loin, bifurcation vers Bell Creek et là la piste devient vraiment pitoyable. Enfin ! On arrive au bout et après 15 minutes de marche à pieds on déboule sur un endroit superbe : petite cascade, bassins, grandes chutes, tout y est pour passer un excellent moment. On n’en perd pas une miette, baignade, farniente, pique nique, re-baignade. Bien rafraîchis, nous retournons au camping car et reprenons la route, sinueuse avec passage de gués sympas. On retrouve la Gibb River Road et on roule jusqu’à Mount Barnett Roadhouse en faisant un petit stop dans un « bush store » petit magasin qui vend un peu de tout, au milieu de nulle part, des citernes d’eau autour, des vieilles voitures, la façade est peinte de  toutes les couleurs… on dirait des images sorties tout droit d’un film.
Arrivés à la Mount Barnett Roadhouse, nous payons les droits pour aller camper au camp de Manning Gorge qui se trouve à 7km de là dans le bush où on récupère une chaleur torride. Demain on ira faire la balade vers les chutes un peu à la fraîche car le sentier pour y arriver fait 3,5 Km.


Etape à Manning Gorge

29/08/2007

Départ de Manning Gorge

Lever 6h30 et vite en tenue, nous partons faire la ballade jusqu’au gorges. Dès le départ, rivière à traverser à pied puis après 3,5 km de sentier sous la chaleur déjà présente, le paradis ! Des chutes, des cascades, de jolies « baignoires ». Ni une ni deux, on est en maillot et dans l’eau… quel bonheur. On le savoure un bon moment, on fait des photos, des films. Avant de repartir, on trempe casquettes et tee-shirt dans l’eau pour essayer de rester un peu au frais le plus longtemps possible car on sait ce qui nous attend… et on n’est pas déçus. La chaleur est torride. Mais un autre moment de bonheur nous attend à l’arrivée : pour atteindre le camping, on doit traverser un plan d’eau à la nage. Des boîtes en polystyrène sont entassées sur la berge afin d’y mettre nos affaires au sec ainsi que de grosses bouées (chambre à air de camion). Un immense plaisir qui efface instantanément la fatigue… Une très belle escapade qui restera gravée dans notre mémoire comme un des moments forts de cette Gibb River Road. Nous quittons le camping et roulons les 7Km de pistes jusqu’à la Roadhouse. Un hélicoptère est en train d’atterrir. Nous pensions que c’était peut-être le flying doctor, mais non, il s’agissait tout simplement du propriétaire d’une exploitation des environs qui venait faire quelques courses à la roadhouse ! Il est certain que, vu l’état de certaines pistes, c’est un bon moyen de transport !
Nous déjeunons sur le parking ombragé de la roadhouse puis roulons jusqu’à la Mount Bernett Gorge. Quelques voitures, un bus de touristes… une très grosse chaleur et 20 mn de marche à pied pour aller voir une petite gorge. On repart et on roule sur une Gibb River Road archi-dégueulasse (excusez l’expression) : ondulée au-delà du raisonnable, impossible de ne pas déguster même en essayant plusieurs techniques. On adopte le 80km/h pour « surfer » sur les ondulations… pauvre Prosper et pauvre de nous ! … et on roule dans un paysage magnifique avec des oiseaux fabuleux, jusqu’à Ellenbrae Station. Très bon accueil, camping sympa. On s’installe vite car le nuit arrive.
Soirée repos et cinéma.


Etape à Ellenbrae Station

30/08/2007

Départ de Ellenbrae

Nous sommes réveillés très tôt, mais on traîne un peu et on prend notre temps. Nous sommes les derniers, vers 9h, à quitter ce camping sympa. Les toilettes sont géniales : construites en pierres (quasiment rochers) pour faire des murs à 1,80 m environ de haut puis un toit déconnecté des murs pour que l’air passe de tous les côtés, c’est rustique mais efficace avec beaucoup de cachet. Il y a même l’eau chaude pour la douche si on a pris soin de mettre du bois dans la chaudière au préalable.
On reprend la Gibb River Road qui s’avère être encore très dégradée. Cela nous décourage un peu de faire les petits détours sur des pistes secondaires. On déjeune sur un superbe point de vue, mais en plein soleil et la chaleur est intenable. On ne traîne pas longtemps. On s’arrête au Emma Gorge camping pour voir, mais pas un brin d’ombre… on renonce. On continue la route, on passe comme des pros notre premier grand gué de la Pentecost River et on file sur Kununurra où on se pose au Town camping, bien ombragé. Balade en ville, taverne pour boire une bonne bière bien fraîche, Internet, quelques courses et on rentre au camp.
Encore 35° dans Prosper, soirée cool et coucher tôt.

Etape à Kununurra

31/08/2007

Départ de Kununurra

Nuit moyenne, chaleur et voisins qui démontent à 5h du mat, tout en discutant !
On fait nos affaires avec lavage de Prosper qui est couleur Gibb River Road, c'est-à-dire rouge ! Internet, courses, gonflage des pneus, achats bricolage… et on prend la route vers Katherine. Et quelle longue route ! 400 km jusqu’à cette rest area où nous nous posons pour la nuit. Un peu fatigués, mais quel bonheur d’avoir pu voir, en roulant, les falaises rouges au dessus et autour de la Victoria River, s’embraser et rougeoyer encore plus au coucher de soleil. De la beauté à l’état pur. Mais plus une minute à perdre car la nuit va être bientôt là et il vaut mieux ne plus rouler car les kangourous sortent. Nous sommes donc très vigilants sur les derniers km à parcourir pour arriver à la Rest Area.
Aujourd’hui, nous avons quitté le Western Australia et sommes entrés dans le Territoire du Nord. Pas de contrôle de quarantaine dans ce sens… nous nous sommes forcés à finir tous nos fruits pour ne pas les jeter… tout ça pour rien !
Par contre, nous avançons nos montres d’1 heure et demie. Le décalage avec la France passe donc à +7h30.

Etape à la Rest Area après Scott Creek

1/09/2007

Départ de la Rest Area

Lever 7h15… avec le décalage horaire on s’est un peu oubliés !
Mais les australiens ont déjà, pour la plupart, levés le camp. C’est fou ce qu’ils se lèvent tôt et partent tôt !
Route sans soucis jusqu’à Katherine : 2 kangourous encore au bord de la route et un gros serpent complètent les rares caravanes ou CC que nous croisons pour distraire notre attention. Il fait bon rouler à la fraîche. Passage au Tourist center puis on va se poser au Riverview Tourist Village. Très bien, à 2,5 Km du centre, au bord de la Katherine river et à quelques mètres des hot springs (sources chaudes naturelles). De plus le camping nous offre de l’internet en wifi (5$ de l’heure) et toutes les commodités. Dans l’après-midi nous retournons en ville faire les magasins : presque tous fermés le samedi après-midi !
Et Prosper a passé ses premiers 10 000 Km en arrivant au camping.
On passe faire un tour à la « grande fête » qui ressemble plutôt à une petite kermesse et on rentre au camping après avoir fait quelques courses au Woolworth du coin. Soirée chaude et nuit chaude jusqu’à 2h du matin…

Etape à Katherine

2/09/2007

Départ de Katherine

Lever 7h30 après une nuit très moyenne où la chaleur nous a gênés jusqu’à 2h du matin.
On passe en ville faire le plein puis route vers Darwin par Pine Creek sans intérêt majeur mais pas vraiment monotone.
Pause déjeuner dans une rest area. Il ne fait que 35° dans la cellule !
On roule ensuite vers Batchelor, jolie petite ville nichée dans un écrin de verdure et on continue vers le Litchfield National Park pour aller d’abord admirer Florence Falls. Deux hautes chutes tombent dans une piscine naturelle entourée de rochers. Très joli et très rafraichissant… mais comme il y a un panneau « Crocodile safety ! » pas question de piquer une tête.
On se pose ensuite au campground réservé aux 4x4 après une descente amusante et pleine de « bosses ».
Patricia tape des récits. Au bout d’un long moment, elle sort pour faire une pause cigarette et se rend compte que nous sommes entourés par la fumée d’un feu de bush proche. Sans panique mais sans perdre une minute, nous levons le camp et changeons de crèmerie ! Nous nous installons 15km plus loin dans le campground des Wangi falls.  Nous prenons le dernier emplacement libre. Ouf !
Ici pas de fumée et un bon air à respirer. Comme on avait déjà payé l’autre camping en mettant des sous dans l’enveloppe et qu’on l’a quitté pour cas de force majeure, on ne repaie pas ce camping. Honnête non ?

Etape au Litchfield National Park

Petit intermède : Interview sur quelques unes de nos impressions :

 

Que diriez-vous de la Gibb River Road ?

C’est une piste sympa, un itinéraire qui fait passer par des sites superbes. Nous retenons en particulier notre étape à Manning Gorges, camp très agréable, balade super, chûtes magnifiques, baignades sublimes.
Quant à la piste elle-même, elle est à 30% vraiment mauvaise avec de la tôle ondulée très très marquée. Le reste est potable. On y croise en fait peu de monde. Peu d’animaux aussi. Les plus de 1000 km de piste entre la Gibb River Road elle-même et ses annexes ont été parcourus en consommant 12,5 l/100 en moyenne en roulant entre 60 et 80 km/h sauf cas particulier. On a eu de la chance : zéro crevaison !

Avez-vous rencontré des aborigènes ?

Oui et non. Non, pas sur leurs lieux de vie, dans leurs activités (exceptés ceux qui s’occupent de certains park).
Oui, malheureusement, en ville, ceux qui errent dans les jardins publics, les couloirs des centres commerciaux, les trottoirs… ceux que l’alcool et le désoeuvrement ont touché de plein fouet. Ils sont les principaux clients des « liquor store » les seuls magasins où l’on peut acheter de l’alcool. Ce sont des familles entières, soit des dizaines de personnes, des bébés aux grands parents que l’on voit dès le matin, jusqu’au soir, allongés ici ou là, passant le temps… et leur vie. Tristesse.

3/09/2007

Départ du Litchfield National Park

Bonne nuit, bien fraîche, ça fait du bien. Au lever, une maman wallaby et son petit ont pris pour terrain de jeu l’arrière de Prosper. Film, photos… on apprécie ce début de journée.
Après une douche froide (déjà bien contents qu’il y ait des douches !) on prend la route. On fait une halte aux chutes de Wangi, encore une très jolie cascade qui tombe dans une piscine naturelle. On y rencontre de jeunes français qui ont travaillé 3 mois dans les cueillettes et de ce fait on droit à un visa d’un an ce qui leur permet de passer les 9 mois restants à visiter l’Australie.
On emprunte la piste Nord de 50 km qui nous conduit vers Darwin, très belle et très roulante.
Arrivés à Darwin, halte au Tourist Info, puis un petit resto de « fish and chips » sur le port de pêche.
On va se poser au Hidden Valley Tourist Park que nous avions repéré en arrivant. Très bien.
Après midi bronzage, internet, bricolage, piscine.
Soirée cool… chaleur !

Etape à Darwin

4/09/2007

On reste là

On file en ville après un lever avec une relative fraîcheur à 27° !
Nous retournons au port et passons chez Perkins pour avoir un devis pour expédier Prosper par bateau vers Singapour. On nous l’enverra par mail.
Balade au centre ville, lavage de Prosper qui a repris de la poussière de pistes. Ensuite des courses dans un magasin d’électronique pour acheter des petits ventilateurs que nous voulons installer au niveau du moteur du frigo et de la plaque chauffante et chez Bunning’s (le Castorama local) pour une perceuse, des vis…. On a du bricolage en perspective !

On passe aussi chez Toyota pour la vidange de Prosper : devis à 500 $... on est repartis !
De retour au camping, on installe le ventilateur du frigo. Ça marche et c’est efficace (car avec cette très grosse chaleur, le frigo avait un peu de mal à assurer car son moteur n’arrivait pas à se refroidir).

On discute avec nos nouveaux voisins, Jessie, française de Bordeaux et Mathieu, Suisse. Deux jeunes très sympa qui viennent de travailler quelques mois en Australie et prennent maintenant le temps de faire un peu de tourisme.

5/09/2007

On reste là

Et on décide de rester au camping car hier nous avons couru les magasins toute la journée.
Il fait frais au lever à 7h : 23° on respire !
On continue notre séance bricolage : on s’attaque au montage des ventilos pour la plaque chauffante, on essaie de fixer une fois pour toute ces P…. de rétroviseurs qu’il faut relever tous les 10 km !!!!
Nous avons Internet au camping, alors c’est l’occasion de se mettre à jour des mails… Une visio surprise avec Val et Lio qui sont encore à Seattle après l’Alaska.
Patricia profite bien de la piscine.
Soirée tranquille, on discute avec Mathieu et Jessie.

6/09/2007

On reste là

De bon matin, Patricia va marcher puis piscine. Après le petit déjeuner, on prépare quelques cartes à poster. Une séance Internet pour expédier tous les mails préparés, puis on range tout pour partir en ville. Vers 14 h, départ au Musée et Galerie d’Art. Un plaisir, les expos sont bien mises en valeur. L’art aborigène et très bien présenté puis l’évolution de la vie des origines à nos jours est très intéressante. On ne voit pas le temps passer. Le musée se trouve au bord de la baie, entre Mindil Beach et Fanny Bay. L’entrée est gratuite. Les jardins sont très agréables et ombragés. … tout pour nous plaire.
Nous allons ensuite au centre ville,  à la galerie d’Art que nous avions repérée pour acheter notre didgeridoo puis faire quelques courses au supermarché pour les prochains jours que nous allons passer dans le Parc National de Kakadu.
On termine cette journée au Mindil Beach Night Market. A ne pas rater car l’ambiance est extra, on assiste à un coucher de soleil extraordinaire. Le marché se tient le long de la plage, il y a des concerts, des stands de nourriture essentiellement asiatique, des fruits frais et jus de fruits, des stands d’artisanat de toute sorte. Vraiment un très bon moment. Ce marché a lieu tous les jeudis de 17h à 22h et le dimanche de 16h à 21h.

7/09/2007

Départ de Darwin

Lever 7h30. Nous nous préparons à lever le camp pour aller à Kakadu. André va relever les mails sur Internet avant le départ et une nouvelle nous frappe de plein fouet et nous emplit d’une immense tristesse : notre cousin Gilbert nous a quitté. Lui qui était notre plus fervent supporter ne suivra plus notre périple avec la fidélité exemplaire qui était la sienne. Notre voyage était rythmé par les joyeuses visios que nous faisions avec lui lorsque nous étions à des milliers de kilomètres. On t’embrasse très fort Gilbert, tu es avec nous.
Tristes, nous prenons la route. Le cœur n’y est pas et nous avons du mal à encaisser.


Nous faisons la vidange de Prosper dans un centre équipé pour les camions. L’adition s’élèvera à 200 $ (contre 500$ chez Toyota).
Route vers Kakadu avec pause déjeuner puis arrêt à Mamukala pour observer les oiseaux. Jessie et Mathieu y sont déjà.
On repart… dans le mauvais sens et on refait 45 Km en direction de Darwin avant de se rendre compte de notre erreur. Demi-tour et nous arrivons à Ubirr juste à temps pour voir le coucher de soleil sur les plaines inondables de Nardab depuis le haut des rocher où nous retrouvons Jessie et Mathieu. Nous passons la nuit au camp de Merl.

Etape à Ubirr (Kakadu National Park)

8/09/2007

On reste là

Levers 6h45 avec 19°. La fraîcheur de la nuit fait du bien.

Avant de continuer ce récit, une petite présentation du Kakadu National Park s’impose. Ce parc immense (200 km du nord au sud et 100km d’est en ouest) a été classé au patrimoine mondial de l’humanité tant pour ses aspects culturels que naturels. La majeure partie du parc appartient aux aborigènes qui en ont concédé sa gestion au gouvernement australien. C’est ainsi que l’administration de Park Australia organise le tourisme à l’intérieur du parc tout en protégeant ses valeurs de patrimoine mondial ainsi que les intérêts des propriétaires traditionnels du parc. Kakadu abrite l’un des plus extraordinaires ensembles d’art rupestre d’Australie, des panoramas grandioses, des plaines inondables et la totalité du bassin du fleuve South Alligator. De ce fait, la faune et la flore y sont très diversifiées. Nous sommes actuellement en fin de saison sèche ce qui signifie que la nature a eu le temps de se dessécher depuis le mois d’Avril, donc de nombreux feux de broussaille sont visibles ici et là, les plaines inondables sont en partie desséchées elles aussi et les animaux se réunissent dans les zones humides permanentes (donc plus faciles à voir en théorie !). C’est donc la période la plus favorable pour visiter Kakadu mais il y fait très chaud, en moyenne 36° dans la journée ; ça se rafraîchit un peu à partir du coucher de soleil mais là, c’est le moment où les moustiques féroces attaquent.

Ce matin, nous retournons sur le site d’Ubirr pour y admirer les galeries d’art rupestre aborigène dont certaines datent de 20 000 ans. Nous souhaitons suivre la visite commentée par un des rangers à 9h.
Et nous sommes à l’heure et nous bénéficions de la présence d’1 ranger pour 4 personnes (Mathieu, Jessie et nous) sur les 3 sites majeurs : The main Art Gallery, The Rainbow Serpent, the Namarrkan Sisters où les explications du ranger sur les légendes, les mythes et aussi les habitudes de vie d’il y a plusieurs dizaines de milliers d’années sont capitales pour comprendre la signification et l’importance de ces peintures.
Retour au camp, déjeuner et après-midi « studieuse » avec bricolage pour André et récits journaliers pour Patricia. Il fait 35° dans Prosper !
Soirée relativement plus fraîche.

9/09/2007

Départ de Ubirr

Bonne nuit, fraîche et agréable. Ce campground est vraiment super, en pleine nature évidemment, les emplacements sont immenses, chacun avec barbecue, table et banc en pierre, beaucoup d’ombre et… pas cher du tout (11 $ pour deux). Nous quittons le site d’Ubirr et allons tout d’abord à Jabiru (40 km de là) pour y faire le plein de gasoil puis nous nous arrêtons au Bowali Visitor Center pour glaner quelques infos complémentaires. Route jusqu’à Nourlangie Rock. Un immense affleurement de grès multicolore qui émerge de la forêt et tombe en falaises escarpées au pied desquelles se trouvent les fresques rupestres les plus connues de Kakadu. Nous débutons le parcours et tombons sur une visite commentée par un ranger (« notre » ranger d’hier : Alex) à laquelle assistent Jessie et Mathieu, décidemment, nos routes se croisent souvent pour notre plus grand plaisir. La visite du site est très agréable, il fait frais au pied des falaises et sous les rochers.  Notre pause déjeuner se passera au bord du billabong d’Anbangbang (un petit étang) à l’ombre des grands arbres. Nous sommes émerveillés par la quantité de nénuphars en fleurs. Partout, comme chaque fois qu’il y a un point d’eau, on voit les panneaux « Crocodile safety » pour avertir que le lieu est un habitat connu de crocodiles dangereux (les « salties » vous vous souvenez ?) Nous on a bien retenu la leçon donc on ne s’aventure pas sur les berges.
Nous continuons notre route et nous arrêtons au Warradjan Aboriginal Cultural Centre. Un centre dédié à la culture aborigène, visite passionnante, avec des expositions et surtout beaucoup de panneaux informatifs rédigés par les aborigènes eux-mêmes qui souhaitent partager leur culture et leur histoire avec les Balandas que nous sommes (c’est ainsi que les aborigènes nomment les non-aborigènes). Leur culture est expliquée notamment par le biais d’histoires relatives à la création.
Encore un stop au Yellow water, un immense plan d’eau genre marécage qui peut se visiter en bateau. Nous préférons nous avancer sur les passerelles pour admirer les différentes variétés d’oiseaux qui le fréquentent au milieu des innombrables nénuphars en fleur. Le soleil de fin d’après-midi donne une lumière magique sur ce point d’eau et la sérénité a gagné les lieux.
Il est temps pour nous d’aller nous poser dans l’immense Mardugal Camground où nous ne serons que 4 ou 5 « équipages » pour la nuit. Encore un très beau et agréable camp avec douches chaudes, toilettes, BBQ, tables… comme les autres campgrounds du park et toujours pour 11$ par nuit.
 
Etape au Mardugal campground (Kakadu National Park)

10/09/2007

Départ de Mardugal

C’est notre 40ème jour de ciel immaculé ! Sûrement un record dans notre voyage.
Très bonne nuit car la fraîcheur nous permet de récupérer des chaleurs diurnes.  Au fait, on a oublié de préciser que les mouches que nous avions commencé à côtoyer avant la Gibb River Road ne nous ont toujours pas quittés… elles doivent nous aimer très fort et même de plus en plus ! ça en devient presque insupportable et nous commençons à porter nos « moustiquaires de chapeaux » achetées à Perth dans un magasin d’équipement pour le bush…
Les moustiques, ces bestioles universelles qu’on trouve partout ne manquent pas à l’appel et dès le coucher de soleil il faut mettre un super repelent sous peine de se faire dévorer. On se console en se disant que ces agaçantes bestioles servent de protéines aux adorables oiseaux qui peuplent ces régions.
Route sympa avec rencontre d’un magnifique buffle solitaire et sauvage qui nous barrait la route… nous avons attendu qu’il daigne se pousser, sans le brusquer cas ses cornes étaient très impressionnantes.
On fait une pause pour admirer le point de vue à Bukbukluk puis on prend la piste qui mène à Gunlom Waterfall Creek où on se pose au campground à mi-journée. Après-midi relax… et très chaud (nous suivons l’ombre). Soirée aussi très chaude et nuit pas terrible car la chaleur ne faiblit presque pas.
Nous avons abandonné l’idée de descendre aux Jim Jim Falls et Twin Falls après avoir discuté avec les rangers du Bowali visitor center : les Jim Jim ne coulent pratiquement pas à cette saison, les Twin Falls ont du débit mais pour y accéder il faut passer un passage de gué avec 1 bon mètre d’eau en ce moment !!!! Alors tant pis, d’autant plus que la piste de 60 km pour y aller est assez « cassante »… et on ne veut pas noyer Prosper !

Etape à Gunlom (Kakadu National Park)

11/09/2007

Départ de Gunlom

Lever 7h. On se prépare et on va voir la chute et le magnifique bassin à son pied. Pas vraiment envie de se baigner avec tous ces « Crocodile Safety » qui sont affichés partout, mais c’est vrai que l’endroit est beau. On prend ensuite la route, quittant ce campgroung en se faisant la réflexion que celui-ci, comme les autres dans Kakadu, sont vraiment supers.
40 Km de pistes dans l’autre sens pour rejoindre la Kakadu Highway et nous quittons ce magnifique parc où nous avons vu de si belles choses avec toutefois un petit regret : nous n’avons pas vu beaucoup d’animaux alors que le parc en héberge énormément, y compris des espèces en voie de disparition ou très rares… et même pas vu la queue d’un crocodile gentil ou méchant !
Nous roulons jusqu’à Katherine où nous avons décidé de refaire une étape sur notre route vers le sud. Ça permettra de se mettre à jour de la lessive avant d’attaquer la route vers Alice Springs. Nous retournons au même camping que la dernière fois qui nous avait bien plut après un passage ravitaillement au Woolworth. Notre emplacement se trouve juste en face… de celui de Josette et Robert que nous retrouvons avec grand plaisir. Très bonne soirée passée avec eux et pour dîner, nous goûtons pour la première fois du barramundi accompagné d’une salade extra du chef Robert !

Etape à Katherine (bis)

12/09/2007

Départ de Katherine

Lever 7h. Nuit moyenne car un peu chaude. Départ vers 9h30 après avoir dit au revoir à Josette et Robert. On les a convaincus de venir au rodéo du week-end prochain à Daly water. On se retrouvera donc là bas. Eux sont aussi en train de redescendre vers le sud pour regagner leur maison à Adelaïde.
Nous prenons la route après quelques petites courses, le plein de gasoil et le lavage haute pression de Prosper qui virait de nouveau au rouge. La route est droite, droite, droite… bordée d’arbres assez hauts et de champs de termitières.  Seule l’étude de leurs formes nous distrait de cette route sans surprise.
Arrivés à Mataranka, nous faisons la pause déjeuner sur le parking des Bitter Springs puis allons voir ces fameuses sources à 34° dont l’eau cristalline a une couleur vert/bleu due à la décomposition du calcaire. C’est vraiment beau et on ne résiste pas au bain dans la plus grande piscine naturelle… d’autant plus qu’ici il n’y a pas de crocodiles !
Nous passons aussi voir la reconstitution de Elsey Homestead qui a servi au tournage du film « we of the never never » qui raconte l’histoire de Jeanny Gunn, venu vivre dans cette partie très hostile et sauvage de l’Outback avec son mari pour gérer cette ferme. Un an plus tard,  son mari meurt de la malaria et elle part  vivre à Melbourne où elle écrira ce fameux livre qui raconte les conditions de vie très difficile dans cette contrée nommée « Never Never » à juste titre. Un petit tour également au cimetière où repose son mari puis à l’endroit où se trouvait la homestead d’origine.
Cette histoire aussi pathétique et intéressante soit-elle, ne justifie pas à nos yeux d’en faire un site historique. Ceci illustre bien le besoin qu’a ce jeune pays de se créer un passé historique.
Nous continuons notre route jusqu’à la Rest Area où nous avions prévu de faire étape mais comme elle n’a pas d’ombre et qu’il fait une chaleur étouffante (près de 40° dans Prosper), nous continuons la route jusqu’à Larrimah où nous nous posons au Green Park, un camping rustique et typique ! On y trouve basse-cour, buffles, cochons, crocos dans un bassin entouré de grillage, volière avec plein d’oiseaux… tout ça à l’arrière d’une roadhouse elle aussi typique comme son bar.
Soirée cool mais chaude (c’est pas antagoniste !)


Etape à Larrimah

13/09/2007

Départ de Larrimah

La fraîcheur est arrivée un peu tard dans la nuit mais elle est venue. A 3h30 du matin, Monsieur le coq a eu des envies de vocalises puis, comme nous, s’est rendormi.
Après le petit déj, nous passons un bon moment émerveillés par les centaines d’oiseaux vert et orange qui envahissent le camping pour venir boire au goutte à goutte des robinets.
Après une courte route, nous arrivons à Daly Waters et nous installons au camping du Pub historique et oh combien amusant. Un décor qui occupe pendant de longs moments tant les objets hétéroclites et inhabituels dans un lieu pareil sont nombreux ! Nous sirotons une bière bien fraîche puis allons passer le reste de la journée à l’ombre des quelques arbres. Robert et Josette arrivent dans l’après-midi. On passe un moment ensemble au pub en soirée puis on dîne ensemble après une ballade sur le lieu du rodéo qui doit commencer demain dans le champ voisin. Déjà un certain nombre de camions de chevaux sont arrivés.

Etape à Daly Waters

14/09/2007

A Daly Waters

Le rodéo ne commence que cet après-midi et durera tout le week-end. Une activité intense règne sur les lieux car les équipages ont continué à arriver en soirée et ce matin et tout ce monde installe les enclos pour les bêtes. Dans le camping, les oiseaux du coin nous tiennent compagnie. Les apôtres, pas sauvages du tout, viennent presque nous manger dans la main. Il y a aussi des peewee (noir et blanc), les rainbows (bleu, vert, orange) les cacatu (noir et rouge) les galas (gris et rose) et bien d’autres encore non identifiés !
Jessie et Mathieu arrivent dans l’après-midi et nous passons tous ensemble une soirée animée au pub. En fait le rodéo ne commencera vraiment que demain pour le public, cet après-midi était plutôt consacré à de l’entraînement pour bêtes et cavaliers.

15/09/2007

A Daly Waters

Lever 7h et rodéo ! La matinée est consacrée aux épreuves de tri puis tri et gymkana ! Nous sommes très impressionnés par le travail du cavalier ET de son cheval, beaucoup d’adresse et de complicité. Nous sommes vraiment au milieu d’une communauté de « cowboys », qui passent leur vie à cheval, ça se sent et ça se voit, c’est leur travail et leur vie. Ils se connaissent tous et une atmosphère d’amitié et de connivence règne ici. Même les enfants pas plus haut que 3 pommes sont déjà à cheval, ça promet ! Justement en parlant des enfants, l’après-midi leur est consacré : des jeux de toute sorte pour eux, on teste l’adresse, la rapidité, la manière de maîtriser leur monture…. Nous sommes époustouflés, nous pour qui le cheval est un animal qu’on caresse uniquement !
Enfin, en soirée, le clou de la journée : le rodéo, d’abord sur des chevaux puis sur des taureaux. Pas la peine de décrire cette épreuve, c’est comme dans les films ! on a préféré le rodéo à cheval plutôt que sur les taureaux, car le cavalier arrive à tenir plus longtemps sur le cheval (alors que sur le taureau il est éjecté dès la sortie du box… et parfois même avant !)
Nous avons passé une super journée et avons beaucoup aimé cette fête mais aussi l’ambiance dans laquelle elle s’est déroulée.
Soirée au pub avec Robert et Josette, autour d’une salade grecque délicieuse en écoutant le chanteur qui mettait une ambiance d’enfer. Les cowboys faisaient aussi la fête (après l’effort, le réconfort) et la bière coulait à flot !

16/09/2007

Départ de Daly Waters

C’est l’anniversaire de notre Puce aujourd’hui ! 2 ans !

Route sans grand intérêt mais pas vraiment monotone non plus. Etape avec petit ennui mécanique : le câble d’accélérateur se coince dans sa gaine. Trop de chaleur ? il faisait  45° dans la cabine aujourd’hui ! Arrivée à Tennant Creek, on trouve du wifi à pirater ! on traite nos mails et on se pose au Tennant Creek caravan park, chouette camping, juste à côté du garage Toyota, ça tombe bien. Le décalage horaire étant maintenant bon, on peut enfin téléphoner à Capucine pour lui souhaiter  un Joyeux Anniversaire.

Etape à Tennant Creek

17/09/2007

Départ de Tennant Creek

A 7h30 nous sommes chez Toyota pour le problème d’accélérateur. Ils nous envoient chez d’autres garagistes car ils n’ont pas la pièce de rechange. Et nous atterrissons chez « TORMO » un sympathique gaillard qui va chercher un câble d’occasion et nous l’installe. Pas exactement le même modèle mais ça marche au poil. 100$ pour la réparation et la pièce. Ça nous va !
Route sans grand intérêt, nous traversons le bush aride et brûlé par le soleil, pas un arbre à l’horizon. Tout ce qui sort de l’ordinaire on y va ! D’abord les Devil’s Marble (soi-disant, selon les croyances Aborigènes, les œufs du serpent Arc en ciel). C’est curieux, sympa et joli. Un entassement d’énormes billes de granit rouge au milieu de nulle part !
On déjeune au milieu de ces billes et on reprend la route. Nouveau stop à Wildcliffe Well roadhouse, haut-lieu réputé  pour l’enlèvement d’Australiens par les extra-terrestres. Ouf, on est toujours là !
Halte à la Barrow Creek roadhouse au décor qui rappelle celui du pub de Daly Waters.
Enfin, arrêt à Aileron, une roadhouse au caravan park calme et ombragé.
Après cette longue étape de route, détente avec soirée cinéma DVD.

Etape à Aileron

18/09/2007

Départ d’Aileron

Très bonne nuit malgré le gros générateur de la station qui a été arrêté de 22h à 6h. Dans ce coin perdu on comprend la nécessité de produire son électricité. Il fait 19° au lever et nous assistons à un très beau lever de soleil avec embrasement du ciel…. Nous prenons la route vers Alice Springs, toujours avec d’interminables lignes droites, sauf vers la fin où le paysage et la route se vallonnent. Tour rapide d’Alice Springs pour repérer les lieux, passer au Tourist Information afin de récupérer les documentations du coin + infos et on va se poser au Stuart Caravan Park à 2km du centre. Il fait très chaud ici aussi ! Après-midi sieste puis internet dans un cyber café du centre ville. Comme il a un bon haut débit, on peut utiliser Skype pour faire des coucous à la famille.
En soirée, on « branche la télé » (prise USB télé + micro) et grâce aux télévisions locales, on se met au courant des infos….
Comme nous avons fait les courses cet après midi, nous décidons de partir dès demain pour notre périple dans le centre rouge.

Etape à Alice Springs

19/09/2007

Départ d’Alice Springs

Départ tranquille en passant par le centre ville pour relever nos mails, puis route vers le West Mac Donnel National Park qui s’étend à l’ouest d’Alice Springs sur environ 200 Km. Au passage, nous visitons le Simpsons Gap et la Ormiston Gorge ; toujours des lieux assez pittoresques où les cours d’eau et l’érosion façonnent des paysages intéressants de gorges et de trous d’eau. Ensuite, les Ocres Pits où les aborigènes viennent prélever les pigments naturels pour pratiquer leur art.  En fin d’après-midi nous nous installons au Glen Helen Resort à la Glen Helen gorge. Une ancienne ferme reconvertie en diverses formules d’hébergement pour touristes, dans un cadre superbe avec les gorges en arrière plan. Le camping est bien aéré et la bière du pub bien fraîche ! Nos voisins de camping sont 2 parisiens en voyage de noce.

Etape à Glen Helen Gorge (West Mac Donnel National Park)

20/09/2007

Départ de Glen Helen

Lever 6h30, vent frais et 19° dans Prosper… on respire. Nous partons à pied du camping pour balader jusqu’à la Glen Helen Gorge. C’est très joli, la rivière a creusé une gorge qui traverse la chaîne de montagne sur toute sa largeur. Il y a encore un bon niveau d’eau ce qui s’avère assez rare dans la région en fin de saison sèche. Retour à Prosper et départ.
Comme nous avons décidé de rejoindre Kings Canyon puis de descendre sur Ayers Rock, nous allons emprunter la Mereenie Loop, une piste qui traverse un territoire aborigène pour laquelle il faut un permis. Nous prenons notre permis à la réception de Glen Helen Resort avant de partir. Ce circuit nous évite de retourner à Alice Springs et de prendre la highway vers le sud. Seule inconnue, l’état de la piste….  Quelques kilomètres plus loin, nous visitons la Red Bank Gorge par une petite ballade à pied, très bien. Puis nous voici sur la Mereenie Loop, plutôt bonne au départ et franchement mauvaise et passable ensuite. Au total, 220 Km de quasi mauvaise piste avant d’arriver à Kings Canyon.  Nous faisons la pause déjeuner rapidement en bord de piste car nous traversons une terre aborigène sur laquelle nous n’avons pas le droit de nous arrêter normalement et nous en profitons pour téléphoner à Stef et lui souhaiter son anniversaire, génial l’Iridium !
A Kings Canyon, la camping est très cher (33$) alors nous décidons de rouler jusqu’à la rest area de Salt Creek. En route nous faisons un stop à Kings Creek, un Resort/camping où ils ne veulent pas nous servir une bière car on conduit !
Notre rest area est très agréable et nous sommes seuls.
Nous faisons l’opération « regonflage des pneus » car pour la piste on les avait dégonflés. Puis soirée cool et sympa.


Etape à Salt Creek

21/09/2007

Départ de Salt Creek

Très bonne nuit. Pas un passage de voiture, pas un voisin. On est restés seuls sur cette très jolie aire. Beau lever de soleil sur les filaos qui nous entourent et il fait 18,5° à 7h. Longue séance d’observation des beaux pigeons huppés qui entourent Prosper.
Route sympa pour arriver au Ayer’s Rock Resort à Yalara. La route bordée de collines et dunes de plus en plus rouges permet de découvrir au loin Uluru (nom aborigène d’Ayer’s Rock) et les monts Olgas. Petite parenthèse pour préciser qu’Ayer’s Rock était le nom donné par les colons à ce rocher énorme ; aujourd’hui, il semble être abandonné au profit d’Uluru qui est le nom aborigène d’origine ; juste retour des choses.
Nous nous installons au campground du Ayer’s Rock Resort (plein soleil). C’est la seule possibilité d’hébergement proche d’Uluru (qui se trouve à 18 Km). Nous rencontrons le premier français qui sait spontanément que 48=Lozère !
On recroise les suisses vus à Alice Springs ; le monde des voyageurs est petit !
On déjeune et on part aussitôt vers les monts Olgas qui se trouvent à 50 Km environ.
Les monts Olgas sont un ensemble de rochers énormes aux formes arrondies qui composent un ensemble harmonieux. Chaque rocher a la taille d’une montagne et l’ensemble prend toute sa dimension lorsqu’on l’admire de loin. On s’en est quand même approché en faisant une petite marche courte mais épuisante avec 40° !
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons au centre Culturel qui offre des expositions très intéressantes avec force explications sur la culture et l’art aborigène de la région, la signification d’Uluru pour le peuple aborigène…
Enfin, nous allons nous installer sur le parking qui permet d’admirer le coucher de soleil sur Uluru, après en avoir fait le tour et l’avoir admiré sous toutes ses faces.
On se tape un bon apéro en attendant 18h41, heure officielle du coucher de soleil aujourd’hui. Des années qu’on en rêvait de ce moment… Le coucher de soleil est moyen car il y a pas mal de nuages amoncelés à l’horizon qui masquent le roi soleil au moment fatidique ! Mais très sympa quand même : la preuve, quelques… dizaines de photos !
 

Etape à Yalara (Uluru – Ayer’s Rock)

22/09/2007

Départ de Yalara

Branle bas de combat à 5h30 ! on se lève et on part illico voir le lever de soleil sur Uluru en espérant qu’il n’y aura pas de nuages perturbateurs. On arrive à temps pour admirer le spectacle dont on rêvait : le rocher qui sort peu à peu de l’ombre, qui s’embrase en même temps que le ciel, qui offre tout son relief et ses contrastes au fur et à mesure que le soleil « sort de terre » puis nous offre un orange flamboyant qui va petit à petit atténuer les reliefs. Ça y est, ce moment magique qui ne dure que quelques minutes est terminée mais on est encore scotchés, il faut qu’on pense à refermer la bouche maintenant !
Retour au camping pour prendre douche et petit déjeuner, nous sommes encore émerveillés. On a donc vu notre Xème mythe ! Après Ushuaia, le Christ Rédempteur du Corcovado à Rio, le Machu Picchu, Chichen Itza, le glacier Perito Moreno, sans oublier les grands parc nationaux américains tels Yellowstone, Yosemite, les Everglades, Key West et les grands lieux Européens tels Prague, le Vatican, l’Acropole, le soleil de minuit en Norvège… et on en oublie sûrement !

La route jusqu’à Alice Springs n’a rien pour nous enthousiasmer. De plus, il fait chaud malgré un ciel partiellement couvert. Il y avait plus de 50 jours que nous n’avions pas vu de nuages ou presque. Arrivés à Alice Springs, nous nous installons au BIG4 Mac Donnel Range Holliday Park : du grand luxe, pas mal de monde (peut-être l’effet vacances scolaires).
Soirée apéro…


Etape à Alice Springs

23/09/2007

On reste là

Matinée à bricoler (laverie, internet….)
L’après-midi nous allons visiter le siège du Royal Flying Doctor Service. Très intéressant de découvrir l’histoire de ce service né aux environs de 1930 qui existe encore et toujours aujourd’hui (heureusement). C’est le seul moyen de porter secours rapidement aux personnes qui vivent, travaillent et voyages dans les coins les plus reculés et isolés d’Australie.
Retour au camping. Nous profitons de la relative bonne qualité de l’internet wifi du camping pour faire des visios et téléphoner chez nous.
La chaleur est vraiment pénible dans la journée, ça fait maintenant plus d’un mois que nous ne quittons pas les 35 à 38° le jour et nous frisons la saturation.  Nous décidons de prendre la route dès demain en direction de Cairns, après avoir visité l’Ecole de l’Air.

24/09/2007

Départ d’Alice Springs

En quittant le camping nous nous arrêtons au supermarché pour faire des courses et Vlan ! on fait un trou dans la cellule en accrochant un abris de parking. On cherche vite et on trouve un réparateur de fibre de verre qui nous dit pouvoir le réparer à 13h. En attendant nous partons visiter la School of the Air dont la vocation est de faire l’école (par radio VHF) aux enfants qui vivent dans les zones les plus isolées et reculées du territoire. Il s’agit essentiellement des enfants vivant dans les exploitations agricoles et quelques enfants de communautés aborigènes. Encore une visite très intéressante, dommage que ce soit les vacances scolaire, nous n’avons pas pu assister à une classe.
Déjeuner rapide et à 13h nous sommes au rendez-vous. En une demi-heure c’est réglé, la réparation est parfaite, il ne nous reste plus qu’à mettre un peu de peinture sur la zone réparée car la couleur diffère un peu.
Enfin, à 14h on prend la route, direction la côte Est et Cairns (qui se trouve à environ 2500 Km !!) On passe le tropique du Capricorne (pour la 3ème fois) et on roule jusqu’aux Devil’s Marble où nous prévoyions de passer la nuit.  C’est raté ! en approchant de la zone, nous apercevons de très grands incendies de bush qui nous incitent à aller 30Km plus loin sur une Rest Area.  On voit les lueurs des feux au loin.
La route était sans intérêt aujourd’hui ; d’ailleurs pourquoi y en aurait-il plus qu’à l’aller puisque nous refaisons en sens inverse la route Alice Springs/Tennant Creek.

Etape à Bonney Well Rest Area

Du 25 au 27/09/2007

Départ de Bonney Well Rest Area

Route jusqu’à Townsville en passant par Tennant Creek puis Mount Isa et Charters Towers.
Longue, longue, longue et monotone route qui traverse l’outback brûlé par le soleil et la chaleur torride. De plus, le revêtement de la route est très moyen. Nous traçons la route pour essayer de couvrir le plus vite possible la distance qui nous sépare de la côte où nous pensons trouver un temps un peu plus frais. Les Rest Areas où nous passons les nuits sont toujours très calme et pour cause : il y a peu, voire pas, de circulation la nuit, seuls quelques road trains battent le bithume. De manière générale, dès qu’on sort de la périphérie des agglomérations, la circulation est faible… et dans l’outback elle est encore plus faible.
Nous quittons les Northern Territories  pour entrer dans le Queensland ; il faut avancer nos montres d’une demi-heure, ce qui porte le décalage avec la France à 8h.
Mount Isa est une jolie petite ville minière bien arborée et fleurie. Nous y faisons des courses et la pause déjeuner.
A partir de là le paysage se met à verdir progressivement pour devenir vraiment plaisant, arboré et vallonné à partir de Charters Towers. Toutes ces zones sont des gros centres d’élevage de bovins et nous en voyons des milliers de part et d’autre de la route.
Et c’est avec un immense plaisir, qu’après trois jours et demi de route, nous percevons des soupçons de brise marine tout en découvrant la végétation tropicale qui borde la côte dans cette partie du Queensland. Ça y est, nous y sommes !

Etape à Townsville

28/09 au 1/10/2007

A Townsville

André fait du bricolage sur Prosper et pose les phares supplémentaires que nous avons achetés (phares longue portée pour éclairer les kangourous !) pendant que Patricia saisit les récits détaillés en vue d’une mise à jour imminente du site. Le camping propose de l’internet WIFI de bonne qualité ce qui nous permet d’appeler la famille avec Skype.
Le 29 c’est l’anniversaire d’André et il reçoit plein de SMS et mails. Nous allons en ville faire des achats pour préparer cette soirée de fête. Nous trouvons, enfin, une super cocotte minute pour remplacer notre ancienne qu’on ne peut pas utiliser sur la plaque chauffante gasoil (il ne faut utiliser que des casseroles pour vitrocéramique). Nous l’inaugurons le soir même en y mijotant une bonne daube provençale !  Le champagne était bien frais et nous avons fêté dignement ce grand jour.
Le lendemain, nous éliminons nos petits excès de la veille par une longue balade jusqu’au Strand, cette belle promenade en bord d’océan avec d’immenses pelouses très arborées et fleuries. Beaucoup de monde et d’animation en ce dimanche matin avec un concours de cerf-volant plus gros et beaux les uns que les autres.
Nous profitons aussi de cette pause pour faire changer les amortisseurs de Prosper qui grandit de 5 cm d’un seul coup avec ses supers « OME shock absorber ».
André termine la mise à jour du site après 3 jours de travail (intermittent), Patricia fait son « contrôle qualité » habituel et Hop c’est parti sur le réseau !
Nous pouvons nous aussi partir demain vers Cairns et continuer notre périple vers le Nord de cette côte avant de redescendre. Sûr, nous repasserons par ce camping car c’est trop sympa !

2/10/2007

Départ de Townsville

Il pleut depuis cette nuit ! nous n’en revenons pas. Depuis début Août, nous n’avions pas vu une seule goutte de pluie, ni même un nuage d’ailleurs !
Nous nous préparons et prenons donc la route sous la pluie. Nous avons changé de monde : urbanisation, zones industrielles et/ou commerciales, circulation intense… on est loin du bush !
Halte à Ingham pour déjeuner (ici les enseignes sont majoritairement en italien suite à l’installation de nombreux immigrants au début du siècle ; il y a même chaque année le festival Italo/Australien).
Ensuite la route serpente entre plantations de bananes et de canne à sucre. On s’y croirait !! Et on y est dans la partie tropicale de l’Australie. Mais la pluie ne nous quitte pas. L’arrivée à Cairns se fait par d’importantes zones commerciales. Nous allons nous poser au Cairns Holiday Park – il pleut, soirée télé.


Etape à Cairns

3-4/10/2007

Départ de Cairns

Comme la vague de mauvais temps doit durer jusqu’à la fin de la semaine, nous décidons de continuer notre route vers le Nord et de nous arrêter plusieurs jours à Cairns en redescendant.
Nous partons avec comme objectif de suivre la côte et s’arrêter au gré des envies.
On s’arrête vite à Palm Cove, au camping municipal, en bord de plage. Petite station balnéaire de luxe de la grande agglomération de Cairns ; un peu « Prout Prout » mais très jolie, propre et agréable.
Balade en journée entre 2 averses, internet en fin d’après-midi et karaoké en soirée ; mais il n’y avait pratiquement pas un chat dehors !
Beau soleil au réveil alors on décide de rester un jour de plus. Journée tranquille, balades… rien à faire, super !


Etape à Palm Cove

5/10/2007

Départ de Palm Cove

Lever à 6h15 et déjà beaucoup d’animation partout ; les Australiens, même ceux qui sont en vacances dans les campings, se lèvent très tôt. Beau temps chaud : 25° à 7h. Nous partons vers le Nord ; au départ, la route suit la côte en surplombant de belles plages immenses au bord desquelles vient mourir la végétation tropicale. Ça nous rappelle les Salines en Martinique, en plus grand et mieux.  Après la bifurcation vers Mount Molloy, la route grimpe vers 600 mètres d’altitude pour atteindre plus loin des zones arides. Etrange contraste en quelques kilomètres ! Beaux points de vue en redescendant vers Cooktown, petite ville tranquille avec un très bel estuaire sur la rivière Endeavour. Nous faisons le tour de la ville qui se résume à une rue principale où sont regroupés les quelques magasins, hôtel, pub et office du tourisme. Nous allons nous poser au Big4 Cooktown Holiday Park. Internet, piscine et soirée calme.

Etape à Cooktown

6/10/2007

Départ de Cooktown

Après Cooktown, plus de route, il n’y a qu’une piste qui monte à la pointe du Cape York en traversant des territoires aborigènes. Nous sommes venus jusqu’ici pour pouvoir redescendre par la piste côtière jusqu’à Cape Tribulation. Cette piste n’est accessible qu’en 4x4 et nous le confirmons car certains passages de gué peuvent se révéler délicats sans ce type de véhicule. La piste très agréable, serpente comme les montagnes russes au milieu de la plus ancienne forêt humide d’Australie et peut être même du monde. C’est tropical à souhait et la forêt est si dense que le soleil n’y pénètre pas. C’est vraiment très beau et de temps en temps une habitation nous rappelle que la civilisation est quand même arrivée jusque là. Arrivés à Cape Tribulation, nous nous posons au camping du même nom. Entre les voisins bruyants et accessoirement ivres, au moteur de la pompe à eau du camping, nous essayons 3 emplacements avant de trouver le bon et pouvons enfin passer une soirée tranquille.

Etape à Cape Tribulation

7/10/2007

On reste là

Lever à 4h30 pour essayer de voir le match France/Nouvelle Zélande : Niet, pas de retransmission sur l’une des 3 chaînes que nous pouvons capter ici. Re-dodo jusqu’à 8h.
Après le petit déj, nous partons pour une grande balade par la plage jusqu’à Cape Tribulation Beach et retour par la route peu fréquentée en ce dimanche matin. Des Brush Turqueys se baladent partout dans le camping et les environs ; ça ressemble à des poules noires avec cou bleu, tête rouge et queue en forme de roue verticale dans le prolongement du corps. Dès qu’on entend « trafiquer » dans la jungle, ce sont elles. Après-midi repos, peinture, lecture et soirée cinéma DVD.

8/10/2007

Départ de Cape Tribulation

Lever à 6h15. Comme d’hab, 80% du camping est déjà debout, lavé et certains partent déjà. Nous en avons déduit que les Australiens se levaient avec le jour pour profiter au maximum de la lumière naturelle car il fait nuit de bonne heure ici (entre 18 et 19h selon les régions). De plus, il faut libérer son emplacement de camping ou sa chambre d’hôtel à 10h maximum (et non à midi comme chez nous). En cours de route, nous visitons Cow bay, Cap Kimberley, la Mossmann Gorge (on se serait crus à Lourdes un jour de procession !)
Arrivés à Port Douglas, nous déjeunons au point de vue qui domine toute la baie et ensuite nous nous installons au Sea Breeze Van Resort.
Le GPS nous indique que nous sommes à 15327 Km à vol d’oiseau de la maison ! Une paille !

Etape à Port Douglas

9/10/2007

On reste là

Le matin nous partons à pied promener dans cette petite ville plaisante et très commerçante et très touristique aussi. André passe du temps au cybercafé pendant que Patricia fait du lèche-vitrine.  Beaucoup de boutiques sympas, de l’artisanat, c’est vraiment agréable de déambuler dans l’avenue principale. L’après-midi nous retournons en ville en passant par la plage. Une belle plage de sable blanc bordée par la végétation tropicale qui s’étend sur près de 7km, tout ça en bordure du camping. La pointe de la plage offre de beaux points de vue.
Soirée avec grande chaleur qui dure toute la nuit, pas un souffle de vent.

10/10/2007

Départ de Port Douglas

Lever 6h30… tous les voisins sont debout, certains partent déjà… difficile de faire la grasse matinée dans ce pays !
En quittant Port Douglas, nous nous arrêtons au Rainforest Habitat. Un parc qui recréé les 3 habitats principaux avec la faune correspondantes. Nous avons ainsi pu y admirer une foule d’oiseaux tous plus beaux les uns que les autres, des crocodiles, des kangourous, wallabies et… koalas qu’on a même pu caresser (et surtout gratouiller dans le dos… ils n’y arrivent pas tout seul et ils adorent !) On a eu un guide-ranger pour nous tous seuls et André a pu chatouiller un python et un crocodile !
Nous avons pris le déjeuner sur place sous un grand carbet avec les oiseaux qui viennent  nous piquer la viande et la saucisse dans l’assiette !  C’était vraiment une belle matinée.
Nous prenons la route pour une courte étape jusqu’à Cairns et nous nous installons au Cristal Cascades Holiday Park, à quelques kilomètres (une dizaine) du centre ville. Un peu cher mais nickel et wifi gratuit. Je sais qu’on se répète mais il fait chaud !!

Etape à Cairns (bis)

Du 11 au 14/10/2007

A Cairns

On se sent tellement bien qu’on y restera quelques jours. Le temps de balader dans Cairns et de découvrir son esplanade et son immense lagon artificiel magnifique où les habitants viennent se baigner et bronzer. Le temps de faire une exploration d’une journée sur la Grande Barrière de Corail avec un gros catamaran qui nous mène sur 2 spots différents : tout d’abord Upolu Cay, un petit atoll de 10m2 où on fait du snorkeling et un tour en bateau à fond de verre ; un court trajet nous mène vers le 2ème spot pendant un bon déjeuner buffet. Visite de Oyster Reef avec un temps plus long pour le snorkeling et presque 3 heures de navigation pour rentrer sur une mer de plus en plus agitée. Oups !
Un bilan plutôt positif bien que nous ayons trouvé que la barrière, aux endroits où nous avons plongé, avait beaucoup de coraux morts et peu de jolis poissons.
Le temps aussi de « buller » et de profiter du Wifi gratuit du camping pour faire chauffer Skype avec la famille et les amis et faire aussi beaucoup de recherches sur Internet pour les cargos dont nous aurons besoin pour l’Asie. Le temps aussi de profiter de la piscine de ce joli camping car il continue à faire chaud. Un petit coucou à Aurélie et Pierre de Mougins qui sont venus nous saluer très gentiment.

15/10/2007

Départ de Cairns

Nous quittons Cairns pour aller faire une incursion vers l’intérieur, la région des Tablelands. Premier arrêt à Kuranda, petite ville perchée, au milieu de la forêt tropicale. Visite du marché artisanal puis des Barons Falls et nous continuons en direction d’Atherton avec un arrêt à la plantation de café Jacques : très joli cadre pour boire un bon espresso au milieu des caféiers, dans un jardin tropical. Nous prenons la direction du Tinaroo Lake où nous faisons la pause déjeuner.  Depuis que nous avons quitté la côte le temps est maussade et maintenant nous avons du crachin et un ciel très bas. Nous empruntons la piste qui fait le tour du lac et dessert plusieurs zone de camping « nature ». Un peu galère car il faut absolument réserver au préalable. Après 3 essais infructueux par téléphone, nous retournons à Lake Tinaroo pour faire la réservation par internet et payer par carte de crédit. Ouf ! Retour au Downfall Creek campground et on se pose, au bord du lac, dans un site magnifique. Vue extraordinaire. A l’avenir on sera attentif au pre-booking obligatoire.
Beaucoup d’oiseaux divers viennent roder par là… mais il faut se méfier des araignées et dingos devenus agressifs depuis que les touristes les ont habitués à être nourris.
En soirée nous discutons avec nos voisins australiens. Toujours des moments bien sympathiques.


Etape à Danbulla State Forest

16/10/2007

Départ de Danbulla State Forest

La pluie a rafraichi l’atmosphère : 19° cette nuit, on apprécie. Ce camping est vraiment très agréable. Au lever, la grande variété de canards, oiseaux, … viennent nous rendre visite. Vue splendide sur le lac ; soleil timide mais soleil quand même. Au moment de partir, le vent est tellement violent et les nuages gris si menaçants qu’on a moins de regrets. Route sympa en passant par Tinaroo, Kairi, le charmant village de Yungaburra avec ses maisons en bois typiques et son spectaculaire Curtain Fig Tree. A Malanda nous assistons au traitement d’un champ par avion… spectaculaire et digne d’une démonstration de voltige aérienne. Nous faisons la boucle du circuit des cascades qui nous permet de voir de belles chutes dans un écrin de forêt tropicale. Depuis ce matin, la route empruntée nous a fait traverser une région très verte et vallonnée avec de grands près où paissent tranquillement des troupeaux de vaches… on se serait presque cru en Lozère ! Après avoir rejoint la Palmerston Highway, nous nous arrêtons pour la nuit sur l’aire de Henrietta Creek. Après-midi studieuse : on révise, on affine, on change, on adapte… la suite de notre voyage, ça décoiffe ! Des grosses mouches genre taons nous cassent les pieds et nous obligent à rester à l’intérieur car, en plus, elles piquent !

Etape à Henrietta Creek (Palmerston National Park)

17/10/2007

Départ de Henrietta Creek

La route est encore très verte et vallonnée avec des grands champs de canne à sucre, quelques plantations de thé et beaucoup de bovins. Très sympa, d’autant plus qu’on retrouve le soleil avec toujours beaucoup de vent.  Notre boucle vers l’intérieur se termine à Innisfail où nous rejoignons la côte. Quelques courses au supermarché et nous continuons en direction du sud jusqu’à l’embranchement de Mission Beach, mais nous nous arrêtons 3 Km avant, à Bingil Bay où nous avions repéré un camping en bord de plage. Très bon plan, il s’agit d’un tout petit camping géré par le « council » à 12,5 $ la nuit. L’accueil est adorable et nous avons devant le nez de Prosper une petite plage de rêve. Nous profitons de l’après-midi pour installer le robinet « coupe-circuit » sur le réseau chauffage/eau chaude. Ouf ! ça marche. Après ça, on bulle tranquillement, broderie, parties de cartes…

Etape à Bingil Bay

18/10/2007

Départ de Bingil Bay

Lever à 6h30.  Il ne fait pas beau du tout donc on abandonne l’idée du petit déj dehors. Il est évident que la saison des pluies est en train de démarrer car le temps est très perturbé depuis quelques jours. Nous prenons la route pour Townsville et trouvons très vite la pluie. Nous traversons Mission Beach qui paraît sympa et rejoignons la Bruce Highway. En arrivant à Townsville nous nous arrêtons tout d’abord chez ARB pour qu’ils changent l’amortisseur de direction (ils avaient oublié de le faire, mais pas de le facturer la fois dernière !)
Nous allons ensuite nous poser au Rowes Bay Caravan Park comme la dernière fois car nous avions apprécié et partons en ville faire des courses et passer un peu de temps au cybercafé avec une très longue liste de recherches à faire sur internet concernant les cargos, visas… on réfléchit très fort en ce moment sur la suite de notre voyage.
Soirée cool avec une bonne petite fondue au fromage !


Etape à Townsville

19/10/2007

On reste là

et on en profite pour se mettre à jour de lessive, nettoyage… et faire des visios grâce au wifi du camping… et continuer notre réflexion sur la suite du voyage.

20/10/2007

Départ de Townsville

Route sans soucis… et sans intérêt vers les Whitsundays Islands. Nous y arrivons avec un temps très maussade et donc le coin perd de son intérêt. Il y a tellement de brume et de nuages sur la mer qu’on ne voit même pas les ilots, quant à la couleur de l’eau émeraude, même pas en rêve !! Balade en ville… pour avoir l’impression de se trouver à Bénidorm en Espagne en pleine saison touristique. C’est pareil avec les cafés et la musique à fond… mais la bière remplace la sangria et comme c’est le week-end, elle coule à flot. Tout cela n’est pas vraiment notre tasse de thé et nous commençons  à réaliser que cette côte Est ne correspond pas à l’Australie que nous avons aimé jusque là. Beaucoup trop « civilisée », urbanisée et touristique à notre goût. Après dîner, nous retournons faire un tour en ville et les mêmes fêtards sont à la même place, juste un peu plus imbibés de bière. Soirée bruyante : musique, cris, chants, tard dans la nuit les boums boums de la musique techno résonnent encore. Comme le camping est au centre ville, nous n’en perdons pas une miette ! Merci Mr boule Quiès !
Et à 5h du matin les plus vaillants enchainent avec la finale de la Coupe du Monde de Rugby Angleterre/Afrique du Sud. On suit la 2ème mi-temps… Bien fait pour les Anglais !


Etape à Airlie Beach

21/10/2007

Départ d’Airlie Beach

Inutile de s’attarder ici, le mauvais temps est prévu pour durer un peu et les idylliques Whitsundays Islands perdent tout leur intérêt sous la pluie. Ce camping sale et bruyant ne restera pas dans nos mémoires. La route vers notre destination du jour non plus, d’autant plus que la pluie ne nous quitte pas. Nous boycottons Mackay ainsi que le détour vers Cap Hillsborough en préférant avancer plus vite pour voir les dernières baleines à Fraser Island. On croise les doigts !
Arrivés à Rockampton, nous nous installons au Tropical Wanderer Resort. Après dîner, nous passons encore une soirée de réflexion sur la suite du voyage.


Etape à Rockampton

22/10/2007

Départ de Rockampton

Lever à 5h30 après une assez bonne nuit. Nous envisageons de faire la route jusqu’à Hervey Bay, soit plus de 400 Km. Route sans grand intérêt mais assez agréable, bien verte, sous un ciel maussade. Elle devient très sympa après la très jolie petite ville de Childers. A l’arrivée nous allons directement à la Marina pour essayer de réserver une sortie en bateau pour le lendemain. Nous nous installons au Harbour View Caravan Park qui se trouve juste à côté de la Marina. A la réception du camping, ils s’occupent aussi de réserver les sorties en bateau pour aller voir les baleines dans la baie. Nous avons la confirmation que les baleines sont encore là et nous réservons pour le lendemain matin.

Etape à Hervey Bay

23/10/2007

Départ de Hervey Bay

Quelle journée ! (après une nuit très bof !)
Lever 5h. On se prépare… on est à 7h30 au bateau pour aller voir les baleines. Et on les voit : un vrai festival de baleines, les mamans avec leurs petits baleineaux qui font les pitres juste à côté du bateau, ils sautent, ils font des pirouettes, de temps en temps, les mamans s’en mêlent… nous sommes émerveillés… et émus car c’est vraiment un tableau touchant. Au total, nous passerons près de 3h à admirer ces bébêtes attachantes ; 300 photos et des films nous permettront de revivre cette très belle matinée.
 Dès le retour sur terre nous nous occupons d’obtenir les permis nécessaires pour passer 3 jours sur Fraser Island : permis pour le véhicule et permis pour camper. Nous filons illico vers la barge qui fait la traversée et pouvons même prendre celle d’avant. 45 minutes de traversée et seulement 4 véhicules embarqués. A l’arrivée nous passons au King Fisher Bay Resort pour retrouver Jean-Louis (un ancien collègue de travail d’André) et son épouse qui se trouvent en Australie en ce moment… le monde est bien petit ! Nous discutons autour d’une bière, ça fait plaisir. Nous devons les quitter avant la nuit pour faire la piste qui mène au Central Station Campground à 15 Km de là. Nous y arrivons, une grosse heure après et de nuit. Quelle piste ! infernale et sablonneuse à souhait et on y voit 2 beaux serpents. Soirée rangement des placards qui ont été bien bouleversés après ce parcours très agité.
Soirée cool dans ce camping en plein cœur d’une forêt, dîner et lait apaisant pour les coups de soleil attrapés ce matin sur la bateau… les baleines nous ont tellement fascinés que nous en avons oublié le soleil brulant.
Grand calme. Nuit pleine de rêve de… baleines !

Etape à Fraser Island

24/10/2007

Fraser Island

Après une bonne nuit bien fraîche (17°), nous pouvons apprécier l’endroit où nous nous trouvons car hier soir, l’arrivée à la nuit noire ne nous a pas permis de voir grand-chose. Joli camping en pleine forêt, très nature, toutes les installations sont en rondins de bois. Nous quittons le camping dans la matinée par une piste très sablonneuse, Prosper swingue bien mais passe comme un chef. Nous rejoignons la plage quelques kilomètres plus loin et nous la remontons sur une cinquantaine de kilomètres. Quel régal de pouvoir rouler directement sur cette plage immense qui s’avère être la seule voie de communication sur cette côte Est… même les avions atterrissent là. Nous nous arrêtons dans un Resort/boutique/resto pour boire un petit café et continuons jusqu’à Indian Head, au nord de l’Ile. Pause déjeuner avant de revenir sur nos pas de 6Km pour se poser au Burad Beach Camp. Il n’y a absolument aucunes facilités mais c’est une zone où le camping est autorisé en bord de plage et nous, c’est ça qu’on recherche. Carrément posés sur une dune de sable, seuls au monde avec l’immensité de cette plage et de l’océan pour seuls voisins… le rêve absolu. Après-midi bronzette et lecture, apéro en admirant les baleines qui nous font un ballet au large alors que le soleil se couche et que la lune (bien ronde) commence à briller. Si ça c’est pas le bonheur !

25/10/2007

Fraser Island

Quel site ! notre 5 étoiles à nous. Non, notre millions d’étoiles rien que pour nous, seuls sur notre dune face à l’océan. Le rêve en réel.
A 5h45 nous sommes debout. Beau soleil, brumes matinales, crabes qui courent partout autour de Prosper. Nous ne quitterons notre Eden que lorsque la marée aura fait son chemin inverse car, maintenant, elle est à sa hauteur maximale donc impossible de rouler sur la plage. Nous profitons donc de cette belle matinée… le café est forcément meilleur lorsqu’on le déguste installés dans nos fauteuils en cherchant au loin les baleines !
Vers 11h nous partons, roulons sur la plage. Arrêt à Eli Creek, malheureusement la promenade en planche est en travaux et nous ne pouvons pas faire la balade le long de la rivière. Nous passons le gué de Eli Creek sans soucis et faisons la pause déjeuner à Eurong. Nous prévoyons de suivre la plage jusqu’au sud de l’ile pour y prendre le ferry. En cours de route, nous nous arrêtons sur le sable mouillé pour prendre une photo et Prosper s’enlise. On arrive à sortir de justesse de cette situation délicate ! Arrivés au bout de l’Ile, le sable devient de plus en plus souple, on se trompe de chemin et… enlisement quasi définitif. Encore une fois Prosper s’en tire bien avec l’aide de Patricia qui pousse… pousse…
On prend le bac de façon assez spectaculaire en passant du sable très souple à la rampe d’accès du bac… inutile de dire qu’on arrive à fond les manettes sur la rampe d’accès car si on ralentit on s’enlise ! Ouf ! Nous ne pensions pas que cette partie de l’ile serait si sportive ! La descente du bac est aussi spectaculaire car on débarque en plein sur la plage dans le sable très souple et il faut prendre de l’élan et surtout ne pas s’arrêter. Enfin, nous arrivons à Inskip Point et nous arrêtons pour la nuit dans un de ses nombreux campgrounds. Séance regonflage des pneus puis on tape les récits sur l’ordinateur, puis on tape… l’apéro !
Soirée tranquille avec une séance cinéma DVD.

26/10/2007

Départ de Inskip point

Bonne nuit, très calme. Quelques gouttes de pluie dans la nuit et au lever ciel bien nuageux.
On prend la route vers Rainbow Beach puis Gympie. La route est belle, agréable, verte, fleurie et vallonnée. Nous sommes agréablement surpris. Mais la contrepartie est un flot incessant de véhicules dans les deux sens. Nous nous arrêtons plusieurs fois pour photographier de magnifiques nénuphars et jacarandas en fleurs.  Nous bifurquons vers Noosa Heads et là, c’est St Tropez en Australie : difficile de se garer, boutiques et foule à gogo, une belle plage…. A voir 5 minutes !
Nous déjeunons sur le parking du Park National tout proche, faisons une halte à Internet puis reprenons la route. Elle longe la côte mais l’océan est caché à notre vue par une barrière de verdure et de résidences assez luxueuses. Le flot de circulation s’écoule lentement. Nous rejoignons la Bruce Highway pour aller vers le Coochin Creek Campground dans la Beergurrum State Forest. Et là, début de galère : il fallait réserver au préalable ! Nous continuons la route vers un spot à Caboolture : on  trouve l’endroit grâce au GPS car il fait maintenant nuit noire,  mais le parking a disparu ou n’a jamais existé. Nous continuons la route vers une aire de service mais le trafic y est tellement intense que nous nous voyons mal passer la nuit là. La Bruce Highway est chargée à bloc, des ralentissements en témoignent. Avec tout ça, nous arrivons dans les faubourgs de Brisbane et allons nous poser dans un camping Big4, le Brisbane Northside Caravan Village à Aspley (12Km au nord de Brisbane). La réception est fermée (normal il est plus de 20h) mais la dame vient nous ouvrir au coup de sonnette (en faisant un peu la tronche tout de même !)
Nous nous installons, fatigués. Dîner, soirée télé et dodo à 22h30.


Etape à Aspley (près de Brisbane)

27/10/2007

Départ de  Aspley

On serait bien restés mais accueil pas sympa, internet à 10$ de l’heure… nous décidons de changer de camping car nous souhaitons passer plusieurs jours à Brisbane. Nous portons notre choix sur le Newmarket Gardens Caravan Park qui est à seulement 4Km du centre de Brisbane. En fait, on y arrive vite et il nous plaît bien. André avait réservé avant par téléphone car le week-end les campings sont paraît-il pris d’assaut. Nous nous installons et bricolons tranquillement toute la journée… et on a Internet en Wifi ce qui nous permet de nous mettre à jour de nos mails. 

Etape à Ashgrove (encore plus près de Brisbane)

Du 28 au 31/10/2007

A Brisbane

Ces 4 jours passés à Brisbane nous permettent de visiter le centre ville : des marchés, des rues commerçantes sympa et animées, c’est agréable et, à l’image des grandes villes Australienne, on se repère sans problème et il existe un vrai centre ville. Nous faisons aussi la tournée des compagnies maritimes et en trouvons une qui pourrait transporter Prosper vers la Malaisie. La confirmation arrive le lendemain et nous repassons les voir pour boucler la réservation. Dans les grandes librairies de Brisbane, nous achetons les guides et cartes pour les différents pays de l’Asie que nous allons visiter. Nous passons aussi beaucoup de temps sur Internet pour rassembler toutes les infos nécessaires concernant les visas, conditions sanitaires, sécurité… Nous faisons aussi nos réservations d’avion vers Kuala Lumpur et l’hôtel. Ouf ! Nous avons bien avancé sur ce sujet qui nous occupait l’esprit depuis quelques temps. En effet, en longeant cette côte Est, nous avons réalisé que nous ne pourrions pas y passer 2 mois tant elle correspond peu à ce que nous recherchons. Comme nous avons abandonné l’idée d’aller en Nouvelle Zélande au vu des tarifs rédhibitoires pratiqués par les compagnies maritimes, il est devenu évident que nous avions le temps de visiter l’Asie du Sud Est avant la mousson. Nous quitterons donc Sydney fin novembre en avion, pendant que Prosper naviguera vers Kuala Lumpur dans un container de la compagnie CMA-CGM (en principe car nous avons toujours un doute sur la possibilité de le faire rentrer dans un container open top ! à suivre …)

1/11/2007

 Départ de Brisbane

Nous quittons Brisbane par la Route 13 qui nous mène vers des « routes de campagnes » à l’intérieur des terres, passant par Beaudesert, puis Woodenbong et Bonaldo. Une jolie boucle qui nous fait traverses des paysages de campagne bien verte, vallonnée, plein de troupeaux, les jacarandas en fleur nous ont enchantés. Un régal, très peu de circulation (ça change de la côte), nous avons quand même eu quelques beaux orages. En fin de journée, nous nous arrêtons sur une Rest Area à la jonction de la Bruxner Hyghway et Bonaldo Road.

Etape à la West of the Range Rest Area

2/11/2007

Départ de West Range Rest Area

Objectif Koala : c’est le thème de la journée après une bonne nuit sur cette aire qui s’est révélée calme et sur laquelle nous sommes restés seuls.
Koalas pourquoi ? Nous voulons aller visiter le centre de soins et de recherche de Lismore qui recueille les koalas malades et/ou blessés.
La route jusqu’à Lismore est toujours très agréable avec beaucoup de bovins. Nous traversons depuis hier des régions « riches ». A quoi le voit-on ? A la taille, la tenue, la beauté des « fermes » ou plutôt des demeures. Toutes entourées de parcs ou jardins très fleuris et très bien entretenus. Nous avions constaté la même chose dans les régions de culture de la canne à sucre.
A midi nous pique-niquons juste à côté du centre de soins des koalas. Ensuite, nous avons droit à une visite guidée par une charmante dame bénévole d’un certain âge, qui nous explique tout. Le centre est modeste et aujourd’hui ils ont seulement (et c’est tant mieux) 2 koalas convalescents. Un moment très agréable et une belle initiative qui mérite notre attention.
Nous reprenons la route et retrouvons la grande circulation en rejoignant la Pacific Highway. Nous roulons jusqu’au Bundjalung National Park et nous installons au Woody Head Campgroung, au bord de l’océan. Et là autre surprise : 35$ la nuit dans un camping de parc national pour un site sans électricité. Du jamais vu (par nous… habituellement nous payons entre 9 et 13$ la nuit !) de plus ils ont augmenté leurs tarifs de 40% au 1er novembre et pour couronner le tout, il faut payer pour avoir des douches chaudes… Grrrrr !!!!! Tout ceci nous conforte dans notre décision de fuir ces zones pour touristes fortunés.

Etape au Woody Head Campgroung dans le Bundjalung National Park

Du 3 au 9/11/2007

A Emerald Beach

Nous quittons ce camping du Bundjalung National park qui abuse des touristes et des australiens et continuons la côte jusqu’à Emerald Beach où nous nous posons au Emerald Beach Holiday Park, pour quelques jours, au calme dans ce  coin charmant et agréable. Nos journées se passent en balade, lecture, mise à jour du site et pas mal de visio Skype avec les amis et la famille car nous avons du wifi gratuit et à volonté dans ce joli camping et qui, pour une (première) fois, fonctionne correctement. Nous peaufinons aussi le départ de Prosper en bateau qui, selon les derniers contacts avec notre transitaire, s’avère plus compliqué que prévu, eu égard aux dimensions respectives des containers et de Prosper (celle là, on l’avait vu venir !!!! à suivre).
Nous avons aussi le plaisir de passer une journée très agréable avec Sylvie et Bernard, d’autres voyageurs autour du monde avec qui nous étions en contact par Internet. Ils viennent de débarquer en Australie avec leur CC (frère jumeau de Prosper) en provenance d’Alaska.

10/11/2007

Départ d’Emerald Beach

Pluie incessante depuis hier ! Bonne nuit mais courte car lever à 6h.
560 Km à faire d’ici demain soir pour rallier Sydney. Nous quittons Sylvie et Bernard puis prenons la route sous la pluie. Nous avons décidé de faire le détour par Froster qui fait passer par l’intérieur en empruntant la route 6. C’est de la campagne, c’est sûrement agréable lorsqu’il fait soleil, mais là, avec ce temps pourri, pas de visibilité. Nous rejoignons ensuite la route 1 qui suit la côte jusqu’à Sydney. Pour aujourd’hui ça ira et après 400 km de route, nous décidons de passer la nuit sur le grand parking d’une roadhouse « déguisée » en Uluru/Ayers Rock.

Etape à Ayers Rock Roadhouse

11/11/2007

Départ de Ayers Rock Roadhouse 
   
Lever à 7h15 après une très bonne et longue nuit. Température fraîche : 15° dans Prosper… que c’est bon !
Route agréable en grande partie sur la Pacific Highway. Passage par Newcastle, belles promenades en front de mer, beaucoup de surfeurs.
Nous nous repérons sans problème dans les faubourgs de Sydney et arrivons sans encombre au Lane Cover River Tourist Park, un caravan park dans un parc national à quelques kilomètres du centre ville, en pleine forêt, au calme et avec plein d’oiseaux en prime. Tout à fait le genre de cadre que nous aimons.


Etape à Sydney (quartier de North Ryde)

Du 12 au 20/11/2007

A Sydney

Avant toute chose, nous désirons boucler l’expédition de Prosper vers l’Asie. Nous annulons tout avec ANL Logistic car après bien des échanges de mails, il s’avère que Prosper ne peut pas entrer dans un container, même un open top ! Nous travaillons avec un autre transitaire pour expédier Prosper sur un RoRo de Wallenius vers Singapour.  Tout se passe très vite, il y a de la place pour une expédition le 26/11, nous passons voir Steve à son bureau pour confirmer tout ça et payer. Il est très convivial et très efficace : en une demi-heure tout est bouclé et nous avons toutes les indications pour la suite. Nous devons aller à la douane à l’aéroport de Sydney pour préparer la sortie du territoire de Prosper puis le laisser le 21/11 à Port Kembla (100 km au sud de Sydney) d’où il embarquera le 26/11 pour arriver le 8/12 à Singapour. Steve nous imprime aussi tous les plans d’accès dont nous aurons besoin… tout est clair maintenant.
Nous allons « fêter » ça avec un délicieux plat de crevettes à Manly, jolie petite ville de la côte, très touristique.

La deuxième préoccupation est la récupération d’un stock de médicaments pour André. Il s’agit de son traitement pour 3 mois. Après quelques inquiétudes suite au blocage du colis aux douanes française puis australienne, tout rentrera dans l’ordre et nous les recevrons deux jours avant notre départ d’Australie… grâce à Fabienne et Josette qui ont géré tout ça avec beaucoup d’efficacité.

Dans l’intervalle, nous avons passé plusieurs jours à visiter Sydney. Très facile depuis le camping de rallier le centre ville grâce à un « Pass » qui nous permet de prendre le train, les bus et les ferrys à volonté. La baie de Sydney est magnifique et toute tarabiscotée, elle rentre de plusieurs dizaines de kilomètres dans les terres et comporte une quantité incroyable d’anses et de criques toutes plus jolies les unes que les autres.  Un service de ferry très efficace assure des traversées dans tous les sens et constitue un moyen de transport utilisé par de nombreux habitants de Sydney pour se rendre à leur travail. Nous, nous l’utilisons à des fins touristiques et apprécions de découvrir la baie de cette manière, de plus il nous permet de voir le fameux opéra sous toutes ses coutures. Parlons en de cet opéra, édifice reconnaissable entre tous avec ses demi-sphères blanches qui lui servent de toit on dirait qu’il prend son envol et comme il a été construit sur une langue de terre qui avance dans la baie, il semble sortir de l’eau. A pieds, en ferry, nous l’avons mitraillé de photos, nous l’avons filmé et surtout nous l’avons admiré en pensant qu’il rejoignait notre collection privée des sites mythiques qui nous avaient fait rêver et que nous avions enfin la chance de voir en vrai.

La ville de Sydney est très agréable et son centre ville a de quoi occuper les touristes que nous sommes : entre les parcs, les galeries commerciales, les galeries d’art, les marchés, les grandes et belles avenues, le port d’où partent les ferrys et toute l’animation commerciale environnante… Aïe les pieds qui chaque soir demandent grâce !
De plus, il y a de la verdure partout, tant en banlieue qu’au centre ville à tel point qu’on a l’impression, de loin, que les grands buildings du centre ville émergent de la forêt.

Ces quelques jours nous permettent aussi de faire des petits travaux et ajustements dans Prosper, de le nettoyer, de le ranger en vue de son voyage. Nous faisons les provisions nécessaires de produits qui peuvent nous manquer en Asie et être difficiles à trouver (repelents efficaces pour les bestioles, produits d’hygiènes et de désinfection…)

Notre dernière journée au camping arrive vite, nous la passons à faire les lessives qui précèdent la préparation de la valise, puis rangement de tout ce qui ne sert plus, puis vidage du contenu des coffres extérieurs dans des cartons qui trouveront leur place dans la cellule, de même que la roue de secours… tout ce qui peut «disparaître » au cours de la traversée est rangé à l’intérieur de la cellule… Notre dernière soirée dans Prosper est un peu acrobatique, il faut enjamber tout ce qui est au milieu… mais ça ne nous empêche pas de passer une soirée cool autour d’un apéro pour fêter notre départ.

21/11/2007

Sydney Aéroport

Lever 5h. Départ tôt vers Port Kembla. Route sans soucis mais pas mal de trafic à cette heure de pointe. Nous mettons 2h30 pour faire les 120 Km. Nous arrivons une demi-heure avant l’heure de rendez-vous fixé par les douanes pour l’inspection, mais les douaniers sont déjà là, ils nous attendent à 4 ! Ils sont très sympas, seuls les numéros de série et moteur les intéressent pour acquitter le CPD. Ils ont envie de discuter et nous posent plein de questions sur notre voyage. Ils ne visitent même pas Prosper ! Nous allons ensuite le garer comme indiqué, prêt à l’embarquement, dans la zone sécurisée sous douane. Tous nos interlocuteurs sont très efficaces et connaissent leur boulot. Tout se boucle en quelques minutes puis un taxi nous conduit à la gare et nous prenons le train pour revenir à l’aéroport de Sydney (1h30 de trajet). Nous déjeunons en arrivant à l’aéroport avant de rejoindre l’hôtel IBIS que nous avions réservé. Soirée tranquille à l’hôtel où nous passons pas mal de temps en communication avec la famille.

22/11/2007

Départ de Sydney

Nous quittons l’hôtel par la navette de 9h30 pour l’aéroport. Après un quart d’heure de trajet, nous y voilà… Longue queue de plus d’une heure pour l’enregistrement, puis une grosse demi-heure pour le contrôle de police. Quelques courses puis nous changeons nos dollars australiens en dollars US et nous décollons avec 1 heure de retard sur le vol Jet Star JQ65 pour un vol de 8h15 vers Kuala Lumpur. Très bon vol et personnel très agréable.
A l’arrivée, formalités très rapide, visa pour 90 jours, on achète un ticket pour un taxi à 87 RM (environ 14 euros) qui nous conduit à Kuala Lumpur, à 75 Km de l’aéroport, en 2 heures à cause de multiples bouchons. Temps chaud, humide, tropical.
Arrivée à l’hôtel Corus, très bon accueil, chambre très bien pour 199 RM (40 euros) réservée sur Internet, en plein centre ville. Nous allons dîner dans un resto populaire aux environs immédiat de l’hôtel puis partons admirer les Petronas Twin Towers, les deux tours les plus hautes du monde qui se trouvent à quelques pas de notre hôtel. Retour à l’hôtel, nous sommes épuisés car il est minuit en heure locale (donc 3h du matin pour nos pauvres organismes encore réglés sur l’horloge australienne !). Avec tout ça, le décalage horaire avec la France est maintenant de 7h (au lieu des 10h qu’on avait à Sydney).


Arrivée à Kuala Lumpur (Malaisie)

La suite sur le è Récit Malaisie

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